USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 7)

Flora24 a écrit:

pour une femme sur 10.00000 qui a un jour fabulé on met en cause la parole de toutes les autres. ça me révolte..

Suis pas sûr de comprendre combien vaut le second nombre, mais il a l'air très grand
Du coup, je le remets tel quel.

Pour un homme sur 10.0000 qui a instauré un système pervers de promotion canapé, on met en cause l'honnêteté de tous les autres. Ça fout la trouille..

» Voir le message cité

Danton Q a écrit:

Un peu de présence masculine au lycée. Après le surveillant ou prof de sport, le prof d'anglais.
Le surveillant se révèle être un masculiniste.

Bien naze Inès. En même temps son personnage aime chercher les embrouilles. Déjà son ambiguïté avec Théo,puis  son agression par un type raciste. Ce qu'elle a dit à Enzo était pratiquement le sketch des potes de Noé dans PBLV à l'époque de la tatoueuse. Inès est sortie avec Enzo et maintenant crie au viol.

La machination pour envoyer Johanna en prison, ça rappelle l'intrigue de la juge.

Non elle ne crie pas au viol, mais ce qui est choquant c'est qu'elle raconte sa vie privée donc qui concerne Enzo aussi, qu'elle se sentait obligée, etc.j'en étais gênée pour Enzo, elle fout toujours la honte cette Inés! Elle profite qu'Enzo fait gamin à côté d'elle.Elle n'a pas un profil de victime cette fille.

ailebrune a écrit:

Exemple d'idées longtemps répandues :
- quand une femme dit non, c'est juste qu'elle n'ose pas dire oui. Une question compliquée d'ailleurs, car dans les jeux de séduction, il peut y avoir une fausse indifférence (de l'un comme de l'autre).

Je me rappelle une histoire drôle (quoique).
La différence entre une femme du monde et un diplomate ?
Quand le diplomate dit oui, ça veut dire peut-être.
Quand il dit peut-être, ça veut dire non.

Alors que quand la femme du monde dit non, ça veut dire peut-être.
Et quand elle dit peut-être, ça veut dire oui.
Donc, oui, finalement, pas drôle du tout  

En fait, il fallait comprendre demi-mondaine plutôt que femme du monde.

ailebrune a écrit:

- quand une femme est agressée, un premier réflexe de suspicion vis-à-vis de la victime : comment était-elle habillée par exemple.

Je suis d'accord avec toi, c'est grotesque. Et déplacé.

ailebrune a écrit:

D'autre part, qu'est-ce qui est "provocant" ? Au début du XXe siècle en France, il suffisait d'une cheville à l'air libre. Dans certains pays musulmans, il suffit d'une mèche de cheveux qui dépasse d'un voile.

Arrête, tu m'excites

ailebrune a écrit:

Et pour les femmes, c'est hyper dur de savoir comment on est censées s'habiller, surtout dans le boulot : quoi qu'on fasse, on a toujours faux (pas assez séduisante, trop séduisante...)

Dans le boulot, il est préférable d'oublier la séduction vestimentaire. Mais il y a tellement de moyens d'être séduisant.e.

ailebrune a écrit:

La réaction de Manu et Laetitia Zéro écoute, le bac, le bac, le bac...   Pour le coup, je comprends tout à fait la réaction de la gamine.

Oui, le discours des parents faisait vraiment old school.
Mais la pauvre Camille, avec sa tête de ravie de la crèche, on a envie de lui filer des baffes

Danton Q a écrit:

Un peu de présence masculine au lycée. Après le surveillant ou prof de sport, le prof d'anglais.
Le surveillant se révèle être un masculiniste.

Je ne savais pas que le mot existait, merci.
Mais autant l'AED (il paraît que l'on ne dit plus pion) est masculiniste, autant l'english teacher est plus mesuré dans ses propos. Et on ne peut pas lui reprocher de trouver vulgaire le flyer d'Inès et consorts (ou consoeurs), car il est effectivement d'une vulgarité crasse.

La pipe, c'est pas automatique...
C'est comme les antibiotiques alors
Pourquoi pas Ta b*te ou pas ta b*te, telle est la question ?

