Enseignement public ou privé : débat

Paty a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Mes fils sont allés dans le public en primaire. Le collège de secteur était une vrai passoire. Les gamins sortaient comme ils voulaient. Je les ai donc inscrits dans le privé à partir de la sixième et je ne l'ai pas regretté. La discipline était stricte. La cours était close et fermée par une grille, avec un concierge à l'entrée. Aucune possibilité de sécher les cours : entrée à 8 h, sortie à 17 h, pas d'échappatoire ! En outre, très peu d'absentéisme parmi le corps enseignant. C'était une école catholique et je suis athée, mais ça n'a posé aucun problème. Quelques cours d'éducation religieuse en sixième, ce qui les a informés mais pas convertis, et aucune obligation d'assister aux offices. Je ne regrette pas du tout.

Il y a autant de bonnes que de mauvaises expériences, quel que soit l'école, publique ou privée, je crois ...

Nos enfants sont allés dans le public, mais en 3e, pour des raisons d'ordre familial, mon fils se retrouvait seul jusqu'à mon retour à 20h, plusieurs jours par semaine ; et comme il avait montré, en fin de 4e, qu'il ne faisait pas correctement ses devoirs ni n'apprenait pas ses leçons, on l'a inscrit dans le privé à la rentrée, ils y avaient une étude.
Au bout de huit jours, il s'était fait un ami, ils s'invitaient mutuellement, tout semblait bien se passer. Puis trois chipies de la classe l'ont pris en grippe, et lui faisaient des coups en douce, le menaçant, s'il caftait, de "lui faire casser la g.ueule par leurs copains ... en dehors de l'établissement ! Et ces gars l'ont effectivement attendu au détour d'une rue ... sans rien lui casser, il y avait du monde en ville, mais en le menaçant.
Le pire, c'était que ces gamines avaient réussi à le "descendre" auprès des autres : du coup, même son copain de la première heure ne le regardait plus, car à cet âge-là, beaucoup d'ados suivent le troupeau, pour ne pas être eux-mêmes mis à l'index ...

Nous avons parlé avec le directeur, la prof principale, on nous a dit que nous exagérions, etc. A la fin, le gamin ne pouvait plus jouer dans la cour, il se tenait près de la porte, méfiant, et il a fini par refuser d'y aller : c'était horrible, tous les matins, de l'y emmener de force ... On a tenu jusqu'à Noël, et en janvier, on l'a réinscrit dans son ancien collège. Le principal l'a même laissé choisir dans quelle 3e il voulait aller !

Horrible, un pur cas de harcèlement, j'espère que ton fils va bien aujourd'hui...

Par expérience crois moi qu'il y a aussi du harcèlement dans le privé (même dans les classes, avec des élèves de ''bonne famille'' seulement c'est fait plus hypocritement)

Pieroforumeur a écrit:

Horrible, un pur cas de harcèlement, j'espère que ton fils va bien aujourd'hui...

Par expérience crois moi qu'il y a aussi du harcèlement dans le privé (même dans les classes, avec des élèves de ''bonne famille'' seulement c'est fait plus hypocritement)

Oh, mais il allait très bien déjà quand il était retourné dans son ancien collège, où il avait retrouvé ses copains !

Paty a écrit:

Pieroforumeur a écrit:

Horrible, un pur cas de harcèlement, j'espère que ton fils va bien aujourd'hui...

Par expérience crois moi qu'il y a aussi du harcèlement dans le privé (même dans les classes, avec des élèves de ''bonne famille'' seulement c'est fait plus hypocritement)

Oh, mais il allait très bien déjà quand il était retourné dans son ancien collège, où il avait retrouvé ses copains !

Tant mieux

Pour en revenir au sondage :

Je suis plutôt pour l'enseignement public, par principe et pour les raisons suivantes :
- nous avons en France un système d'enseignement public qui a, certes, ses défauts, mais qui évolue constamment ;
- on trouve autant d'enseignants bons et motivés dans le public que dans le privé, il n'y a pas de raison ! Ainsi que l'inverse, bien sûr ;
- je trouve important que l'enfant grandisse dans son entourage habituel et si possible, constant : dans les établissements publics de secteur, il trouvera les mêmes camarades que dans son quartier, il pourra les inviter facilement (parce qu'ils n'habitent pas à l'autre bout de la ville ou du canton) et aller chez eux.
- je trouve aussi important que l'enfant aie l'occasion de se frotter à des camarades différents de lui, car ce sera un apprentissage de la vie : bien entendu, on comptera sur l'équipe éducative pour le protéger si besoin est.

