Les scénaristes de PBLV

J'ai une question et je ne sais pas sans quelle partie du forum la mettre...

J'ai lu qu'une des scénaristes était une des principales actrices de Hélène et les garçons et une autre était aussi l'actrice principale de Sous le soleil de St Tropez.... J'ai lu également qu'il y avait 3 scénaristes qui travaillaient séparément les scenarii et ça correspondait aux différentes histoires que l'on voit à chaque épisode.
J'aimerais donc savoir s'il y a un moyen de voir les scénaristes des histoires... Qui pour l'enchanteur, qui pour les jeunes, etc....

C'est possible d'avoir ces infos quelque part sur un site ?


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« Le seul défaut d'Emmanuel, c'est d'être plus jeune que moi » 

Pour Hélène et les garçons, je ne sais pas, mais pour Sous le soleil, il s'agit de Bénédicte Delmas (Laure)! Elle n'est pas scénariste mais réalisatrice, elle réalise PBLV de manière sporadique depuis 2012.


Pour les scénaristes/dialoguistes, je crois qu'il y en a une vingtaine en tout.
Effectivement chaque épisode est composé de trois intrigues A, B et C (trois arches dans le jargon), et à chaque intrigue est affecté un petit groupes d'auteurs. J'avais vu un reportage une fois, chaque groupe est autour d'une table, dans une pièce séparée des autres, et le directeur de collection passe voir chaque groupe pour voir l'avancement. Ça se passe à Paris.

Difficile d'établir une liste des scénaristes-dialoguistes, ça change beaucoup, mais parmi les plus anciens encore présents il y a Eric Fuhrer et sa femme Isabelle Dubernet.
Sinon il y a un directeur de collection/directeur d'écriture (le "chef" des scénaristes qui supervise tout). Il y en a eu trois depuis le début de PBLV:

- Olivier Szulzynger (principalement de 2005 à 2008, puis 2011 à 2017)
  Interview de Szulzynger (archive)

- Georges Desmouceaux (2008-2011, en gros)  

- Pierre Monjanel (aléatoire + depuis 2017 et le départ de Szulzynger)

En plus de ça, il y a un auteur référent par épisode.

Mais je doute qu'il existe un site qui répertorie les scénaristes et leurs intrigues, mais dans le générique de fin, tu peux voir quels auteurs travaillent sur l'intrigue principale du moment (Arche A, appelée "Arche thématique"). Par exemple pour L'Enchanteur, les trois directeurs d'écriture + Eline le Fur

Spoiler:

Tony a écrit:

Pour Hélène et les garçons, je ne sais pas, mais pour Sous le soleil, il s'agit de Bénédicte Delmas (Laure)! Elle n'est pas scénariste mais réalisatrice, elle réalise PBLV de manière sporadique depuis 2012.

L'actrice de Hélène et les garçons devenue scénariste de pblv  est 
Karine Lollichon


Je comprends mieux maintenant que tu me dis que chacun écrit son scénario dans son coin, pourquoi il y a ces décalages et les invraisemblances entre les scènes.


Pour le directeur d'écriture tu dis que ce sont les 3 directeurs d'écriture qui supervisent mais plus haut tu parles d'un seul directeur d'écriture... ces 3 directeurs tu veux surement dire depuis le début de la série...

Merci beaucoup Tony pour tous ces détails. 

Petite info :
"L'Enchanteur" était la dernière intrigue sur laquelle Olivier Szulzynger a collaboré.
Pour l'intrigue principale actuelle (sur le commissariat), il a été remplacé par Mariem Hamidat, qui marque son grand retour!  

Mariem Hamidat avait participé à l'écriture des épisodes entre 2004 et 2011.
Elle a aussi travaillé sur les séries Famille d'accueil et Mes amis, mes amours, mes emmerdes. Elle est également réalisatrice, elle a réalisé un docu Mémoires du 8 mai 1945 qui traite du massacre qui a eu lieu à Setif en Algérie ce jour-là, et qui traite plus largement de la colonisation et du racisme anti-algérien.

EDITION JANVIER 2024 : Mariem HAMIDAT monte en grade et devient directrice de collection de "Plus belle la vie encore plus belle"

Scoop : certains scénaristes de la série sont beaux mecs !  

