Lola Corcel (par Marie Mallia)

La conscience écologique de Lola peut paraitre soudaine et exagérée, mais je trouve que son discours est assez convaincant et ça peut faire réfléchir.  Et comme en plus, j'aime sa voix "un peu rauque" moi aussi, ça doit aider

kazen a écrit:

Interview : PBLV - L'arbre de Lola

intrigue piss and love

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kazen a écrit:

La conscience écologique de Lola peut paraitre soudaine et exagérée, mais je trouve que son discours est assez convaincant et ça peut faire réfléchir.  Et comme en plus, j'aime sa voix "un peu rauque" moi aussi, ça doit aider

moi aussi je l' aime bien. D' ailleurs, c' est la seule dans les ados. Je la trouve très crédible dans son rôle d' écolo.

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Danton Q a écrit:

intrigue piss and love

Un petit clin d'oeil à Idefix qui est contre l'abattage ou l'arrachage des arbres

Pour ceux que ça intéresse le making of de l'arbre de Lola: Arbre-de-lola-le-making-of

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Danton Q a écrit:

intrigue piss and love

Qu'elle appelle Lalanne

bonus

https://www.france.tv/france-3/plus-belle-la-vie/plus-belle-la-vie-saison-17/2413135-podcast-20-avis-de-tempete.html

L'actrice qui joue Lola a réellement vécu 3 jours et 2 nuits dans l'arbre afin de ressentir ce que Lola pouvait vivre, se mettre à sa place et pouvoir mieux en parler.
https://www.france.tv/france-3/plus-belle-la-vie/plus-belle-la-vie-saison-17/2437371-l-incroyable-experience-de-marie-mallia-lola-dans-un-arbre.html?fbclid=IwAR1YHZRUut3nWpzi3jMlzuBq1Pwhc3drdNuLLpjYgXLrm9VzJ-U-CyMWFsI

Intéressant!!! Bravo à elle, en effet!

à elle !

L'intrigue de l'arbre de Lola est surement terminée et finalement la marie et GTS y trouve son compte.

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ailebrune a écrit:

Lola , vierge, sainte et martyr. On a eu en effet, une séquence qui illustre tout à fait la place de l'écologie dans l'imaginaire , celui d'une nouvelle religion. Ce qui a été très juste aussi à mon avis, c'est la réaction des adultes face à Lola , en les personnes de Claire (ça nous rajeunit) , de Céline (elle est formidable cette petite ou équivalent) , Vincent qui parle à Emma en lui parlant de sa génération plus lucide ou plus courageuse (ou équivalent) , Franck qui parle du courage de Noé.  Et bien sûr, les opposants à Lola sont les méchants ou les fripouilles. D'ailleurs , Lola n'a pas de motivation écologique initiale à proprement parler dans cette séquence : elle veut protéger cet arbre parce qu'il la réconforte. L'arbre est pour elle une sorte de doudou . L'écologie est le fantasme du retour à l'enfance et à l'innocence.

Une réflexion de Platon :
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne connaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là le début de la tyrannie.

Ouais ouais... N'empêche que l'écologie n'est pas un souci imaginaire, et que les arbres sont très concrètement nécessaires à la survie de notre espèce, et des autres espèces aussi d'ailleurs.
Alors c'est vrai que le scénario était très symbolique et binaire, avec des gentils et des méchants, mais c'était quand même une belle histoire, un peu conte de fée mais rafraichissant.
 Et quant aux conflits de générations décrits par Platon, je pense au contraire que l'intelligence et la sagesse ne sont pas l'apanage des générations vieillissantes: il y a des inconscients et des visionnaires de tous les âges, selon mon expérience.

Tout à fait d'accord, chéladoine. L'écologie n'est pas un souci imaginaire. Raison de plus pour ne pas la laisser entre les mains de prétendus écolos et de PBLV. 
Platon ne dit pas que la sagesse est l'apanage des générations vieillissantes : il décrit une situation de lâcheté et de démission, ce qui n'est pas un problème nouveau.
Moralité; vive Platon, vive les arbres et gaffe aux gourous de tous poils.

