Alison Valle (par Myra Tyliann)

pseudAutre a écrit:

nicolas8401 a écrit:

Ah je ne ne l'ai pas vu comme ça. C'était surtout une manière pour elle de dire qu'elle n'aimait sa mère. Et franchement, s'apanouir professionnellement sans le bac, c'est compliqué. Avec aussi d'ailleurs, mais moins que sans.

C'est avec des raisonnements comme ça qu'on a complètement abandonné les filières d'apprentissage en France et qu'on manque de gens qualifiés dans pas mal de secteurs.
On s'épanouit surtout dans des métiers qui nous intéressent: ainsi, un mécano peut s'épanouir pleinement parce qu'il est passionné de voitures. Ils y a pas mal de gens surdiplômés qui s'emmerdent dans leurs vies et changent d'orientation pour des métiers plus manuels mais qui les intéressent (agriculture, etc...)
Et ce n'est pas parce qu'on a pas fait d'études supérieures qu'on est forcément voué à s'ennuyer ou qu'on est un crétin (même si pour ça, je sais que ce n'est ce que tu as dit ou voulu dire )

D'autant plus que depuis quelques années, les filières courtes ont de nouveau le vent en poupe du fait qu'elles permettent souvent de former des travailleurs qualifiés, très bien rémunérés et où l'emploi ne connait pas la crise.

Mais PBLV (et j'aurais tendance à dire la fiction française en général) s'évertue à nous montrer des jeunes qui passent un bac général avant de partir faire des études supérieures, accompagné bien souvent d'un discours tiré des années 90 comme "si tu fais pas d'études, tu deviendras un cassos". Même Kevin dont l'avenir prenait un tournant intéressant quand il est parti faire les vendanges est revenu à Scotto.

Seules exceptions à la règle dans PBLV : Maxime qui a fait un apprentissage en plomberie et Barbara qui a du se "battre" contre son père qui voulait l'envoyer en "fac de psycho".

Ca serait donc bien que PBLV nous montre une frange un peu plus représentative de la jeunesse française actuelle avec des jeunes en apprentissage, qui passent leur CAP...ou même tout simplement des bacheliers techno et pro.

Quand à Allison son statut n'est pas clair, puisqu'elle était rentrée chez Barbara pour un "stage", mais un stage qui dure depuis un an...

Oui Allison on ne sait pas vraiment si elle est employee a temps plein chez Roland ou si elle suit une formation en alternance  avec des cours dans une ecole  mais je n'ai pas l'impression.
 
Cela n'empeche pas les auteurs de lui faire dire : "Ah si j'avais mon Bac je pourrais faire un Bts"  ou quelque chose du meme style.Comme si c'etait  degradant d'etre aide-cuisiniere.

Quand Barbara étudiait la cuisine, on savait qu'elle avait des cours, puisqu'un jour on a vu une de ses profs. Mais pour Alison, rien. Pas la moindre allusion à un organisme de formation quelconque, pas une allusion à des cours théoriques. Quelle sera sa certification ? On n'en sait strictement rien !

D'après l'épisode n°3182 du 3 janvier 2016, "Alison est engagée comme apprentie au bar du Mistral", mais on n'a pas plus d'infos.
Source : plusbelleleurvie.fr

Tony a écrit:

D'après l'épisode n°3182 du 3 janvier 2016, "Alison est engagée comme apprentie au bar du Mistral", mais on n'a pas plus d'infos.
Source : plusbelleleurvie.fr

Ah oui ça fait même carrément deux ans et demi

Il faudrait vraiment revaloriser les métiers manuels, oui, et sans attendre qu'ils le soient par le biais de ces surdiplômés qui changent de vie au bout de quelques années et se reconvertissent dans le manuel ...

Après, la crainte des parents qui poussent leurs enfants vers des études théoriques (bacs généraux, etc.) ne concerne pas tant les métiers manuels (versus les métiers qui ne le sont pas), mais les boulots mal payés et vus comme répétitifs et ne demandant pas beaucoup d'intelligence ...

Je suis dans un groupe fb de commerçants, et le nombre de fois où ces gens citent des clients qui disent à leur gamin, lorsqu'ils attendent en caisse : "tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu vas de retrouver à une caisse !" est incroyable !
Le caissier (oh, pardon, au masculin, on dit "hôte de caisse" ) et la caissière semblent être la version contemporaine du "balayeur de rues" (que les gens de ma génération voyaient agité comme épouvantail à mauvais élèves) ... Pourtant, on ne connaît pas le parcours, ni le niveau d'intelligence ou de culture des gens qui exercent ces métiers !

likeasunshine a écrit:

Oui Allison on ne sait pas vraiment si elle est employee a temps plein chez Roland ou si elle suit une formation en alternance  avec des cours dans une ecole  mais je n'ai pas l'impression.
 
Cela n'empeche pas les auteurs de lui faire dire : "Ah si j'avais mon Bac je pourrais faire un Bts"  ou quelque chose du meme style.Comme si c'etait  degradant d'etre aide-cuisiniere.

