Plus belles les séries (PBLV encore plus belle, USGS, DNA, ITC) - Le FORUM |
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Auteur | Message |
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likeasunshine Habitué(e)
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 9 Mar 2020 - 22:00 | |
| Alison agent secret! Comme si l'on n'en avait pas eu assez de Mathilde le robot... |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Mar 24 Mar 2020 - 16:44 | |
| Interview de Cécilia Hornus par La Provence Bon, on apprend qu'il n'y a pas que les forumeurs qui sont agacés par Blanche, puisque c'est aussi le cas de son interprète |
| fiesta34 Super contributeur !
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Mer 25 Mar 2020 - 15:09 | |
| Je ne suis pas agacėe par Blanche, j'espére qu'elle n'agace pas tout le monde il y en a 3 qui m'agacent, mais elle n'en fait pas partie. |
| Renop
| | likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 20 Avr 2020 - 15:20 | |
| Bienvenue renop! Tony avait déjà posté cette vidéo il y a quelque temps et je l'avais déjà vue mais merci quand meme. |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Ven 22 Mai 2020 - 23:16 | |
| Interview d'Avy Marciano Télé 7 Jours Comment s'est passé votre confinement ?« De manière très fluide. J’ai été confiné avec ma femme (la comédienne Diane Robert qui jouait Caroline, la psychologue du Mistral), et mes trois enfants. Outre la sidération des premières semaines, nous avons très vite pris nos repères. On s’est organisé autour des devoirs des deux grands. Quant à notre petit garçon de trois ans, il nous a pris beaucoup d’énergie. On l’a occupé avec des activités manuelles. J’ai notamment passé beaucoup de temps à dessiner avec lui. On a aussi revu de nombreux films en famille. Comme nous avons la chance d’habiter à Marseille, on a également pu profiter du beau temps et du silence. Bref, on a essayé de mettre à profit ce temps mort » Le tournage de Plus belle la vie va reprendre le 26 mai. Avez-vous reçu des consignes de la production ?« Evidemment, il va falloir suivre des conditions très strictes, dans le respect des gestes barrières. Une charte a été communiquée à tous les membres de l’équipe, des techniciens aux acteurs. Les effectifs seront amoindris, les décors réduits… Ces contraintes vont probablement donner des épisodes un peu hybrides. Ça va être un peu compliqué, effectivement, mais c’est en marche, et c’est tant mieux ! ». Est-il vrai que les acteurs vont se maquiller eux-mêmes, et apporter leurs propres vêtements ?« Non, ce n’est pas tout à fait ça. Sous le regard la maquilleuse ou du maquilleur, il y aura effectivement des gestes qui seront effectués par le comédien lui-même. Concernant les costumes, ils seront isolés, désinfectés, mis sous housse et transportés par le comédien qui le portera ». En 25 ans de carrière, j’imagine que c’est une première pour vous…« C’est le cas pour tout le monde ! Personne n’a jamais vécu un truc pareil. Jouer sans pouvoir se toucher, ni même s’échanger des objets… Ce sont des contraintes complètement inédites, antinomiques même ! Mais on va tout faire pour que ça paraisse naturel ». Dans quel état d’esprit êtes-vous ?« Même s’il y a une petite crainte, c’est un vrai plaisir de retrouver les plateaux de tournage. C’est nécessaire que les séries quotidiennes redémarrent et que l’activité soit relancée ». Plus belle la vie a pour habitude d’inclure l’actualité au scénario. Les personnages vont-ils vivre le confinement et de l’épidémie ?« Je n’ai pas encore lu la totalité des textes. Forcément, on en parlera, mais en évitant le côté dramatique et anxiogène. Sans trop m’avancer, je pense qu’on évoquera principalement le confinement, de manière légère et drôle ». D’autant plus qu’on a beaucoup parlé de Marseille, avec le professeur Didier Raoult…« Pour le coup, je crois que les scénaristes ne vont pas en parler, pour ne pas relancer la polémique ». Pouvez-vous nous dire quelques mots sur ce qui attend Sacha, votre personnage ?« Pas vraiment, car, comme je ne reprends pas le tournage tout de suite, je n’ai pas encore reçu mes textes. Mais je peux d’ores et déjà vous dire que Sacha n’a pas encore fait le deuil de l’accident qu’il a vécu avec Luna, et que son retour sera encore marqué par cet événement ». A ce propos, le couple Sacha / Luna pourrait-il se reformer un jour ?« Je ne pense pas, il s’est passé trop de chose. Et il est marié désormais. S’il est donc difficile d’imaginer un retour de ce couple tel qu’on l’a connu, le duo Sacha / Luna va bien perdurer. Non seulement c’est une envie commune que nous avons avec Anne Décis, mais je pense que les auteurs et les téléspectateurs les apprécient ». Télé 7 Jours |
| fiesta34 Super contributeur !