Après, pour différentes raisons, on peut avoir besoin (aménagements pratiques) ou envie (adhésion à une philosophie ou un enseignement religieux*) de mettre son enfant dans le privé, il ne faut pas se braquer sur ses principes.


*en Alsace-Moselle, il y a des cours de religions à l'école primaire publique : à chaque rentrée, les parents choisissent d'inscrire leur enfant en religion (catho, pro, et parfois musulmane -à ma connaissance, pas juive, là il faudra aller dans le privé sous ou hors contrat) ou, alternative, en morale.

Moi j'ai ete dans le public, ca s'est plutot bien passe meme si j'avais peu d'amis,  mais quand je vois que ma filleule qui est dans une ecole semi privee catholique va faire un voyage en Finlance l'an prochain avec l'ecole, je suis jaloux!  Il y a des avantages non negligeables.

Apres, etre dans le prive n'empeche pas d'etre embete ou harcele par un ou plusieurs camarades, voir mon post dans "commentez les epis au quotidien"...

likeasunshine a écrit:

Moi j'ai ete dans le public, ca s'est plutot bien passe meme si j'avais peu d'amis,  mais quand je vois que ma filleule qui est dans une ecole semi privee catholique va faire un voyage en Finlance l'an prochain avec l'ecole, je suis jaloux!  Il y a des avantages non negligeables.

Apres, etre dans le prive n'empeche pas d'etre embete ou harcele par un ou plusieurs camarades, voir mon post dans "commentez les epis au quotidien"...

Dans le public aussi, il y a des voyages scolaires ! S'ils ne sont pas plus répandus, ou aussi lointains, c'est surtout pour une question de coût : faire un voyage avec la moitié des élèves, parce que l'autre moitié ne peut pas payer, c'est moyen pour la cohésion d'une classe ...

Paty a écrit:

likeasunshine a écrit:

Moi j'ai ete dans le public, ca s'est plutot bien passe meme si j'avais peu d'amis,  mais quand je vois que ma filleule qui est dans une ecole semi privee catholique va faire un voyage en Finlance l'an prochain avec l'ecole, je suis jaloux!  Il y a des avantages non negligeables.

Apres, etre dans le prive n'empeche pas d'etre embete ou harcele par un ou plusieurs camarades, voir mon post dans "commentez les epis au quotidien"...

Dans le public aussi, il y a des voyages scolaires ! S'ils ne sont pas plus répandus, ou aussi lointains, c'est surtout pour une question de coût : faire un voyage avec la moitié des élèves, parce que l'autre moitié ne peut pas payer, c'est moyen pour la cohésion d'une classe ...

   Bien sûr: dans le collège de ma petite-fille, à chaque niveau ils font soit un séjour en montagne avec randos ou ski, ils sont près du Vercors), soit un voyage linguistique (Angleterre ou Espagne ou Italie), soit des visites de villes (Lyon, Marseille...)   Et pour que tous les élèves puissent participer, ils font des actions pour gagner de l'argent.

chéladoine a écrit:

Paty a écrit:

Dans le public aussi, il y a des voyages scolaires ! S'ils ne sont pas plus répandus, ou aussi lointains, c'est surtout pour une question de coût : faire un voyage avec la moitié des élèves, parce que l'autre moitié ne peut pas payer, c'est moyen pour la cohésion d'une classe ...

   Bien sûr: dans le collège de ma petite-fille, à chaque niveau ils font soit un séjour en montagne avec randos ou ski, ils sont près du Vercors), soit un voyage linguistique (Angleterre ou Espagne ou Italie), soit des visites de villes (Lyon, Marseille...)   Et pour que tous les élèves puissent participer, ils font des actions pour gagner de l'argent.

