Intrigue ME TOO # Balance ton porc

Tu ne vois que le mauvais côté là

Maïadelsol a écrit:

Je dois dire que, moi aussi, ce mouvement m'exaspère. Je le trouve outrancier. Autant je peux comprendre qu'on soit en souffrance après une réelle agression (sexuelle ou non) avec violence, autant j'ai du mal avec ces gémissements pour une parole de travers ou un regard en biais.

Et je suis désolée, mais attention aussi à ne pas provoquer sa propre mésaventure. J'ai encore en mémoire l'histoire de Georges Tronc et de son assistante. La nana porte plainte pour agression sexuelle. Mais qu'avait-elle besoin de se faire masser les pieds par son patron ??? Attention, il faut faire la part des choses : le vrai harcèlement au travail, ça existe aussi et c'est inexcusable. Mais qui, parmi vous, s'est déjà fait masser les pieds par son patron ? C'est comme ces starlettes qui couchent pour avoir un rôle et ensuite, des décennies plus tard, crient au viol !

D'autre part, les accusations erronées, vengeresses, malveillantes, ça n'existe pas que dans PBLV ou dans "Les risques du métier" (très beau film d'André Cayatte avec Jacques Brel). Il y a eu l'affaire d'Outreau, comme l'a rappelé Joséphine, mais pas que ! Pierre Palmade récemment, une britannique condamnée à de la prison ferme pour une fausse accusation de ce type. Et également l'affaire Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison et finalement innocenté après sept ans de détention, lorsque son accusatrice de quatorze ans a avoué avoir menti... Et sans doute bien d'autres...

Donc ce truc "Meetoo", pour moi c'est malsain et lâche.

J'ai l'impression que dans MeToo, tu ne vois que les dérives.
Au départ, c'était un site où des personnes ont raconté anonymement des agressions qu'elles avaient subies, , et sans donner le moindre élément permettant d'identifier l'agresseur. Elles échangeaient les unes avec les autres et se sentaient réconfortées d'avoir réussi à en parler (comme Juliette sur ce forum d'ailleurs) et de constater que tant d'autres personnes avaient vécu des faits semblables. A l'époque, j'ai lu un peu ce site et c'était, je pense, tout à fait salutaire pour les personnes en question, et pour que d'autres, en les lisant, comprennent ce qui peut se produire (notamment le fait que la victime n'ose rien dire).
Ensuite, il y a l'aspect débat public. Et là, évidemment, il y a plein de dérapages dans tous les sens. Je dis "évidemment" parce que les médias adorant faire du buzz, on favorise les paroles polémiques, les propos extravagants, etc.
Quant aux personnes qui dénoncent quelqu'un sans porter plainte, ou avant de porter plainte, je dois dire que j'ai du mal moi aussi.
Je me dis juste que si les faits sont prescrits, et si la victime sait que l'agresseur risque de recommencer, que faire ? Se taire ? Je ne trouve pas cette question simple.

Maïadelsol a écrit:

Je dois dire que, moi aussi, ce mouvement m'exaspère. Je le trouve outrancier. Autant je peux comprendre qu'on soit en souffrance après une réelle agression (sexuelle ou non) avec violence, autant j'ai du mal avec ces gémissements pour une parole de travers ou un regard en biais.

Et je suis désolée, mais attention aussi à ne pas provoquer sa propre mésaventure. J'ai encore en mémoire l'histoire de Georges Tronc et de son assistante. La nana porte plainte pour agression sexuelle. Mais qu'avait-elle besoin de se faire masser les pieds par son patron ??? Attention, il faut faire la part des choses : le vrai harcèlement au travail, ça existe aussi et c'est inexcusable. Mais qui, parmi vous, s'est déjà fait masser les pieds par son patron ? C'est comme ces starlettes qui couchent pour avoir un rôle et ensuite, des décennies plus tard, crient au viol !

D'autre part, les accusations erronées, vengeresses, malveillantes, ça n'existe pas que dans PBLV ou dans "Les risques du métier" (très beau film d'André Cayatte avec Jacques Brel). Il y a eu l'affaire d'Outreau, comme l'a rappelé Joséphine, mais pas que ! Pierre Palmade récemment, une britannique condamnée à de la prison ferme pour une fausse accusation de ce type. Et également l'affaire Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison et finalement innocenté après sept ans de détention, lorsque son accusatrice de quatorze ans a avoué avoir menti... Et sans doute bien d'autres...

Donc ce truc "Meetoo", pour moi c'est malsain et lâche.