Danton Q a écrit:

Bien naze Inès. En même temps son personnage aime chercher les embrouilles.

Là, depuis ce soir, Inès, je ne peux plus.
C'est au-dessus de mes forces.

" sa tete ravie de la créche" j'adore à mettre dans le topic des drôles d'expressions.C'est vrai qu'elle fait un peu niaise et ça fait bizarre peu naturel de la voir se rebeller.

fiesta34 a écrit:

" sa tete ravie de la créche"  j'adore à mettre dans le topic des drôles d'expressions.C'est vrai qu'elle fait un peu niaise et ça fait bizarre peu naturel de la voir se rebeller.

Oui j'adore cette expression aussi  
Sinon pas d'accord avec toi pour sa rébellion : on l'a déjà vu plein de fois, elle est même allée jusqu'à fuguer quand même.

Je dois avouer qu'à l'instar d'Inès, je ne connaissais pas Gloria Steinem.

Sur Brut., un média engagé mais intéressant, on trouve son portrait illustré en 9 minutes, faciles à regarder.
Portrait, faut-il le préciser, passionnant.
C'est ici.



Un biopic est actuellement en cours de tournage, avec Alicia Vikander et Julianne Moore (excusez du peu) pour l'interpréter à deux âges de sa vie.

Argon a écrit:

La pipe, c'est pas automatique...
C'est comme les antibiotiques alors
Pourquoi pas Ta b*te ou pas ta b*te, telle est la question ?

Argon a écrit:

Je dois avouer qu'à l'instar d'Inès, je ne connaissais pas Gloria Steinem.

Sur Brut., un média engagé mais intéressant, on trouve son portrait illustré en 9 minutes, faciles à regarder.
Portrait, faut-il le préciser, passionnant.
C'est ici.
Un biopic est actuellement en cours de tournage, avec Alicia Vikander et Julianne Moore (excusez du peu) pour l'interpréter à deux âges de sa vie.

Moi non plus, merci pour ce lien

Argon a écrit:

Un biopic est actuellement en cours de tournage, avec Alicia Vikander et Julianne Moore (excusez du peu) pour l'interpréter à deux âges de sa vie.

Il semblerait que le film (The Glorias) soit sorti l'année dernière, mais Allociné l'annonce prochainement.
D'ailleurs, il est annoncé sur Amazon Prime Video, mais il y est introuvable.

fiesta34 a écrit:

Non elle ne crie pas au viol, mais ce qui est choquant c'est qu'elle raconte sa vie privée donc qui concerne Enzo aussi, qu'elle se sentait obligée, etc.j'en étais gênée pour Enzo, elle fout toujours la honte cette Inés! Elle profite qu'Enzo fait gamin à côté d'elle.Elle n'a pas un profil de victime cette fille.

Pas aimé le comportement d'Inès non plus.
Mais Fiesta, qu'est-ce-que tu veux dire par "profil de victime" ??? Désolée, mais ça c'est une idée très répandue et complètement fausse. J'espère que tu ne jugerais pas ainsi une situation dans la vraie vie, genre, celle-là peut pas avoir été violée, elle a "pas le profil". 
Pour prendre un exemple connu puisque sa médiatisation dans les années 70 avait permis de changer la juridiction sur le viol : les deux lesbiennes qui faisaient tranquillou du camping sur la Côte d'Azur et ont été violées en pleine nuit par trois gars du coin, elles avaient un profil de victime ?
Y a pas de profil particulier, ni de tenues , ni d'aspect physique, ni même d'âge (une copine à moi violée à 11 ans par un baby-sitter).

Argon a écrit:

Pour un homme sur 10.0000 qui a instauré un système pervers de promotion canapé, on met en cause l'honnêteté de tous les autres. Ça fout la trouille..

