Léo Castelli (par Pierre MARTOT)

Léo, 45 ans, capitaine de police

Léo est un homme seul, écorché, sans illusion. Son drame personnel, le meurtre de sa femme, et son métier, ont fait de lui quelqu’un de très méfiant, presque paranoïaque. Le moindre comportement suspect l’intrigue. Un flair qui sert cependant le bien du quartier, puisqu’il a déjoué bien des tours et confondu bien des coupables.

C’est en jeune flic diplômé que Léo a débarqué au Mistral la première fois. Personnage secret sur son passé, incapable d’exprimer ses sentiments, il était alors un grand ami de Roland, avec qui il partageait des parties interminables de pétanque. La brutale et mystérieuse disparition de sa femme Khadidja l’a alors écarté du quartier. Après 7 ans d’absence, il est finalement revenu s’installer au Select. Un retour qui n’a pas manqué de délier les langues.

Bien qu’il ait cessé de boire, il a peur de sa propre violence, toujours prête à bondir. Pourtant, derrière son aspect bourru et maladroit, Léo est un tendre et un sentimental. Un aspect de son caractère qu’il s’apprête à mettre à nu, sous le charme d’Agathe.

Le 12-11-2005 à 13:21:40 --Leo-- a écrit:

Alors, Léo : bon ou mauvais flic, par Léo lui-même (Pierre Martot)
Je crois qu'on demande deux choses à un flic : 1) trouver les coupables  2) se conduire dans le cadre de la loi (qu'il n'abuse pas de son pouvoir, par exemple). Pour ce qui est du 1) je trouve que Léo ne se débrouille pas trop mal... Il a retrouvé l'assassin de Manuel (une ancienne maîtresse qu'il avait abusé), il a retrouvé Livia, il a fait quitter le quartier du Mistral au dealer qui fournissait Rudy... Pour ce qui est de ce qui se passe actuellement, il a coffré le principal collaborateur de Barjac (Luigi). Certes, après quelques semaines mais il faut du temps pour faire aboutir une enquête et je vous rappelle que, dans la vie de tous les jours, bon nombre d'enquêtes ne trouvent jamais leur coupables (je nai pas le chiffre exact en tête mais je sais qu'il est très élevé). Pour Barjac, l'affaire est en cours et je vais vous dire ce qui va sa passer... Non, non, évidement, je ne vais rien vous dire. Il faut garder le suspens. Vous voyez, comme quoi, il faut se méfier des fausses révélations, des fausses pistes, des escrocs ect.ect.Le cas Frémont est à part : là, on est à la fois dans la convention de la série télévisée : il faut un escroc qui se fait prendre parfois et qui, toujours, finit par en réchapper... jusqu'au moment où il se fait prendre... et en réchappe ect. ect. (pour ceux qui ont pu voir des épisodes de Vidocq, c'est exactement ça, le ressort ; il y a aussi Arsène Lupin, le gentlememan cambrioleur). Des fois, la fiction télé s'arrange un peu avec la réalité. Même si on peut aisément se souvenir que ce genre de personnes existe dans la vie réelle et qu'elles ne se font pas toujours prendre... suivez mon regard... et le vôtre : des exemples très célèbres devraient rapidement vous venir à l'esprit... Revenons à la télévision. Dans les séries policières françaises, le plus souvent, le coupable est retrouvé en 90 minutes, voire moins. Avec Léo, on respecte - à peu près - le temps réel de l'enquête. L'enquête dure plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois (je rêve d'une enquête qui durerait plusieurs années comme cela arrive parfois dans la réalité : on la quitterait, on y reviendrait ect. ect.)... C'est pour cela qu'on a le temps de voir ses doutes, ses erreurs, ses louvoiements, ses injustices, ses impatiences. Ca me paraît être une énorme différence d'avec les séries spécifiquement policières où tout se résout en une heure et demie : dans ces séries, on a très peu le temps de voir les erreurs. Mais Léo arrive à ses fins... Et, s'il est parfois violent, colérique - au point que je ne suis pas certain que j'aimerais avoir à faire à lui dans la réalité - reconnaissons lui quelques qualités : il n'est pas raciste, par exemple, il fait son travail sérieusement, il n'est pas ripoux... même si on sent qu'il y a des moments où il "s'arrange" avec la loi sans que cela lui pose vraiment problème (j'avoue que j'aime beaucoup quand il a des problèmes avec sa hiérarchie : ça me paraît tout ce qu'il y a de plus humain, et presque un signe de bonne santé, que d'avoir des problèmes avec sa hiérarchie). Il a d'autres côtés très humains, aussi ; sensibles. Au sujet des fugues de Johanna et de Nathan, s'il est vrai que Léo n'est pas directement responsable de leur fin heureuse, il a tout de même agi pour qu'on les retrouve et, dans le cas de Nathan, c'est lui qui a mis le père sur la bonne piste en l'informant de l'endroit où on avait retrouvé ses affaires. Si on n'a pas vu davantage Léo en action sur ces affaires c'est que ces fugues se sont terminées très vite (dans la réalité, elle s'achève au bout de 24 heures dans plus de 85% des cas, comme Léo l'a dit à Roland au moment de la fugue de Johanna) mais il agissait en sous-main... Il n'a pas le temps de tout faire...  Quant à savoir si, dans le cadre de ses enquêtes, Léo n'est pas parfois un peu expéditif, s'il n'abuse pas de son pouvoir ect. ect. bref, la deuxième chose qu'on demande à un flic, elle aussi très importante, primordiale même, je ne peux pas trop en dire... il en sera question dans l'une de ses enquêtes à venir...