  Mais  le harcèlement commençait déjà là! G Tronc était un fétichiste du pied et faisait du chantage pour qu'elle lui laisse manipuler ses pieds... puis le reste.  enfin, c'est ce que j'ai compris.

ailebrune a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Je dois dire que, moi aussi, ce mouvement m'exaspère. Je le trouve outrancier. Autant je peux comprendre qu'on soit en souffrance après une réelle agression (sexuelle ou non) avec violence, autant j'ai du mal avec ces gémissements pour une parole de travers ou un regard en biais.

Et je suis désolée, mais attention aussi à ne pas provoquer sa propre mésaventure. J'ai encore en mémoire l'histoire de Georges Tronc et de son assistante. La nana porte plainte pour agression sexuelle. Mais qu'avait-elle besoin de se faire masser les pieds par son patron ??? Attention, il faut faire la part des choses : le vrai harcèlement au travail, ça existe aussi et c'est inexcusable. Mais qui, parmi vous, s'est déjà fait masser les pieds par son patron ? C'est comme ces starlettes qui couchent pour avoir un rôle et ensuite, des décennies plus tard, crient au viol !

D'autre part, les accusations erronées, vengeresses, malveillantes, ça n'existe pas que dans PBLV ou dans "Les risques du métier" (très beau film d'André Cayatte avec Jacques Brel). Il y a eu l'affaire d'Outreau, comme l'a rappelé Joséphine, mais pas que ! Pierre Palmade récemment, une britannique condamnée à de la prison ferme pour une fausse accusation de ce type. Et également l'affaire Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison et finalement innocenté après sept ans de détention, lorsque son accusatrice de quatorze ans a avoué avoir menti... Et sans doute bien d'autres...

Donc ce truc "Meetoo", pour moi c'est malsain et lâche.

J'ai l'impression que dans MeToo, tu ne vois que les dérives.
Au départ, c'était un site où des personnes ont raconté anonymement des agressions qu'elles avaient subies, , et sans donner le moindre élément permettant d'identifier l'agresseur. Elles échangeaient les unes avec les autres et se sentaient réconfortées d'avoir réussi à en parler (comme Juliette sur ce forum d'ailleurs) et de constater que tant d'autres personnes avaient vécu des faits semblables. A l'époque, j'ai lu un peu ce site et c'était, je pense, tout à fait salutaire pour les personnes en question, et pour que d'autres, en les lisant, comprennent ce qui peut se produire (notamment le fait que la victime n'ose rien dire).
Ensuite, il y a l'aspect débat public. Et là, évidemment, il y a plein de dérapages dans tous les sens. Je dis "évidemment" parce que les médias adorant faire du buzz, on favorise les paroles polémiques, les propos extravagants, etc.
Quant aux personnes qui dénoncent quelqu'un sans porter plainte, ou avant de porter plainte, je dois dire que j'ai du mal moi aussi.
Je me dis juste que si les faits sont prescrits, et si la victime sait que l'agresseur risque de recommencer, que faire ? Se taire ? Je ne trouve pas cette question simple.

ailebrune a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Donc ce truc "Meetoo", pour moi c'est malsain et lâche.

J'ai l'impression que dans MeToo, tu ne vois que les dérives.


Je me dis juste que si les faits sont prescrits, et si la victime sait que l'agresseur risque de recommencer, que faire ? Se taire ? Je ne trouve pas cette question simple.

Je pense que c'est toi Ailebrune qui avait donné les chiffres, mais pour une plainte qui s'est avérée être fausse au final, combien de réelles et surtout, combien de vraies agressions sans que la victime ne porte plainte?? 

Et pour ce qui est de parler, le "Y a qu'à", ben non, ce n'est pas si simple.. Il y a quelques temps, j'avais d'ailleurs lu une phrase qui exprimait parfaitement mon ressenti quant à la parole de victimes: 

"Don't ask why so many women didn't speak up sooner. Ask what's wrong with our society - and us - that they didn't feel they could."


Pour ceux qui aiment les séries, je vous conseille d'ailleurs 'The Morning show', produite par Apple; qui traite assez bien cette période de post 'me too' , les différentes formes de harcèlement que peut ressentir une victime, et que tout n'est pas si simple quant à en parler ou non..

Tu sais Flora, il y en a qui ne comprennent pas l'anglais...

chéladoine a écrit:

Tu sais Flora, il y en a qui ne comprennent pas l'anglais...

Google traduction est ton ami

ailebrune a écrit:

si la victime sait que l'agresseur risque de recommencer, que faire ? Se taire ?

Même motif pour les rackets, agressions avec violence ou harcèlement...

Flora24 a écrit:

ailebrune a écrit:

J'ai l'impression que dans MeToo, tu ne vois que les dérives.


Je me dis juste que si les faits sont prescrits, et si la victime sait que l'agresseur risque de recommencer, que faire ? Se taire ? Je ne trouve pas cette question simple.