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Sam 23 Mai 2020 - 8:15 | |
| Merci Tony ! J'aime énormément Sacha, me réveiller avec cet article ça rattrape d'hier soir la rubrique presse au moment de l'endormissement avec samia lol ! |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Ven 26 Juin 2020 - 10:40 | |
| 7 mois après son arrivée, la nouvelle productrice a donné sa première interview: Interview de Géraldine Gendre Allociné - 23 juin 2020 Vous avez pris la relève à la fonction de productrice de Plus Belle la vie le 4 novembre dernier suite au départ de votre prédécesseur, Sébastien Charbit. Trois mois plus tard, vous et vos équipes avez du faire face à une crise sanitaire sans précédent qui a entraîné la suspension des tournages et l'arrêt de la diffusion de la quotidienne, une première depuis sa création. Plutôt mouvementé comme prise de poste !Géraldine Gendre, productrice de Plus Belle la vie : Cette expérience était inédite. On a du tous faire face à une situation où, même avec quinze ans d'expérience, personne ne savait comment procéder car ces arrêts de plateaux et de diffusion n'étaient jamais arrivés ! On a du faire preuve de bon sens, peu importe l'expérience que j'avais acquise en quelques mois sur Plus Belle la vie. Ça a demandé beaucoup de sang-froid, de prendre les bonnes décisions au bon moment, de ne pas agir dans la précipitation pour savoir dans quelles conditions reprendre : la distanciation physique, ce que ça suppose auprès des équipes de tournages, des comédiens, et de faire preuve d'organisation et de communication, car on était tous chez nous, entre Paris et Marseille, ce qui a demandé beaucoup de travail à distance avec l'ensemble des équipes concernées par la crise. L'arrêt de la diffusion, même si Plus Belle la vie avait encore de nombreux épisodes inédits en stock, a-t-il suscité la crainte de laisser un vide dans la programmation, au vu de la décision de France 3 de rediffuser une intrigue datant de 2015 centrée sur Estelle et Djawad ?Il faudrait poser la question à France Télévisions ! De notre côté, nous sommes d'abord partis du principe de continuer la diffusion des inédits tant qu'on en avait à proposer aux téléspectateurs, surtout dans cette période confinée afin de préserver le plaisir du public de découvrir des inédits, ce qui nous a permis de tenir à l'antenne jusqu'au 1er mai. Ensuite, la rediffusion s'est faite en concertation avec la chaîne, afin de savoir comment agrémenter le public dans cette période de confinement; sachant qu'on a toujours un bassin de fans très conséquent, pourquoi s'en priver ? Avant de rejoindre Telfrance, vous étiez directrice générale adjointe de M6 Films, puis directrice de production et de distribution chez Studiocanal. Forte de ce parcours plus axé sur le cinéma, comment avez-vous envisagé la transition vers Plus Belle la vie, une des marques fortes de France TV ?En effet j'étais plus axée cinéma au cours de ma carrière, mais toujours au sein de groupes audiovisuels, de diffuseurs, que ce soit chez M6 ou chez Studiocanal, une filiale de l'antenne Canal+ qui développe les marques de Canal en vidéo, VOD et ventes TV, donc il y a des dénominateurs communs. J'aime l'idée de marque justement car, ayant un ADN de cinéma populaire, l'enjeu c'est de créer des marques, et c'est rare de réussir à le faire au cinéma. J'ai eu la chance de détecter les OSS 117, et c'est quelque chose qui me correspond bien, au même titre que Plus Belle la vie. Mais depuis quatre ou cinq ans, les frontières entre cinéma et télévision sont tombées; il y a une vraie porosité des talents, que ce soit les auteurs, les réalisateurs ou les comédiens qui passent de l'un à l'autre, et les problématiques de financement et de fabrication qui deviennent progressivement les mêmes. Le but du jeu était aussi de voir ce que je pouvais apporter à une marque très installée comme Plus Belle la vie après toutes ces années passées sur le cinéma. Les tournages ont désormais repris depuis un mois, avec de nouvelles consignes sanitaires à respecter pour les équipes. Ont-elles pu être mises en place rapidement, et