Je comprends que ça t'inquiète si c'est ainsi que tu analyses ce qui se passe actuellement. Et j'ai l'impression que beaucoup d'hommes ressentent les choses ainsi. C'est pour ça que ça m'ennuie quand je vois des discours très colériques, même si la colère est justifiée vu la quantité de problèmes longtemps passés sous le tapis. Parce que la colère pousse certaines à des généralisations abusives, et que le ton employé a souvent l'effet inverse à celui recherché : essayer de faire comprendre à l'autre ce qui se passe.
Mais en réalité, l'immense majorité des femmes ne soupçonnent pas tous les hommes d'être des agresseurs sexuels ou violeurs en puissance. Absolument pas. Il s'agit plutôt de faire comprendre qu'une majorité de filles et de femmes ont été victimes de ces comportements (commis par un petit nombre d'individus).

ailebrune a écrit:

Mais Fiesta, qu'est-ce-que tu veux dire par "profil de victime" ??? Désolée, mais ça c'est une idée très répandue et complètement fausse. J'espère que tu ne jugerais pas ainsi une situation dans la vraie vie, genre, celle-là peut pas avoir été violée, elle a "pas le profil".

L'intimité d'Enzo et Inès n'a pas grand-chose à voir avec l'acharnement de trois bouseux sur deux jeunes filles.
Je pense que Fiesta voulait dire qu'Inès était assez forte et volontaire pour pouvoir dire non à Enzo si elle en avait vraiment eu envie (de dire non).
Cela dit, Enzo a dû inconsciemment ressentir la réticence d'Inès, ce qui l'a conduit dans les bras plus accueillants de Lucille

ailebrune a écrit:

Je comprends que ça t'inquiète si c'est ainsi que tu analyses ce qui se passe actuellement.

Je ne m'inquiétais pas vraiment. Mon Ça fout la trouille était un peu caricatural.
Et je sais bien que là comme ailleurs, 95 % de la population paie pour 5 % de malfaisants.

ailebrune a écrit:

Il s'agit plutôt de faire comprendre qu'une majorité de filles et de femmes ont été victimes de ces comportements (commis par un petit nombre d'individus).

Je dois reconnaître que si j'ai bien conscience que ce problème existe, je n'ai jamais imaginé que cela puisse concerner une majorité de femmes.

Il y a cependant, dans l'affaire #metoo, d'autres catégories de femmes :
Celles qui ont osé dire non,
Celles qui ont dit oui, en ont bien profité et ne s'en sont pas vantées (on a les noms),
Enfin, il y a celles qui auraient bien aimé qu'on leur demande, mais en vain

@Argon : Inès a beau me taper sur le système, je ne suis pas d'accord avec toi. Inès a certes un côté "forte et volontaire" dans la plupart des circonstances. Ça ne veut rien dire sur son comportement dans l'intimité. D'autant qu'elle a longtemps eu ce côté "gentille fille qui veut faire le bien autour d'elle". Et je persiste : y a pas de "profil de victime".

Argon a écrit:

Je dois reconnaître que si j'ai bien conscience que ce problème existe, je n'ai jamais imaginé que cela puisse concerner une majorité de femmes.

Je ne parle pas seulement des viols mais des agressions sexuelles. Oui, une majorité de femmes l'ont vécu.

Salto propose depuis peu deux épisodes d'USGS en avant-première.
On a déjà gagné une demi-journée avec francetv, deux jours, c'est tentant.

Mais j'ai déjà Canal+, Netflix, Amazon Prime Video et Disney+, j'hésite quand même à prendre Salto.
Y en a qui l'ont ?

Argon a écrit:

Il y a cependant, dans l'affaire #metoo, d'autres catégories de femmes :
Celles qui ont osé dire non,
Celles qui ont dit oui, en ont bien profité et ne s'en sont pas vantées (on a les noms),
Enfin, il y a celles qui auraient bien aimé qu'on leur demande, mais en vain

Vu de l'extérieur, c'est sûrement très marrant.
Je vois qu'il y a toujours cette idée que les moches, elles risquent pas d'avoir d'ennuis :epaule:Et effectivement, quand elles ont des ennuis (eh oui, statistiquement autant que les autres), ça suscite l'incrédulité. C'est toujours sympa ça aussi.  
Précision : @metoo rassemble des témoignages de toutes sortes : incestes, agressions diverses, viols...
Celle qui ont "osé" dire non : ont eu la chance de ne pas avoir un emballement du système neurologique de réponse au danger en mode "freeze" (fight, flight, freeze). C'est à dire, un état de sidération terrifiée. Ça m'est arrivé une fois lors d'une agression, c'est terrifiant. Tu es littéralement paralysé de terreur. Tes muscles ne t'obéissent plus.

ailebrune a écrit:

Précision : @metoo rassemble des témoignages de toutes sortes : incestes, agressions diverses, viols...