Je pense que c'est toi Ailebrune qui avait donné les chiffres, mais pour une plainte qui s'est avérée être fausse au final, combien de réelles et surtout, combien de vraies agressions sans que la victime ne porte plainte?? 

Et pour ce qui est de parler, le "Y a qu'à", ben non, ce n'est pas si simple.. Il y a quelques temps, j'avais d'ailleurs lu une phrase qui exprimait parfaitement mon ressenti quant à la parole de victimes: 

"Don't ask why so many women didn't speak up sooner. Ask what's wrong with our society - and us - that they didn't feel they could."


Pour ceux qui aiment les séries, je vous conseille d'ailleurs 'The Morning show', produite par Apple; qui traite assez bien cette période de post 'me too' , les différentes formes de harcèlement que peut ressentir une victime, et que tout n'est pas si simple quant à en parler ou non..

Pour toute autre circonstance (accident de voiture mortel, viol, agression, assassinat, maltraitance sur enfant...) j'entends toujours dire que c'est un cas de trop. Eh bien là, c'est pareil. Une seule vie détruite par une fausse accusation de viol, c'est une de trop...

Maïadelsol a écrit:

Pour toute autre circonstance (accident de voiture mortel, viol, agression, assassinat, maltraitance sur enfant...) j'entends toujours dire que c'est un cas de trop. Eh bien là, c'est pareil. Une seule vie détruite par une fausse accusation de viol, c'est une de trop...

Ah mais je suis archi d'accord avec toi !
Une fausse accusation de ce genre est d'une extrême gravité.

Marre de cette guéguerre entre hommes et femmes, ça amène vraiment un climat délétère dans la société qui n'a vraiment pas besoin de ça étant donné tout ce qui va déjà mal ! Si les hommes ne peuvent plus aborder les femmes et que, par ailleurs, ces dernières s'obstinent à ne pas vouloir aborder les mecs (car, soit disant, cela ne se fait pas, la bonne excuse !), les gens font comment pour se rencontrer et les couples pour se former ? C'est quoi le but de tout ça : que les hommes et les femmes n'aient plus aucun contact entre eux et que tout le monde devienne homo ? Parce qu'on en prend bien le chemin là ! Je n'ai rien contre les homos du moment que c'est une orientation naturelle et désirée, mais si tout le monde devait le devenir par défaut ce serait du grand n'importe quoi ! On vit vraiment une époque pesante et déprimante, pas étonnant qu'il y ait de plus en plus de suicides ! A quand une société plus apaisée ? Si ça continue, je vais m'en aller vivre à la campagne pour fuir ce monde déprimant et tenir compagnie à tous ces vieux qui y sont si seuls et délaissés !

martingale a écrit:

Marre de cette guéguerre entre hommes et femmes, ça amène vraiment un climat délétère dans la société qui n'a vraiment pas besoin de ça étant donné tout ce qui va déjà mal ! Si les hommes ne peuvent plus aborder les femmes et que, par ailleurs, ces dernières s'obstinent à ne pas vouloir aborder les mecs (car, soit disant, cela ne se fait pas, la bonne excuse !), les gens font comment pour se rencontrer et les couples pour se former ? C'est quoi le but de tout ça : que les hommes et les femmes n'aient plus aucun contact entre eux et que tout le monde devienne homo ? Parce qu'on en prend bien le chemin là ! Je n'ai rien contre les homos du moment que c'est une orientation naturelle et désirée, mais si tout le monde devait le devenir par défaut ce serait du grand n'importe quoi ! On vit vraiment une époque pesante et déprimante, pas étonnant qu'il y ait de plus en plus de suicides ! A quand une société plus apaisée ? Si ça continue, je vais m'en aller vivre à la campagne pour fuir ce monde déprimant et tenir compagnie à tous ces vieux qui y sont si seuls et délaissés !

Bonjour Martingale, et bienvenue sur ce forum !

Beaucoup de choses différentes dans ton post ... donc :

Oui, il y a un climat délétère dans la société, mais ... heureusement pas tout le temps ni partout ! Ceci dit, ce n'est pas la faute des victimes, mais bien celle des harceleurs ou violeurs, non ? Et je suis d'accord, faut que ça cesse !
Ce n'est pas une fausse excuse : certaines sont timides -comme peuvent l'être les hommes- mais beaucoup redoutent d'être mal jugées : eh oui, l'idée qu'une femme qui aborde un homme est une chaudasse, voire une sa.lope traîne encore par ci par là !
On ne peut pas devenir homo "par défaut" si on n'est pas attiré par quelqu'un du même sexe ! Et tu suppose qu'il y a "un but derrière tout ça" : mais QUI aurait ce but ? Dans quel intérêt ?