Tout à l'heure, j'ai regardé Questions pour un Champion, et l'un des candidats, interrogé par le présentateur, disait qu'après une khâgne, il écrivait maintenant pour des scénarios de séries ; "quelle série ?" - "Plus Belle la Vie, en fait !"

Donc, il s'appelle François, a l'air intelligent et avenant, est très beau -quoiqu'un peu trop tatoué à mon goût, mais des tatouages originaux ; malheureusement, trop jeune pour moi...

On a ses coordonnées pour lui faire part de nos suggestions/récriminations, etc. ?

Vois ça avec Samuel Etienne !

Paty a écrit:

Scoop : certains scénaristes de la série sont beaux mecs !  

Tout à l'heure, j'ai regardé Questions pour un Champion, et l'un des candidats, interrogé par le présentateur, disait qu'après une khâgne, il écrivait maintenant pour des scénarios de séries ; "quelle série ?" - "Plus Belle la Vie, en fait !"

Donc, il s'appelle François, a l'air intelligent et avenant, est très beau -quoiqu'un peu trop tatoué à mon goût, mais des tatouages originaux ; malheureusement, trop jeune pour moi...

Merci de cette info et dommage que tu n'aies pas de photos...
Un scenariste de Pblv fan de Questions pour un champion ca c'est un scoop! 

Je viens de voir en replay , ce Francois est pas mal mais ce n'est pas mon genre, et puis ses tatouages beurkkk 
Mais il est cultive.

Il sort de la Femis et a bosse 3 ans sur Pblv.

François, de Pantin

https://www.france.tv/france-3/questions-pour-un-champion/483633-emission-du-jeudi-3-mai-2018.html
https://www.france.tv/france-3/questions-pour-un-champion/484979-emission-du-vendredi-4-mai-2018.html

Une compilation de vidéos faites en 2016 sur les métiers autour de PBLV

Vraiment nul le coup des deux mariages, qu'est-ce que Samia vient faire au mariage de JP ? Vous auriez pu rendre l'intrigue plus intéressante et sans faire passer Samia pour une c*nne . Là, vous aggravez le sujet JP.
Vous êtes plein d'incohérences, et je commence à en avoir marre.

 Je remonte ce petit topic, avec une itw de deux auteurs de la série :


Vous faites partie d’une équipe de 30 auteurs. Comment avez-vous réagit aux commentaires vous reprochant l’arrêt de Plus Belle la Vie ?


Guillaume Desouhant : Il y avait certainement des attentes en termes d’histoire. Après, ce n’est pas n’importe quelle série. C’est un feuilleton qui a 18 ans, avec une dose d’affect colossale. Il est normal que les téléspectateurs soient attachés à l’évolution de certains personnages, à des protagonistes historiques qui n’étaient plus là et qu’ils voulaient voir revenir. Il y avait une demande d’événementialisation avec des retours d’anciens mais en termes d’histoire, il est vrai qu’on nous a souvent reproché d’aller dans le sombre, vers des choses qui étaient moins dans le « contrat PBLV ». Maintenant, nous avons toujours eu à cœur de montrer les choses de la société actuelle et, ce n’est pas si courant dans les feuilletons quotidiens. Néanmoins, je pense qu’on a tenu le contrat jusqu’au bout.

Que ressent-on, lorsqu’on met le dernier point à la toute dernière réplique ?


GD : J’ai passé quasiment 5 ans à temps plein sur ce feuilleton. C’est une grosse page qui se tourne. Mais ce qu’on quitte avec le plus de regret, ce sont les personnages. Il y a des personnages qui avaient une vraie chair, qui étaient tellement bien incarnés, que nous finissions par nous prendre au jeu. C’est comme si nous refermions une boîte un peu magique. Ces personnages resteront orphelins d’histoires et c’est déchirant.
[…] Le lendemain, on se sent vide. Car c’était une flamme qui nous portait tous. Souvent, les scénaristes, entre nous, nous nous disions qu’on rêvait Plus Belle la Vie. Il m’est arrivé, à plusieurs reprises, la nuit, de me retrouver dans une scène de Plus Belle. Parfois, même, ça débloquait des idées pour une scène sur laquelle je butais. J’étais avec les personnages. Nos vies privées et pro s’entremêlaient.