quelles conséquences ont-elles eu sur la production ?On a continué à travailler au moment où l'arrêt du tournage a été décidé, et pour tout vous dire on l'a su le weekend qui précédait le confinement, les 14 et 15 mars. Quand on a su le samedi que les bars et les restaurants fermaient, on s'est dit qu'on allait avoir un souci puisqu'on tourne beaucoup en extérieur ! On sentait comme tout le monde que le confinement se rapprochait. Donc le dimanche matin, on a organisé une cellule de crise pour savoir quelles actions mener, et tourner un maximum de séquences dans les jours qui venaient pour boucler le plus d'épisodes possibles. Ensuite, il fallait aménager tout le système de postproduction à distance, mettre en place le télétravail sur des métiers qui n'y sont pas habitués, et enfin réfléchir à comment se remettre en ordre de marche. Comme tout le monde, on se disait que ça allait durer un mois, et puis non ! On avait échafaudé des plans de reprise qui sont tombés les uns après les autres. Le vrai marqueur, ça a été l'allocution du Président le 13 avril. On a eu la date de déconfinement du 11 mai, mais sans savoir ce qui allait avec. On s'est donc mis en ordre de marche, sans savoir comment les choses allaient se dérouler et comprenant que nous allions devoir mettre en place toutes ces mesures sanitaires. Effectivement, ce n'est pas tombé du ciel, on ne nous a pas dit que nous pourrions reprendre le chemin des plateaux à telle ou telle condition : on a du tout créer de toutes pièces, tout inventer. On a été chercher des exemples à l'étranger, en Allemagne notamment où les plateaux de tournage ont repris plus tôt, on s'est concertés avec d'autres producteurs, notamment ceux des autres feuilletons comme Demain nous appartient chez Newen, mais aussi les producteurs de fictions et de cinéma puisqu'on allait tous être sous le même cahier des charges qui a été présenté au Ministère du travail. Une réglementation s'est ensuite imposée d'elle-même : sens de circulation, gel hydroalcoolique, mesures barrières, gestion des transports, puis qu’évidemment on ne transporte plus les comédiens dans une voiture de la même manière, gestion des figurants, nombre de personnages sur le plateau, car selon les décors il fallait que la distanciation sociale soit respectée... On a dû tout réorganiser, créer une nouvelle équipe, similaire à ce que nous appelons l'équipe C qui est une équipe plus légère et assez récente pour les séquences en extérieur. Nous avons donc créé une équipe D, qui est une sorte d'équivalent mais en studio, et qui permet de doubler les équipes tout en restant de petite taille. Justement, quel est l'état d'esprit actuel des équipes de la quotidienne, alors que les tournages reprennent ?Tout le milieu artistique était assez angoissé sur l'avenir de la profession. A partir du moment où une date de reprise a été annoncée, tout le monde était au taquet. Oui, c'est possible de retravailler ! Même si les conditions ne sont pas idéales, on y arrive. Et je pense que c'était un signal fort pour tout le secteur de voir que les feuilletons quotidiens pouvaient reprendre, ça a donné beaucoup d'énergie à d'autres producteurs. On trouve des solutions; ce qui est angoissant, c'est l'inconnu. Une fois qu'on y est, on se rend compte qu'on peut déplacer des montagnes et on trouve des solutions. Et c'est de notre responsabilité de faire en sorte que ce virus ne revienne pas, donc les tournages sont très cadrés. C'est peut-être un peu moins fun qu'avant, il n'y a plus de tables régie, de discussions autour de la machine à café... C'est plus studieux disons ! (rires) A quel point les scénaristes et directeurs d'écriture, qui ont continué à écrire pendant le confinement, ont pu anticiper ces contraintes ? Nous avions quand même beaucoup de séquences tournées, et on était déjà bien avancés. Quand on prend la décision de rapatrier un maximum de séquences sur les derniers jours de tournage, ça veut dire que d'autres épisodes avaient déjà été entamés - d'ailleurs dans les premiers épisodes des inédits qui vont reprendre le 29 juin, il y a des scènes de baiser, il