Ce n'est pas dégradant d'être aide-cuisinière mais je comprends qu'une jeune comme Alison puisse envisager de progresser dans la profession et de gagner en autonomie. Un peu comme l'a fait Barbara qui a pu devenir "chef" grâce à son BTS (ou bac pro, je ne sais plus).

Paty a écrit:

Je suis dans un groupe fb de commerçants, et le nombre de fois où ces gens citent des clients qui disent à leur gamin, lorsqu'ils attendent en caisse : "tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu vas de retrouver à une caisse !" est incroyable !
Le caissier (oh, pardon, au masculin, on dit "hôte de caisse" ) et la caissière semblent être la version contemporaine du "balayeur de rues" (que les gens de ma génération voyaient agité comme épouvantail à mauvais élèves) ... Pourtant, on ne connaît pas le parcours, ni le niveau d'intelligence ou de culture des gens qui exercent ces métiers !

Non seulement c'est ridicule, car comme tu dis, le client ne connait pas le background de la personne en caisse (surtout de nos jours où chacun sait que, même sur-diplômé, nul n'est assuré de décrocher le job correspondant à sa formation), mais c'est en plus d'une impolitesse inouïe de tenir de tels propos à voix haute !

Le personnage de Gabriel nous tient ce genre de propos régulièrement.

Et pour en terminer avec cette conversation (et ne pas refaire de nouveau un hors-sujet qui fâchera @Tony tout rouge  ) le parcours de certains personnages en devient même incohérent : comme Kevin qui a par exemple toujours eu des difficultés scolaires mais qui s'est tout de même retrouvé en terminale ES sans avoir redoublé une seule fois avant de passer son bac...

Paty a écrit:

Il faudrait vraiment revaloriser les métiers manuels, oui, et sans attendre qu'ils le soient par le biais de ces surdiplômés qui changent de vie au bout de quelques années et se reconvertissent dans le manuel ...

Après, la crainte des parents qui poussent leurs enfants vers des études théoriques (bacs généraux, etc.) ne concerne pas tant les métiers manuels (versus les métiers qui ne le sont pas), mais les boulots mal payés et vus comme répétitifs et ne demandant pas beaucoup d'intelligence ...

Je suis dans un groupe fb de commerçants, et le nombre de fois où ces gens citent des clients qui disent à leur gamin, lorsqu'ils attendent en caisse : "tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu vas de retrouver à une caisse !" est incroyable !
Le caissier (oh, pardon, au masculin, on dit "hôte de caisse" ) et la caissière semblent être la version contemporaine du "balayeur de rues" (que les gens de ma génération voyaient agité comme épouvantail à mauvais élèves) ... Pourtant, on ne connaît pas le parcours, ni le niveau d'intelligence ou de culture des gens qui exercent ces métiers !

Paty a écrit:

Il faudrait vraiment revaloriser les métiers manuels, oui, et sans attendre qu'ils le soient par le biais de ces surdiplômés qui changent de vie au bout de quelques années et se reconvertissent dans le manuel ...

Après, la crainte des parents qui poussent leurs enfants vers des études théoriques (bacs généraux, etc.) ne concerne pas tant les métiers manuels (versus les métiers qui ne le sont pas), mais les boulots mal payés et vus comme répétitifs et ne demandant pas beaucoup d'intelligence ...

Je suis dans un groupe fb de commerçants, et le nombre de fois où ces gens citent des clients qui disent à leur gamin, lorsqu'ils attendent en caisse : "tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu vas de retrouver à une caisse !" est incroyable !
Le caissier (oh, pardon, au masculin, on dit "hôte de caisse" ) et la caissière semblent être la version contemporaine du "balayeur de rues" (que les gens de ma génération voyaient agité comme épouvantail à mauvais élèves) ... Pourtant, on ne connaît pas le parcours, ni le niveau d'intelligence ou de culture des gens qui exercent ces métiers !

A une époque, il y a eu des métiers maudits, pour en citer ceux de mon époque, ils y avaient en tête, balayeurs de rues, porte-faix, employées de maison et bien d'autres, moi je répète ce que disait ma mère, il n'y a pas de sots métiers, mais de sottes personnes.
Aujourd'hui nous sommes un peu dans l'élitisme, beaucoup de parents, voient grand pour leur progéniture, et donc les métiers manuels, sont plus ou moins bannis, je dirais à tort, car quand un ébéniste crée un meuble, c'est souvent un chef d’œuvre, aujourd'hui pour pratiquer, certains métiers, tel que cuisiniers, bouchers, charcutiers traiteurs, il faut faire de longues études, entrecoupées de stages, quand tu es en panne, essaye de trouver un électricien, un plombier ou serruriers, cela va être le parcours du combattant.
Maintenant à la sortie du super marché où je faisais mes courses, j'ai lu une affiche, ce magasin recherchait un employer pour réapprovisionner les rayons, salaire SMIG, diplômes BAC, là je dis qu'on se fiche de gens.
Je pense pour ma part, certains jeunes, voudraient faire tel ou tel métier, il faut les laisser choisir, s'ils sont heureux dans ce qu'ils font.