Oui, tu as raison, et là, tout le monde peut être malheureusement concerné.

Mais en fait, quand j'ai écrit #metoo, je pensais uniquement affaire Weinstein.
Si l'on considère l'ensemble des agressions dont une femme peut être la victime, il n'y a plus lieu de plaisanter, je te le concède. Mais dans l'affaire Weinstein, il y a des cas où tout le monde y trouvait son compte. C'était du win-win. Sa réputation n'était plus à faire.

ailebrune a écrit:

C'est à dire, un état de sidération terrifiée. Ça m'est arrivé une fois lors d'une agression, c'est terrifiant. Tu es littéralement paralysé de terreur. Tes muscles ne t'obéissent plus.

L'horreur absolue. je n'ai jamais Dieu merci connu ça.
Les secondes doivent sembler des heures.
Et on doit mettre beaucoup de temps à oublier (en supposant qu'on y arrive).

» Voir le message cité

ailebrune a écrit:

Je comprends que ça t'inquiète si c'est ainsi que tu analyses ce qui se passe actuellement. Et j'ai l'impression que beaucoup d'hommes ressentent les choses ainsi. C'est pour ça que ça m'ennuie quand je vois des discours très colériques, même si la colère est justifiée vu la quantité de problèmes longtemps passés sous le tapis. Parce que la colère pousse certaines à des généralisations abusives, et que le ton employé a souvent l'effet inverse à celui recherché : essayer de faire comprendre à l'autre ce qui se passe.
Mais en réalité, l'immense majorité des femmes ne soupçonnent pas tous les hommes d'être des agresseurs sexuels ou violeurs en puissance. Absolument pas. Il s'agit plutôt de faire comprendre qu'une majorité de filles et de femmes ont été victimes de ces comportements (commis par un petit nombre d'individus).

Ce qui est inquiétant, c'est que certaines féministes radicales adoptent la même agressivité et la même virulence à l'égard de la gente masculine que les masculinistes à l'égard de la gente féminine. S'ils veulent à tout prix se faire la guerre, on n'a qu'à laisser ces extrémistes haineux s'entretuer et comme cela, pendant ce temps, le reste de la population pourra vivre tranquillement en paix.

Parce que cette ambiance de guerre des sexes commence à devenir vraiment fatigante, pesante et oppressante, y compris et je dirais même surtout pour quelqu'un comme moi qui, bien qu'étant extérieur à tout cela et à première vue davantage protégé, suis quand même fortement impacté car étant une vraie éponge à émotions. J'ai beau être différent et à part, je vis quand même dans le même monde et la même société que les neurotypiques donc tout ce qu'ils vivent a aussi un impact sur moi et, comme je ressens les choses plus fortement encore qu'eux, du coup, pour me protéger, je m'isole encore plus et ce ne sera pas forcément une bonne chose à terme pour mon équilibre psychique comme on me l'a dit.

PS : désolé de vous ennuyer avec mes états d'âme autistiques, mais j'ai besoin que ça sorte des fois.

Martingale a écrit:

» Voir le message cité




Ce qui est inquiétant, c'est que certaines féministes radicales adoptent la même agressivité et la même virulence à l'égard de la gente masculine que les masculinistes à l'égard de la gente féminine. S'ils veulent à tout prix se faire la guerre, on n'a qu'à laisser ces extrémistes haineux s'entretuer et comme cela, pendant ce temps, le reste de la population pourra vivre tranquillement en paix.

Voilà ! Je déteste tous ces gens clivants et excessifs. Un peu comme cette abrutie de Mélanie Luce de l'UNEF qui prône les réunions racisées (c'est-à-dire interdites aux blancs) de son syndicat vindicatif et haineux (voir son échange hargneux et quasiment incompréhensible avec Sonia Mabrouk)...