y a des scènes de baston, car ce sont des séquences qui ont été tournées au préalable. Nous sommes partis du principe qu'on avait déjà des choses en stock, et que si on devait tout réécrire pour être en phase avec ce que vivent les français au moment de la reprise de la diffusion, il aurait fallu qu'on réécrive tout début avril. Autant vous dire qu'on est pas devins, et que si on avait pu imaginer le monde dans lequel on vit aujourd'hui on ne l'aurait peut être pas décrit de cette manière-là. On serait peut-être tombés complètement à côté de la plaque. Mais si on avait du attendre d'avoir plus de recul pour reprendre l'écriture, nous n'aurions pas repris aussi vite les tournages. Plus Belle la vie, c'est entre 700 et 800 contrats d'intermittents tous les mois, sans compter les permanents et les comédiens, on a une vraie responsabilité économique et sociale. Notre décision a donc été de reprendre le plus rapidement possible le chemin des plateaux, quitte à ne pas tout chambouler dans les scénarios déjà écrits. Evidemment, on a du les réadapter, car autant des séquences avec 3 à 4 personnages, c'est assez fluide, autant 7 personnages à un mètre de distance c'est un peu étrange. Donc on a du retravailler nos histoires et nos séquences. En février, il y a eu une coïncidence troublante entre la réalité et la fiction, avec l'intrigue de la mise en quarantaine de l'hôpital Marseille-Est... Donc quelque part, Plus Belle la vie a indirectement traité de la crise sanitaire !Evidemment, nous n'avons pas eu l'ambition de traiter le sujet à ce moment-là, puisque nous étions plutôt dans une sorte de scénario-catastrophe avec une forte intrigue policière. Et heureusement, c'était avant, car nous aurions eu beaucoup plus de difficultés à programmer cette histoire-là au moment de la reprise. On va le traiter dans tous les cas, c'est incorporé, les auteurs ont plein d'idées, ont commencé à injecter les conséquences de ce confinement et des impacts socio-économiques que ça va avoir sur la société française, sur les méthodes de travail, et toutes les autres répercussions possibles. Nous n'excluons pas, un jour, de revenir sur le confinement, mais pour l'instant c'est trop tôt. On veut le faire, mais on veut le faire bien. Je pense qu'aujourd'hui personne n'a la mesure de ce qu'on a vécu, qui est complètement hors nomes. Et dans l'histoire du cinéma ou de la télévision en général, on est jamais revenu aussi rapidement sur un événement. On risque d'être maladroits, de ne pas être en phase avec notre public, et c'est tout ce qu'on veut éviter. On se doit de le respecter. Justement, peut-on s'attendre à des intrigues plus légères pour cet été, avec le retour de Barbara notamment ?Tout à fait ! Beaucoup de feel good, d'arches très humaines, drôles, sensibles et généreuses, dont nous sommes très contents, et pas que. Je ne peux pas vous en dire plus, mais oui c'est l'idée. Ce qu'on avait prévu à l'origine a été reporté avec le récent "trou" de diffusion, donc nous remettons forcément à plat notre programmation d'histoires car on ne prévoit pas les mêmes intrigues selon que l'on soit à Noël, en plein été, à la Toussaint... On est en train de tout tricoter à nouveau. |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| | likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Ven 26 Juin 2020 - 18:52 | |
| Merci Tony de l'itw de Géraldine Gendre, sa premiere en 7 mois, ce n'était pas trop tôt. On apprend qu'ils ont appris le confinement des le 14 mars avant l'allocution de Macron donc ,ils ont donc pu prévoir de modifier le dernier épi qui serait diffusé, d'oû le cliffhanger avec la demande en mariage. |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 19:30 | |