A ce propos, il paraît qu'ils n'ont plus le droit de faire de petits travaux pour gagner de l'argent ? Il en était question il y a une quinzaine d'années, quand mes enfants allaient encore en classe, mais je ne sais pas ce que c'est devenu ... Ils lavaient des voitures, ensachaient les achats des clients aux caisses des magasins, vendaient des gâteaux ou d'autres produits achetés en gros, etc.

(désolé, c'est HS, mais c'est un tout petit HS ...)

Je crois que c'est toujours plus ou moins interdit, mais beaucoup d'établissements tolèrent la pratique: ce sont les parents d'élèves qui gèrent ça, en partenariat avec des commerçants quelquefois: ils donnent des lots pour un loto, ou ils fournissent à prix coutant des produits (plants de fleurs ou d'aromatiques au printemps, brioches à Noël...) qui sont revendus avec  bénéfice...   Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi on avait interdit ça: je trouvais que c'était assez éducatif.

Dans le lycée de ma filleule, ils organisent des expéditions en vendanges (les élèves s'apprêtent à partir bientôt d'ailleurs) le temps de deux week-ends je crois, l'argent récolté est mis dans un pot commun qui servira à financer en partie le voyage de fin d'année, au Canada. C'est organisé par le lycée et non les parents d'élèves.
(lycée privé je précise)

chéladoine a écrit:

Je crois que c'est toujours plus ou moins interdit, mais beaucoup d'établissements tolèrent la pratique: ce sont les parents d'élèves qui gèrent ça, en partenariat avec des commerçants quelquefois: ils donnent des lots pour un loto, ou ils fournissent à prix coutant des produits (plants de fleurs ou d'aromatiques au printemps, brioches à Noël...) qui sont revendus avec  bénéfice...   Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi on avait interdit ça: je trouvais que c'était assez éducatif.

Oui, c'était (c'est ?) assez éducatif : estimer le prix d'un voyage, comprendre le travail qu'il faut effectuer pour concrétiser ce projet, éventuellement ressentir la lassitude ou la fatigue, comme dans l'exemple des vendanges que cite Fajita ci-dessus ...

Paty a écrit:

Pour en revenir au sondage :

Je suis plutôt pour l'enseignement public, par principe et pour les raisons suivantes :
- nous avons en France un système d'enseignement public qui a, certes, ses défauts, mais qui évolue constamment ;
- on trouve autant d'enseignants bons et motivés dans le public que dans le privé, il n'y a pas de raison ! Ainsi que l'inverse, bien sûr ;
- je trouve important que l'enfant grandisse dans son entourage habituel et si possible, constant : dans les établissements publics de secteur, il trouvera les mêmes camarades que dans son quartier, il pourra les inviter facilement (parce qu'ils n'habitent pas à l'autre bout de la ville ou du canton) et aller chez eux.
- je trouve aussi important que l'enfant aie l'occasion de se frotter à des camarades différents de lui, car ce sera un apprentissage de la vie : bien entendu, on comptera sur l'équipe éducative pour le protéger si besoin est.

Après, pour différentes raisons, on peut avoir besoin (aménagements pratiques) ou envie (adhésion à une philosophie ou un enseignement religieux*) de mettre son enfant dans le privé, il ne faut pas se braquer sur ses principes.


*en Alsace-Moselle, il y a des cours de religions à l'école primaire publique : à chaque rentrée, les parents choisissent d'inscrire leur enfant en religion (catho, pro, et parfois musulmane -à ma connaissance, pas juive, là il faudra aller dans le privé sous ou hors contrat) ou, alternative, en morale.

Ça, c'est valable si tu habites en ville. En campagne, Il te faut de toutes les manières emmener tes enfants en voiture chez les copains lorsqu'ils sont invités, car il est bien rare que lesdits copains habitent au bout de ton chemin !

Paty a écrit:

chéladoine a écrit:

   Bien sûr: dans le collège de ma petite-fille, à chaque niveau ils font soit un séjour en montagne avec randos ou ski, ils sont près du Vercors), soit un voyage linguistique (Angleterre ou Espagne ou Italie), soit des visites de villes (Lyon, Marseille...)   Et pour que tous les élèves puissent participer, ils font des actions pour gagner de l'argent.