Pesante et déprimante peut-être, mais du fait même de ses richesses et possibilités ! Je m'explique : dans la société traditionnelle (quelle qu'elle soit), chacun a sa place déterminée, la connaît, peut s'en extraire mais en connaît les risques ; tout le corps social partage en général des règles précises, religieuses par exemple. Pour y vivre peinard, on peut s'y conformer, et on jouit de l'approbation générale. Dans la société contemporaine, nous avons appris à douter de tout -ce qui, en soi, n'est pas un mal- mais ça rend notre position beaucoup plus incertaine, et difficile à vivre parfois.
De quelle campagne parles-tu ? Attention à ne pas l'idéaliser ...

Merci de me souhaiter la bienvenue Paty !

Surtout en ville en effet (à la campagne il n'y a plus grand monde en même temps, à part des vieux esseulés, donc je ne l'idéalise pas non plus pour le coup), et ce n'est pas qu'une question de violeurs et de harceleurs car c'est toute la gente masculine (et féminine dirais-je même aussi, par ricochet, même si la chose est bien sûr niée) qui pâtit de cette ambiance pourrie, où les hommes doivent toujours être sur le qui-vive et marcher sur des œufs dans leur manière de parler et de se comporter vis-à-vis de la gente féminine. Quand on voit ce pauvre Nathan s'attraper une volée de bois vert par sa cousine (que je n'ai jamais appréciée avec son côté donneuse de leçons, Djawad a bien fait de la quitter) juste parce qu'il a osé (le monstrueux pervers !) regarder une belle fille, on prend pleinement connaissance de la dérive puritaine et de la régression qui est en train de s'opérer dans la société (à croire qu'on a fait mai 68 pour rien !). Et qu'on ne me dise pas que PBLV invente ou exagère, c'est une fiction tout ce qu'il y a de plus réaliste (malgré les invraisemblances fréquentes qu'elle peut comporter par ailleurs mais qui concernent plutôt des détails) ! Bien sûr, je ne cautionne évidemment pas le viol ni le harcèlement quand ça en est et je n'ai aucune sympathie pour des types comme ce Baron (avec en plus le facteur aggravant du grand écart d'âge avec ses victimes, qui ont l'âge d'être sa fille).

Voilà un premier jet, je ne veux pas trop en mettre d'un coup pour ne pas flooder.

martingale a écrit:

Merci de me souhaiter la bienvenue Paty !

Surtout en ville en effet (à la campagne il n'y a plus grand monde en même temps, à part des vieux esseulés, donc je ne l'idéalise pas non plus pour le coup), et ce n'est pas qu'une question de violeurs et de harceleurs car c'est toute la gente masculine (et féminine dirais-je même aussi, par ricochet, même si la chose est bien sûr niée) qui pâtit de cette ambiance pourrie, où les hommes doivent toujours être sur le qui-vive et marcher sur des œufs dans leur manière de parler et de se comporter vis-à-vis de la gente féminine. Quand on voit ce pauvre Nathan s'attraper une volée de bois vert par sa cousine (que je n'ai jamais appréciée avec son côté donneuse de leçons, Djawad a bien fait de la quitter) juste parce qu'il a osé (le monstrueux pervers !) regarder une belle fille, on prend pleinement connaissance de la dérive puritaine et de la régression qui est en train de s'opérer dans la société (à croire qu'on a fait mai 68 pour rien !). Et qu'on ne me dise pas que PBLV invente ou exagère, c'est une fiction tout ce qu'il y a de plus réaliste (malgré les invraisemblances fréquentes qu'elle peut comporter par ailleurs mais qui concernent plutôt des détails) ! Bien sûr, je ne cautionne évidemment pas le viol ni le harcèlement quand ça en est et je n'ai aucune sympathie pour des types comme ce Baron (avec en plus le facteur aggravant du grand écart d'âge avec ses victimes, qui ont l'âge d'être sa fille).

Voilà un premier jet, je ne veux pas trop en mettre d'un coup pour ne pas flooder.

Bienvenue à toi.  

Bon, concernant la campagne, il me semble que tu caricatures allègrement ! J'habite en pleine campagne, dans une propriété très isolée. Or, si ne suis plus vraiment jeune, je ne me qualifierais pas de "vieille esseulée" puisque, bien qu'ayant atteint l'âge canonique de 67 ans, j'ai une vie sociale extrêmement bien remplie. L'habitat est très dispersé dans ma région et la plupart des personnes de mon entourage vivent comme moi, souvent par choix, mais ne sont en aucun cas des abandonnés de la société, quel que soit leur âge !

Cela étant dit, je suis globalement d'accord avec l'ensemble de ton propos.