| @like : et nouvelle interview dans Puremedias ! Propos recueillis par Christophe Gazzano Qu'est-ce-qui vous a convaincu de rejoindre "Plus belle la vie" ?Si j'ai fait toute ma carrière dans le cinéma, cela a toujours été dans l'environnement de la télévision. J'étais au croisement de ces deux mondes, que ce soit à M6 ou à StudioCanal. J'ai grandi professionnellement au sein de M6, où j'ai passé 13 ans. C'est une chaîne dans laquelle on est assez touche-à-tout, avec de nombreuses passerelles. J'ai donc toujours été au contact de la fiction, notamment avec mes collègues de l'époque sur "Scènes de ménages". Avec souvent des talents : j'ai rencontré Tarek Boudali sur "En famille" puis "Epouse-moi mon pote" et "Alibi.com" quand j'étais à StudioCanal. J'y ai été recrutée pour m'occuper du département de la production de la filière France et donc de la commercialisation, ce qui incluait la création originale, les téléfilms... Donc j'étais au contact là-aussi de la fiction. Le temps passant, les frontières sont tombées entre le cinéma et la fiction, que ce soit en termes de talents (écriture, réalisation, comédiens) et en termes de réflexion financière. Avec "Plus belle la vie", je n'ai pas eu l'impression de faire un saut dans le vide, car j'étais riche de toute cette expérience. C'était une suite logique pour vous ?Oui. Dans le cinéma, j'étais habituée à travailler sur des temps longs et c'est ce qui m'a intéressé avec "Plus belle la vie". On est obligés de tout anticiper et d'avoir une réflexion sur le long terme. Le côté "one shot" de la production télé classique unitaire m'intéressait moins. J'avais envie de travailler avec une matière plus pérenne dans le temps, sur laquelle on peut faire évoluer les choses sur du court, du moyen et du long terme. Ensuite, de par mon univers, ce qui m'a toujours intéressée, ce sont les histoires et le public. J'ai toujours travaillé dans le sens du populaire, comme avec "Le Grand Bain" qui est un film d'auteur à vocation populaire. Je ne pense pas savoir faire autre chose (sourire). Après, cela a été une question de rencontres. J'ai rencontré Guillaume de Menthon, le président de TelFrance ; Pierre Monjanel, le directeur de collection... Il fallait qu'il y ait entre nous une vision commune, une compatibilité. Cela m'a permis de constater que je pouvais apporter quelque chose à "Plus belle la vie". Comment s'est déroulée la transition entre Sébastien Charbit (ancien producteur, ndlr) et vous ?Très bien. Même si je suis arrivée au mois de novembre, la décision a été actée pendant l'été. A partir du mois de septembre, j'étais déjà impliquée en rencontrant les équipes, en lisant les textes, en assistant à certaines réunions ou en rencontrant France Télévisions. En parallèle, j'avais des missions à terminer donc j'ai alterné entre deux univers pendant deux mois. Sébastien a été super. Il y a eu un vrai passage de relais. "Plus belle la vie" est une machine qui ne s'arrête jamais. C'est ce qui m'intéressait aussi, cette polyvalence sur de nombreux sujets aussi bien artistiques que marketing. Aviez-vous déjà regardé "Plus belle la vie" avant d'accepter ce poste ?Oui. A l'époque, chez M6, avec mes collègues de la fiction, on avait regardé au moment de son lancement ce "soap français" avec curiosité. J'ai ensuite suivi de manière ponctuelle des épisodes ou des primes pour comprendre ce phénomène. Même si je travaillais dans le milieu du cinéma, cela me permettait d'alimenter ma réflexion. Je me suis mise à regarder "Plus belle la vie" activement depuis ma prise de contact avec les équipes. Depuis votre arrivée à la tête du feuilleton, vous êtes très discrète sur les réseaux sociaux. Est-ce pour vous préserver ou parce que vous n'êtes pas du tout portée sur ce type de support ?Il y a plusieurs raisons. Je n'ai pas grandi avec les réseaux sociaux et oui, je me préserve. Nous sommes dans un milieu où tout peut être décuplé, encensé comme surinterprété. Je ne pense pas être une spécialiste des réseaux sociaux et je les laisse donc à ceux qui s'y connaissent. A titre personnel, je ne suis pas active sur les réseaux sociaux. Quelle est votre méthode de travail ?Je suis dans le dialogue. Je délègue beaucoup car on ne peut pas être bon partout. Mon rôle est celui d'un chef d'orchestre. Je fais beaucoup de pédagogie. Je suis assez cash, c'est ce qu'on me dit souvent. La transparence est importante également car tout va très vite. Je suis dans le plaisir aussi ! Comment s'est passée la rencontre avec Michelle Prodroznik (productrice historique, ndlr) ?Michelle est une marraine pour moi. Elle a été très accueillante et est toujours aussi impliquée. Quelles sont vos ambitions pour "Plus belle la vie" ?L'idée, c'est de ne pas faire de rupture, mais d'améliorer les choses qui peuvent l'être et de garder toutes celles qui fonctionnent et qui constituent l'ADN de la série depuis plus de 15 ans. Je pense qu'il y a certaines dominantes de bienveillance, de tendresse, d'humour, qui n'empêchent pas l'émotion. Nous ne sommes pas dans une série comique mais dans une série de divertissement, inscrite dans une réalité sociale. L'idée est de pousser les curseurs qui existent déjà. Cette crise sanitaire qui a obligé le tournage à s'interrompre pendant deux mois, ça a été votre baptême du feu ?Oui ! Heureusement, j'étais déjà là depuis cinq mois. Il y a d'abord eu cette similitude troublante avec une intrigue pensée au mois de juin de l'année précédente (une mise en quarantaine dans un hôpital en raison d'un coronavirus, diffusée en mars 2020, ndlr). Nous avons pris des précautions dès la fin du mois de février avec les gestes barrière, le gel hydroalcoolique, le changement à la cantine... Le 15 mars, après les annonces du Premier ministre, nous avons mis en place une cellule de crise pour essayer de limiter la casse en étant conscients que le tournage allait s'arrêter. L'urgence était alors de boucler le maximum de séquences prioritaires pour compléter les épisodes qui étaient presque aboutis. Nous avions 16 séquences à tourner en deux jours (le tournage a été arrêté mardi 17 mars au soir, ndlr) pour assurer deux semaines de diffusion supplémentaires et nous avons réussi en réécrivant certaines scènes et en faisant revenir des comédiens en urgence. Je les remercie car ils ont joué le jeu. Les scénaristes ont travaillé en un temps record. Cela a été un vrai travail d'équipe au sens large. Pour l'anecdote, dans un des derniers épisodes diffusés, lorsque Thomas (Laurent Kerusoré, ndlr) confie à Estelle (Elodie Varlet) sa virée dans une boîte de nuit pour essayer de retrouver Steven, c'est une scène qui aurait dû être tournée dans une discothèque. On a donc trouvé ce subterfuge en faisant le choix de raconter la scène plutôt que de la montrer.Derrière, il y a eu tout le travail de postproduction à organiser alors que nous étions encore dans le flou sur les conditions du confinement. Avec Virginie Izard (responsable de la postproduction, ndlr), nous avons décidé d'envisager le pire, c'est-à-dire de délocaliser le montage chez un monteur, le mixage chez un mixeur, etc, en télétravail. Sans cela, nous n'aurions pas pu livrer la chaîne et être en diffusion jusqu'au 1er mai. La priorité a été ensuite de voir comment reprendre le plus vite possible, dans de bonnes conditions. Il était hors de question de reprendre le tournage pour l'interrompre de nouveau. Le 29 juin, 'Plus belle la vie' va-t-il revenir à l'antenne de la même manière que si les téléspectateurs l'avaient quitté le vendredi précédent ?Oui. La réflexion que nous avons eue avec les auteurs comme avec le diffuseur, c'est que le public avait envie de retrouver ses personnages et leurs histoires. Pour coller à la réalité en vue du retour à l'antenne fin juin, nous aurions dû écrire début avril. Mais sur quelle base ? Il y avait un risque de décalage. Cela aurait été le pire pour la série. Dans un second temps, il y aura donc des références aux conséquences économiques et sociales de la crise. Une des spécificités de "Plus belle la vie" par rapport aux deux autres feuilletons existants, c'est cet immense décor fixe (sur 1000 m2) qui constitue la place du Mistral. Est-ce-que vous ne vous sentez pas à l'étroit dans ce décor, après 16 ans d'existence ?Pour moi, la place du Mistral constitue un personnage à part entière de la série. Il y a un gros travail de réflexion en cours pour réincarner cette place à l'image et réinvestir des endroits du Mistral qu'on ne voit plus. Mais il est trop tôt pour en parler. Les dix ans de la série avaient été marqués par l'incendie de l'hôtel Le Select dans l'intrigue, ce qui avait permis