Pauline Rocafull : Il y a quelque chose de l’ordre du deuil. Que va-t-il exister après ? Rien…

Vous qui avez travaillé toutes ces années dans l’ombre, comment avez-vous vécu cette fin ?

PR : Pour nous, c’est fait. Nous sommes déjà dans l’après. Mais il y a eu des moments forts après l’article dans Le Figaro car, à ce moment-là, nous entamions l’écriture du prime de juillet. Chaque jour qui passait depuis 18 ans, quelqu’un écrivait l’Histoire de Plus Belle la Vie. Tous les jours, y compris le dimanche. La nuit aussi, comme Guillaume. Puis, un mardi, à 18h, plus rien. C’était terminé. A partir de là, plus aucun mot n’allait être écrit pour la série. C’était hyper émouvant.

GD : Côté comédiens, ils font face chaque jour à un départ. [….] C’est vraiment violent mais il y a une telle bienveillance entre eux.

PR : Nous sommes protégés du fait d’être dans l’ombre. Pour eux, ils va falloir se réinventer. Nous, nous pouvons écrire plus facilement. Les comédiens vivent un vrai changement pour beaucoup. J’espère de tout cœur qu’ils réussiront à rebondir. Nous sommes actuellement au Festival de la Rochelle, une vingtaine de comédiens et de comédiennes sont là, et nous vivons un grand moment. C’est leur dernier tour de piste, ici, avec Plus Belle la Vie.

Stephane Strano me confiait pendant une interview que Sous le Soleil avait fait naître de grands scénaristes qui ont, par la suite, contribué à la fiction française, et que ça serait aussi le cas pour les auteurs de Plus Belle la Vie. Vous partagez ce constat ?


PR : Complètement. Guillaume en est la preuve. Il n’avait jamais fait ce métier auparavant. Il est rentré au dialogue et est devenu co-directeur des dialogues. Il existe plein d’autres exemples de gens qui ont écrit, parfois de façon affichée, parfois avec un pseudo, et qui sont devenus de très grands scénaristes ou même réalisateurs.

GD : C’était une pépinière de talents incroyable. Chez les réalisateurs, par exemple, certains ont commencé comme monteurs puis, sont passés 1er assistant, réalisateurs, réalisateurs de prime… dans des délais qu’ils n’auraient jamais eu ailleurs. C’est valable pour les techniciens, pour les comédiens et pour les auteurs. Plus Belle la Vie est un énorme tremplin.

Depuis le jeudi 15 septembre a débuté l’une des dernières grandes intrigues de Plus Belle la Vie, « Les Évadés ». D’où est née l’envie de terminer PBLV avec le retour de méchants emblématiques (Livia) et d’anciens personnages (Agathe Robin) ?


PR : Parce que c’est la fin et que nous avions envie de les revoir. Je pense que les spectateurs aussi.

GD : Il y avait l’envie de faire un cadeau, tout simplement. Un cadeau d’adieu. Mais aussi l’envie des comédiens – qui n’auraient peut-être pas répondu présents dans un autre contexte – de revenir pour conclure la série. […] Alors oui, c’est une intrigue policière sombre mais, vous le verrez, on se dirige vers la lumière par certains aspects. Il y a des cadeaux qui seront faits à quelques personnages.

Vous qui n’êtes sur la série que depuis 5 ans, comment travaille-t-on sur des personnages comme Livia, qui était donc là bien avant votre arrivée ?


GD : Là aussi, les spectateurs, et ils ont raison, sont prompts à nous reprocher si nous ne raccordons pas sur un registre de langage, sur une manière d’être… Le comédien lui, se rappelle, porte ça en lui, il ramène son personnage. Nous, nous faisons un vrai travail d’archiviste. Nous nous sommes replongés sur des extraits de l’époque, nous les avons redécouverts. C’est un super travail qui changeait du quotidien.

Et la volonté de conclure l’intrigue Pavel…


GD : Le passif à travers Pavel, c’est le lien à Luna. Luna est un personnage emblématique qui a été poussé sur les arches, depuis quelques années, et servi avec talent par une super comédienne, Anne Décis. C’est aussi cela que nous venons clore. Luna est un personnage auquel nous devons donner une vraie fin. Nous n’avons pas le droit de bâcler la conclusion d’une telle héroïne. Nous devions verrouiller les tenants et les aboutissants autour de Luna et, Pavel en fait partie.