A ce propos, il paraît qu'ils n'ont plus le droit de faire de petits travaux pour gagner de l'argent ? Il en était question il y a une quinzaine d'années, quand mes enfants allaient encore en classe, mais je ne sais pas ce que c'est devenu ... Ils lavaient des voitures, ensachaient les achats des clients aux caisses des magasins, vendaient des gâteaux ou d'autres produits achetés en gros, etc.

(désolé, c'est HS, mais c'est un tout petit HS ...)

Je vois encore régulièrement des stands de gâteaux faits à la maison s'installer sur le marché afin de financer un voyage. Ils sont tenus par les enfants, mais il est vrai qu'un adulte est toujours présent à leurs côtés.

Maïadelsol a écrit:

Paty a écrit:

Pour en revenir au sondage :

Je suis plutôt pour l'enseignement public, par principe et pour les raisons suivantes :
- nous avons en France un système d'enseignement public qui a, certes, ses défauts, mais qui évolue constamment ;
- on trouve autant d'enseignants bons et motivés dans le public que dans le privé, il n'y a pas de raison ! Ainsi que l'inverse, bien sûr ;
- je trouve important que l'enfant grandisse dans son entourage habituel et si possible, constant : dans les établissements publics de secteur, il trouvera les mêmes camarades que dans son quartier, il pourra les inviter facilement (parce qu'ils n'habitent pas à l'autre bout de la ville ou du canton) et aller chez eux.
- je trouve aussi important que l'enfant aie l'occasion de se frotter à des camarades différents de lui, car ce sera un apprentissage de la vie : bien entendu, on comptera sur l'équipe éducative pour le protéger si besoin est.

Après, pour différentes raisons, on peut avoir besoin (aménagements pratiques) ou envie (adhésion à une philosophie ou un enseignement religieux*) de mettre son enfant dans le privé, il ne faut pas se braquer sur ses principes.


*en Alsace-Moselle, il y a des cours de religions à l'école primaire publique : à chaque rentrée, les parents choisissent d'inscrire leur enfant en religion (catho, pro, et parfois musulmane -à ma connaissance, pas juive, là il faudra aller dans le privé sous ou hors contrat) ou, alternative, en morale.

Ça, c'est valable si tu habites en ville. En campagne, Il te faut de toutes les manières emmener tes enfants en voiture chez les copains lorsqu'ils sont invités, car il est bien rare que lesdits copains habitent au bout de ton chemin !

Tiens, oui ! J'avais en tête la ville moyenne où nous habitions quand nos enfants allaient à l'école, où, effectivement, leurs camarades habitaient à proximité !
Mais la campagne dont tu parles, c'est quand l'habitat est dispersé ... pour peu qu'on habite un village, il y aura au moins une partie des camarades d'école qui vivront dans le même village (les autres vivant dans les villages voisins, comme c'est souvent le cas en cas de regroupements scolaires).

Paty a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Ça, c'est valable si tu habites en ville. En campagne, Il te faut de toutes les manières emmener tes enfants en voiture chez les copains lorsqu'ils sont invités, car il est bien rare que lesdits copains habitent au bout de ton chemin !

Tiens, oui ! J'avais en tête la ville moyenne où nous habitions quand nos enfants allaient à l'école, où, effectivement, leurs camarades habitaient à proximité !
Mais la campagne dont tu parles, c'est quand l'habitat est dispersé ... pour peu qu'on habite un village, il y aura au moins une partie des camarades d'école qui vivront dans le même village (les autres vivant dans les villages voisins, comme c'est souvent le cas en cas de regroupements scolaires).

C'était mon cas. Lorsque je mentionnais hier les filles des voisins qui allaient à la même école que mes fils, il s'agissait en fait de la voisine de ma mère, qui se trouve être ma meilleure amie, mais qui habitait tout de même... à quinze kilomètres de chez moi !

Paty a écrit:

Il y a autant de bonnes que de mauvaises expériences, quel que soit l'école, publique ou privée, je crois ...