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chéladoine a écrit:

Ouais ouais... N'empêche que l'écologie n'est pas un souci imaginaire, et que les arbres sont très concrètement nécessaires à la survie de notre espèce, et des autres espèces aussi d'ailleurs.
Alors c'est vrai que le scénario était très symbolique et binaire, avec des gentils et des méchants, mais c'était quand même une belle histoire, un peu conte de fée mais rafraichissant.
 Et quant aux conflits de générations décrits par Platon, je pense au contraire que l'intelligence et la sagesse ne sont pas l'apanage des générations vieillissantes: il y a des inconscients et des visionnaires de tous les âges, selon mon expérience.

raylen a écrit:

Lola , vierge, sainte et martyr. On a eu en effet, une séquence qui illustre tout à fait la place de l'écologie dans l'imaginaire , celui d'une nouvelle religion. Ce qui a été très juste aussi à mon avis, c'est la réaction des adultes face à Lola , en les personnes de Claire (ça nous rajeunit) , de Céline (elle est formidable cette petite ou équivalent) , Vincent qui parle à Emma en lui parlant de sa génération plus lucide ou plus courageuse (ou équivalent) , Franck qui parle du courage de Noé.  Et bien sûr, les opposants à Lola sont les méchants ou les fripouilles. D'ailleurs , Lola n'a pas de motivation écologique initiale à proprement parler dans cette séquence : elle veut protéger cet arbre parce qu'il la réconforte. L'arbre est pour elle une sorte de doudou . L'écologie est le fantasme du retour à l'enfance et à l'innocence.

Une réflexion de Platon :
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne connaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là le début de la tyrannie.

Pourquoi écris-tu ceci en réponse à l'article où j'applaudis l'actrice (et non le personnage) ?

chéladoine a écrit:

Ouais ouais... N'empêche que l'écologie n'est pas un souci imaginaire, et que les arbres sont très concrètement nécessaires à la survie de notre espèce, et des autres espèces aussi d'ailleurs.
Alors c'est vrai que le scénario était très symbolique et binaire, avec des gentils et des méchants, mais c'était quand même une belle histoire, un peu conte de fée mais rafraichissant.
 Et quant aux conflits de générations décrits par Platon, je pense au contraire que l'intelligence et la sagesse ne sont pas l'apanage des générations vieillissantes: il y a des inconscients et des visionnaires de tous les âges, selon mon expérience.

raylen a écrit:

Tout à fait d'accord, chéladoine. L'écologie n'est pas un souci imaginaire. Raison de plus pour ne pas la laisser entre les mains de prétendus écolos et de PBLV. 
Platon ne dit pas que la sagesse est l'apanage des générations vieillissantes : il décrit une situation de lâcheté et de démission, ce qui n'est pas un problème nouveau.
Moralité; vive Platon, vive les arbres et gaffe aux gourous de tous poils.

Le scénario est en effet symbolique et binaire. Comme Cheladoine, j'en ai apprécié le côté conte de fée, un peu la jeune fille et son arbre. Pour moi, c'est plutôt une sorte d'épreuve initiatique (affronter une grosse difficulté, combattre ses peurs, découvrir force et courage, gagner l'amour...)
Sur le plan de l'environnement, les arbres sont importants mais je ne trouve pas l'aspect environnemental bien abordé. En partie pour les raisons que tu indiques, Raylen, mais pas seulement.
J'observe surtout que ça fait un paquet d'années que les adultes misent sur les générations plus jeunes dans ce domaine. En les gavant au passage de propos super anxiogènes sur leur absence d'avenir pour cause de catastrophe. C'est aux adultes d'agir d'abord. Et depuis longtemps. Et sérieusement.

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ailebrune a écrit:

Pourquoi écris-tu ceci en réponse à l'article où j'applaudis l'actrice (et non le personnage) ?

J'ai réagi au travail de préparation de la comédienne présenté comme une épreuve et qui signifie que le personnage traverse une épreuve. Ce qui m'amène à répondre à ton commentaire suivant : il n'y a aucune difficulté à ce que fait Lola ou l'équivalent que l'on peut trouver hors fiction. Elle n'a rien à craindre de la police, rien à craindre des adultes, n'a pas à chercher comment se nourrir, et cerise sur le gâteau, elle rate les cours. Ca rappelle quelqu'un. D'ailleurs, l'un des participants , le frère de Lola je crois, a l'honnêteté de reconnaître que rater les cours fait aussi partie des motivations.
D'accord avec toi sur le fait que les adultes se défaussent sur la nouvelle génération. La réplique de Vincent à Emma en est l'illustration. En attendant, si les parents veulent éduquer leurs enfants à l'écologie, qu'ils arrêtent de leur acheter des portables et les envoient en classe. Je suis enthousiaste de savoir que Thomas Pesquet va observer des blobs dans l'espace et y associe des classes qui peuvent mener la même expérience en parallèle sur terre.

raylen a écrit:

J'ai réagi au travail de préparation de la comédienne présenté comme une épreuve et qui signifie que le personnage traverse une épreuve. Ce qui m'amène à répondre à ton commentaire suivant : il n'y a aucune difficulté à ce que fait Lola ou l'équivalent que l'on peut trouver hors fiction. Elle n'a rien à craindre de la police, rien à craindre des adultes, n'a pas à chercher comment se nourrir, et cerise sur le gâteau, elle rate les cours. Ca rappelle quelqu'un. D'ailleurs, l'un des participants , le frère de Lola je crois, a l'honnêteté de reconnaître que rater les cours fait aussi partie des motivations.
D'accord avec toi sur le fait que les adultes se défaussent sur la nouvelle génération. La réplique de Vincent à Emma en est l'illustration. En attendant, si les parents veulent éduquer leurs enfants à l'écologie, qu'ils arrêtent de leur acheter des portables et les envoient en classe. Je suis enthousiaste de savoir que Thomas Pesquet va observer des blobs dans l'espace et y associe des classes qui peuvent mener la même expérience en parallèle sur terre.