Pierre Martot, 12 nov 2005 à 13h21 sur le forum PBLV France 3 (topic des Léoniens).

Le 06-12-2011 à 23:44:13 P Martot a écrit:

Ce sera probablement une surprise pour vous de me trouver ici. Je voudrai simplement vous inviter à bien lire ce que j'ai dit. Vous verrez que - je cite ce qui est écrit - j'aurais aimé que Léo meure, qui fait la couverture, n'est pas entouré de guillemets du magazine. Alors que, dans l'interview en page intérieure : "j'avais envisagé que mon personnage meure" est effectivement entouré de guillemets car ces mots correspondent exactement à ce que j'ai dit. Envisager n'est pas aimer. Cela n'a pas le même sens du tout. Si vous le voulez bien, je vais vous raconter la façon dont les choses se sont passées... Quand j'ai annoncé à Hubert Besson que j'avais décidé de quitter la série, j'avais effectivement en tête que Léo meure pour la raison suivante : j'étais extrêmement attaché à ce personnage que j'ai essayé d'interpréter avec le plus de conscience possible. Et, même si j'avais décidé de mon propre choix de partir, il y avait pour moi, une forme de déchirement à le quitter... Il faut comprendre que j'ai interprèté ce personnage pendant 7 ans et demi. Ce qui signifie que 1/7 de ma vie je l'ai passé en compagnie de Léo. Vous imaginez... C'est comme si, depuis ma naissance, j'avais passé un jour par semaine en pensant à lui. Je vais donc vous le confier : j'étais réellement ému au moment d'annoncer ma décision de partir. Et envisager la mort de Léo, c'était comme aller au bout de quelque chose avec lui. Je lui avais donné la vie et, envisager qu'il meure, c'était comme l'accompagner pour un dernier voyage. Cela peut vous paraître étrange, voire ridicule, comme pensée. Mais il faut comprendre qu' il peut y avoir, chez un acteur, une forme d'attachement pour un personnage... Sans compter ce que j'ai partagé avec les acteurs et les techniciens - des centaines de personnes pendant toute cette période. Hubert Besson n'a pas souhaité que mon personnage meure ; et il me l'a dit tout de suite. Très vite, au cours de cette discussion, le moment d'émotion passé, je me suis rendu à son avis. J'espère que vous comprendrez, par ces quelques mots, qu'il ne s'agissait pas pour moi de faire du spectacle, même si l'idée du panache ne me déplaisait pas, mais d'un rapport très intime avec mon personnage, un peu comme un enfant quitte le jouet avec lequel il a joué pendant 7ans, mais qui le quitte pourtant parce qu'il a le sentiment que sa vie l'appelle ailleurs. Voilà, je vous ai tout dit. Je vous demande de comprendre que ces mots seront les derniers que j'écrirai sur ce forum. Je suis heureux pour vous que vous ayez rencontré de nouveaux amis en y participant.

Dernier message de Pierre Martot sur le forum, le 06-12-2011 à 23h44

PHOTOS:

17 mai

je le trouve de plus en plus sympathique

Le jeu du comédien est toujours aussi étrange par contre

Tony a écrit:

Parfois, il a une façon de déclamer des répliques qui est tout sauf naturelle. ça m'a frappé la semaine dernière, ou encore à l'enterrement de Nicolas Barrel, il y a quelques années, où il faisait un discours. Son jeu est parfois juste, hein... mais pas toujours

Normand fait le salut nazi?

nicolas8401 a écrit:

Normand fait le salut nazi?

Pff, son gobelet de Champ' est hors champ !

Léo et Amine ont l'air un peu bête d'avoir accepté les gobelets et APRES seulement avoir informé qu'ils ne boivent pas d'alcool...