Nos enfants sont allés dans le public, mais en 3e, pour des raisons d'ordre familial, mon fils se retrouvait seul jusqu'à mon retour à 20h, plusieurs jours par semaine ; et comme il avait montré, en fin de 4e, qu'il ne faisait pas correctement ses devoirs ni n'apprenait pas ses leçons, on l'a inscrit dans le privé à la rentrée, ils y avaient une étude.
Au bout de huit jours, il s'était fait un ami, ils s'invitaient mutuellement, tout semblait bien se passer. Puis trois chipies de la classe l'ont pris en grippe, et lui faisaient des coups en douce, le menaçant, s'il caftait, de "lui faire casser la g.ueule par leurs copains ... en dehors de l'établissement ! Et ces gars l'ont effectivement attendu au détour d'une rue ... sans rien lui casser, il y avait du monde en ville, mais en le menaçant.
Le pire, c'était que ces gamines avaient réussi à le "descendre" auprès des autres : du coup, même son copain de la première heure ne le regardait plus, car à cet âge-là, beaucoup d'ados suivent le troupeau, pour ne pas être eux-mêmes mis à l'index ...

Nous avons parlé avec le directeur, la prof principale, on nous a dit que nous exagérions, etc. A la fin, le gamin ne pouvait plus jouer dans la cour, il se tenait près de la porte, méfiant, et il a fini par refuser d'y aller : c'était horrible, tous les matins, de l'y emmener de force ... On a tenu jusqu'à Noël, et en janvier, on l'a réinscrit dans son ancien collège. Le principal l'a même laissé choisir dans quelle 3e il voulait aller !

Horrible !

fajita3 a écrit:

Dans le lycée de ma filleule, ils organisent des expéditions en vendanges (les élèves s'apprêtent à partir bientôt d'ailleurs) le temps de deux week-ends je crois, l'argent récolté est mis dans un pot commun qui servira à financer en partie le voyage de fin d'année, au Canada. C'est organisé par le lycée et non les parents d'élèves.
(lycée privé je précise)

quelle excellente initiative !

Sans forcément avoir un avis tranché sur le choix entre public et privé, je m'étonne quand même que tout le monde dans la série soit en faveur de l'option école privée (y compris JP, qui apparemment n'en fait qu'une histoire d'ego). Pourtant il y a des questions qui méritent d'être posées:
-Financièrement, Samia pourra-t-elle tenir la longueur? Pour l'instant ça marche pour elle, mais les prochaines années?

Et comment cela a déjà été souligné:
-Changer d'école garantit-il vraiment que Lucie n'aura pas de nouveau "bourreau" dans la nouvelle école?
-Est-ce vraiment envoyer un bon signal que de partir au premier problème venu, sans essayer de l'affronter?
-Au passage je trouve aussi que l'école publique est un peu dépréciée, ça me gêne un peu.

Paty a écrit:

Pour en revenir au sondage :

Je suis plutôt pour l'enseignement public, par principe et pour les raisons suivantes :
- nous avons en France un système d'enseignement public qui a, certes, ses défauts, mais qui évolue constamment ;
- on trouve autant d'enseignants bons et motivés dans le public que dans le privé, il n'y a pas de raison ! Ainsi que l'inverse, bien sûr ;
- je trouve important que l'enfant grandisse dans son entourage habituel et si possible, constant : dans les établissements publics de secteur, il trouvera les mêmes camarades que dans son quartier, il pourra les inviter facilement (parce qu'ils n'habitent pas à l'autre bout de la ville ou du canton) et aller chez eux.
- je trouve aussi important que l'enfant aie l'occasion de se frotter à des camarades différents de lui, car ce sera un apprentissage de la vie : bien entendu, on comptera sur l'équipe éducative pour le protéger si besoin est.

Après, pour différentes raisons, on peut avoir besoin (aménagements pratiques) ou envie (adhésion à une philosophie ou un enseignement religieux*) de mettre son enfant dans le privé, il ne faut pas se braquer sur ses principes.


*en Alsace-Moselle, il y a des cours de religions à l'école primaire publique : à chaque rentrée, les parents choisissent d'inscrire leur enfant en religion (catho, pro, et parfois musulmane -à ma connaissance, pas juive, là il faudra aller dans le privé sous ou hors contrat) ou, alternative, en morale.

je suis 200 % Public
100 % par convictions
et les 100 autres % c'est par la comparaison de mon expérience professionnelle en école privée et en public
Et pour une fois je ne débattrai pas sur ce sujet, car c'est un des rares sujets de société où je suis très très con et incapable d'écouter les points de vue des autres 
On a tous ses points faibles