OK. Je trouve quand même que c'est une épreuve que de passer des jours et des nuits perchée sur une plate-forme en bois très en hauteur (notamment parce que je suis particulièrement sujette au vertige), dans des conditions plutôt inconfortables.  Et d'y rester en plein orage, là pour le coup, c'est carrément dangereux. Et je ne suis pas sûre qu'on puisse dire qu'elle n'a rien à craindre de la police. Ce n'est pas ce qu'elle ressent en tout cas. C'est pourquoi je parlais d'épreuve initiatique. C'est cet aspect-là qui me plaît dans cette histoire.
Je me réjouis aussi de l'engouement suscité par l'aventure de Pesquet, et son parcours d'une manière générale.

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chéladoine a écrit:

Ouais ouais... N'empêche que l'écologie n'est pas un souci imaginaire, et que les arbres sont très concrètement nécessaires à la survie de notre espèce, et des autres espèces aussi d'ailleurs.
Alors c'est vrai que le scénario était très symbolique et binaire, avec des gentils et des méchants, mais c'était quand même une belle histoire, un peu conte de fée mais rafraichissant.
 Et quant aux conflits de générations décrits par Platon, je pense au contraire que l'intelligence et la sagesse ne sont pas l'apanage des générations vieillissantes: il y a des inconscients et des visionnaires de tous les âges, selon mon expérience.

Oui. Ca me met mal à l'aise d'entendre parler (dans Pblv notamment, mais pas seulement) de "génération qui a pollué et qui n'était consciente de rien"(pour les vieux) et de "génération consciente" (pour les jeunes) : quelle généralisation !

Dans les années 70 déjà, René Dumont (et d'autres) parlaient d'écologie, et nombreux étaient les gens qui le suivaient dans ses idées ! Bien entendu, la majorité ricanait des écolos ... heureusement que ces idées ont fait leur chemin, petit à petit, dans l'ensemble de la population ... ou presque !

Je n'ai pas le sentiment que les gens , dans leur ensemble, ricanaient des écolos ou de l'écologie. Peut-être  les écologistes de la première heure n'étaient-ils pas vus comme un parti de gouvernement mais leurs idées étaient suivies ou tout au moins débattues. D'ailleurs, , il me semble que les parents enseignaient aux enfants à ne pas gaspiller nourriture ou vêtements, les appareils étaient réparés, le bon air recherché. C'est plutôt aujourd'hui que les élus écolos font au mieux rigoler et des figures de proue comme Greta thumberg et l'attitude des adultes à son égard n'ont pas arrangé les choses.

Paty a écrit:

Oui. Ca me met mal à l'aise d'entendre parler (dans Pblv notamment, mais pas seulement) de "génération qui a pollué et qui n'était consciente de rien"(pour les vieux) et de "génération consciente" (pour les jeunes) : quelle généralisation !
Dans les années 70 déjà, René Dumont (et d'autres) parlaient d'écologie, et nombreux étaient les gens qui le suivaient dans ses idées ! Bien entendu, la majorité ricanait des écolos ... heureusement que ces idées ont fait leur chemin, petit à petit, dans l'ensemble de la population ... ou presque !

Un agronome passionnant, je me souviens de ses livres. De la vraie écologie, très étayée.

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raylen a écrit:

Je n'ai pas le sentiment que les gens , dans leur ensemble, ricanaient des écolos ou de l'écologie. Peut-être  les écologistes de la première heure n'étaient-ils pas vus comme un parti de gouvernement mais leurs idées étaient suivies ou tout au moins débattues. D'ailleurs, , il me semble que les parents enseignaient aux enfants à ne pas gaspiller nourriture ou vêtements, les appareils étaient réparés, le bon air recherché. C'est plutôt aujourd'hui que les élus écolos font au mieux rigoler et des figures de proue comme Greta thumberg et l'attitude des adultes à son égard n'ont pas arrangé les choses.

Ils faisaient tout cela, mais non par conscience écolo, mais par esprit pratique : c'était plus économique, et partant, il n'y avait pas autant d'offre de superflu. Bien entendu, c'était tant mieux, car peu importe l'esprit, il y avait moins de déchet. Mais ils jetaient aussi papiers, clopes, etc. par terre, et il y avait des déchetteries à ciel ouvert un peu partout.