[…] Je parlais tout à l’heure des aspects sombres des scénarios de PBLV mais avoir des opposants comme Pavel, Livia ou L’Enchanteur, c’est une règle du soap. Il y a toujours eu des figures du mal fortes dans les soaps. Et, effectivement, nous avons plaisir à ne pas les faire mourir tout de suite pour les retrouver sur plusieurs arches, en espaçant leur retour sur plusieurs années. Ce sont des jalons. Ils sont tous méchants certes, mais à leur manière. C’est cela qui est intéressant, pour nous, en tant qu’auteur.

LE personnage emblématique de la série va nous quitter : Roland Marci (Michel Cordes). Pourquoi avoir décidé de le faire mourir ?

GD : Je salue l’immense comédien qu’est Michel Cordes. Il a été un pilier du feuilleton, un vrai papa. On peut le dire, c’était la figure patriarcale à la fois sur le tournage et de la série. Au fil des ans, nous l’avons énormément travaillé, tordu et mis dans des situations intenables avec François, Thomas ou Kilian. L’image de Roland se superpose avec le Mistral, qui lui-même se superpose au feuilleton PBLV. Nous ne pouvions pas terminer la série en le laissant en plan. Mais il y avait une sorte de logique à faire mourir ce personnage, quand bien même c’est un déchirement. Cependant, ne vous inquiétez pas, il aura ce qu’on appelle une « belle mort ».

Le 18 novembre sera diffusé le dernier prime de Plus Belle La Vie. Sans spoilers, de quelle manière souhaitiez-vous conclure la série ?


GD : Lumineuse.

PR : La lumière, elle est hyper importante. Nous refermons aujourd’hui une porte, d’une certaine façon, mais c’était important de se dire que nous pouvions la rouvrir, notamment si la série est revendue ou s’il y a un spin-off. Pour nous, les personnages ont une fin mais il peut y avoir une suite. Donc, nous avions envie de laisser cet espoir-là aux téléspectateurs.

J’imagine que vous pensez aux téléspectateurs qui, le soir du 18 novembre, se retrouveront « seuls »…


PR : Bien-sûr, énormément même. J’avais noué des amitiés avec certains d’entre eux comme toi et des gens qui suivaient la série depuis des années. C’est aussi ce lien qui va me manquer autour des textes, des histoires et de ce qu’on en disait. J’étais la seule sur Twitter et c’est moi qui prenait les coups (rire). J’étais un peu la porte parole de l’équipe des scénaristes mais j’adorais ce lien. C’était un lien presque familial.

GD : Il y a beaucoup de téléspectateurs qui ont du mal à imaginer la soirée du 18 novembre, à imaginer l’après, à s’imaginer le vide dont tu parlais. Et je le comprends.

http://capitainecinemaxx.fr/2022/09/22/plus-belle-la-vie-discussion-avec-pauline-rocafull-scenariste-dialoguiste-et-guillaume-desouhant-dialoguiste-nous-voulions-ecrire-une-fin-lumineuse/

Avec un passage sur Luna, encensée, sans surprise. 
"Luna est un personnage emblématique qui a été poussé sur les arches, depuis quelques années, (...) Luna est un personnage auquel nous devons donner une vraie fin." (c'est vrai que les autres historiques, c'est pas grave, on s'en fout  )

A Decis est tres proche de S De la Rochefoucault une des dernieres productrices Ceci explique pourquoi elle est si mise en avant

C'est Claire (pas Sophie, qui est actrice et a joué le rôle de la mère de Barbara), et elle n'est productrice que depuis quelques mois (pas un gros impact sur les intrigues, à part la toute fin). L'omniprésence de Luna remonte à au moins 3 - 4 ans.

oui autant pour moi, je pensais à bien Claire qui est comme sa soeur la fille de la productrice historique de PBLV : Michelle Podroznik

Une telle héroïne… 

Attention à l'overdose 

moi j'aime beaucoup Anne Décis et je trouve qu'elle a une belle palette d'émotions
Ce qui est dommage, c'est que les scénaristes n'ont pas laissé la place à d'autres personnages

Moi aussi j'en peux plus de Luna (et boher), même si l'actrice est bonne oui

» Voir le message cité

nicolas8401 a écrit:

Attention à l'overdose 

Certains forumeurs ont déjà succombé, les malheureux.