Pour revenir à Alison, Il me semble qu'elle ne devait dormir ailleurs que dans son foyer. Alors comment peut-elle s'installer dans le studio d'Abdel ?

Depuis que Doux-Mets a menacé son éducateur, elle fait ce qu'elle veut 

[quote="lalegende2"]

Tout à fait d'accord ! Exiger un certain niveau d'études pour faire un simple métier d'exécutant, c'est trop ; de même qu'il faut rédiger une lettre de motivation pour faire le ménage, etc. On pense parfois au sens des mots qu'on emploie ? La lettre de motivation la plus franche (pour passer l'aspi dans une entreprise) serait de dire : "j'ai besoin de gagner ma vie, et suis prêt à faire tout travail soigneusement", point. Mais il faut prétendre qu'on aspire à assister l'entreprise, qu'on adore, dans son développement en garantissant la propreté des lieux, etc.

Après, aller jusqu'au bac ou au-delà, ce n'est pas négatif pour moi : d'une part, parce qu'on aura pris l'habitude d'apprendre, ce qui peut servir toute sa vie (je ne peux m'empêcher de penser à l'époque où je passais mon permis, j'avais 25 ans, et où le gars de l'auto-école m'avait dit "ah, vous êtes étudiante ? Pas besoin de cours pour le code, alors, potassez-le toute seule, vous avez l'habitude" ).
Et d'autre part, parce que ça élargit l'esprit -enfin, ça "peut élargir" l'esprit ; un diplômé qui devient balayeur par la suite aura plus de chances d'avoir une vie plus riche que son collègue qui s'est arrêté en 3e.

Shinochaz a écrit:

Luena47 a écrit:

Pour revenir à Alison, Il me semble qu'elle ne devait dormir ailleurs que dans son foyer. Alors comment peut-elle s'installer dans le studio d'Abdel ?

Depuis que Doux-Mets a menacé son éducateur, elle fait ce qu'elle veut 

Comme ça lui va bien !
___________

Mais Alison a peut-être atteint ses dix-huit ans, non ? Quelqu'un sait ? Auquel cas, elle va au foyer si elle veut ...

Professionnellement mon master "recherche" en info-com ne me sert pas à grand chose, mais c'est vrai que les méthodes utilisées pour la rédaction de mon mémoire se ressentent dans la "vie de tous les jours", déjà pour analyser l'information qui se présente à moi (y compris sur ce forum  )

Alison a déjà 22 ans.

Shinochaz a écrit:

Professionnellement mon master "recherche" en info-com ne me sert pas à grand chose, mais c'est vrai que les méthodes utilisées pour la rédaction de mon mémoire se ressentent dans la "vie de tous les jours", déjà pour analyser l'information qui se présente à moi (y compris sur ce forum  )

... et tu joins le manuel (maniement du fouet) à l'intellectuel !

Luena47 a écrit:

Alison a déjà 22 ans.

L'actrice ou le perso ???

Le perso.

Paty a écrit:

Shinochaz a écrit:

Professionnellement mon master "recherche" en info-com ne me sert pas à grand chose, mais c'est vrai que les méthodes utilisées pour la rédaction de mon mémoire se ressentent dans la "vie de tous les jours", déjà pour analyser l'information qui se présente à moi (y compris sur ce forum  )

... et tu joins le manuel (maniement du fouet) à l'intellectuel !

Ca permet de trancher dans le vif !

Maïadelsol a écrit:

Paty a écrit:

Je suis dans un groupe fb de commerçants, et le nombre de fois où ces gens citent des clients qui disent à leur gamin, lorsqu'ils attendent en caisse : "tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu vas de retrouver à une caisse !" est incroyable !
Le caissier (oh, pardon, au masculin, on dit "hôte de caisse" ) et la caissière semblent être la version contemporaine du "balayeur de rues" (que les gens de ma génération voyaient agité comme épouvantail à mauvais élèves) ... Pourtant, on ne connaît pas le parcours, ni le niveau d'intelligence ou de culture des gens qui exercent ces métiers !

Non seulement c'est ridicule, car comme tu dis, le client ne connait pas le background de la personne en caisse (surtout de nos jours où chacun sait que, même sur-diplômé, nul n'est assuré de décrocher le job correspondant à sa formation), mais c'est en plus d'une impolitesse inouïe de tenir de tels propos à voix haute !

Exact et il y a pas mal d'hotes/hotesses de caisse qui font cela en parallele de leurs etudes , j'ai chatte hier avec un jeune etudiant qui faisait cela pour payer ses etudes.

Sinon ce serait sympa de voir Sacha rendre visite à Alison. On dirait qu'ils ne se connaissent même plus alors qu'à un moment il la chouchoutait presqu'autant que Jeanne avec Mila maintenant...