de changer de décor. D'autres changements aussi radicaux sont-ils envisagés dans les mois à venir ?Pas à ce jour. Il y aura des changements, mais moins marquants. Tourner différemment, cela ne signifie pas changer de décor ou prendre plus de place. Avec les nouvelles conditions sanitaires, on teste des choses auxquelles on avait pensé avant, comme le fait de tourner désormais avec deux caméras (au lieu de trois en intérieur, ndlr). Sur la diffusion linéaire de "Plus belle la vie", les audiences sont en baisse sur un an avec la perte de 300.000 téléspectateurs entre la rentrée et le mois de mars, avant le confinement. Est-ce-un motif d'inquiétude pour vous ?Nous y sommes forcément sensibles. Je pense que nous avons souffert de la surperformance des journaux télévisés au moment des gilets jaunes ou de la grève du mois de décembre (dans les transports, ndlr) et au début de la crise sanitaire, au mois de février. Nous sommes le seul feuilleton en frontal avec les "20 Heures", sachant que l'audience d'un JT peut varier d'un million d'un jour à l'autre en fonction de l'actualité. Il y a aussi le changement d'horaire, qui a pu déstabiliser le téléspectateur (pendant le confinement, l'épisode a débuté vers 20h40, contre 20h20, ndlr). Maintenant, il ne faut pas oublier que les modes de consommation ont changé. Venant du monde du cinéma, j'ai pu assister à ce phénomène. Ayant deux enfants de 15 et 18 ans, je vois bien que nous n'avons pas du tout les mêmes modes de consommation. Il faut prendre aussi en compte le poids de l'audience consolidée et du preview, qui cartonne (les épisodes sont diffusés chaque jour dès 6h du matin sur internet, ndlr). Les chiffres en linéaire sont un indicateur déterminant, mais ce n'est pas le seul. Il faut rester vigilants. Mais quand on fait 4 millions de téléspectateurs (record de saison le 31 mars dernier avec 4,05 millions et 13,7% de part de marché selon Médiamétrie, ndlr) pendant le confinement, c'est bien le signe qu'il y a une appétence du public pour la série. "Plus belle la vie" est une série très piratée, avec près de 350.000 visionnages illégaux chaque jour. Comment lutter contre ce phénomène ?France Télévisions est très vigilante sur ce sujet. Nous avons pris les mesures nécessaires avec eux. Nous luttons avec nos moyens, qui nous permettent de limiter le phénomène, mais pas de le supprimer malheureusement. Même si "Plus belle la vie" est la série la plus piratée derrière "Game of Thrones", cela ne doit pas être un motif de fierté. Ne pensez-vous que la diffusion en avance de 'Plus belle la vie' dans les pays limitrophes est de nature à favoriser le piratage ?Je ne sais pas. Mais il n'y a pas qu'un seul canal d'approvisionnement. Ils sont multiples, tout comme les canaux de diffusion puisque quand un site ferme, un autre ouvre, etc. De quelle manière prenez-vous en compte les remarques des téléspectateurs concernant les intrigues ou les personnages, laissées sur les réseaux sociaux, par exemple sur Twitter ?Il faut prendre en compte les dénominateurs communs. Quand une même remarque revient à plusieurs reprises, il faut l'analyser pour voir si cela concerne par exemple un personnage dans une arche à un instant T. Des personnages ont une fonction dans la série et sont vraiment nécessaires, que ce soit par leur métier ou par leur profil représentatif de la population. Une des marques de fabrique de 'Plus belle la vie', c'est sa capacité à développer des trajectoires sur le long terme, sur deux ans en moyenne. Allez-vous conserver ce principe ?Oui. C'est un travail que nous réalisons désormais plus tôt, dès le mois de janvier et non plus en mai ou en juin pour avoir plus de temps sur l'écriture. Comptez-vous remettre en avant des personnages historiques de la série, comme par exemple Charles Frémont, incarné par Alexandre Fabre, dont la présence a été réduite à la portion congrue ces dernières années ?Nous n'avons que trois arches par épisode et nous ne pouvons pas construire des arches sur mesure pour chaque personnage. Mais les historiques sont toujours présents comme Mirta, Blanche, Céline, Thomas... Il ne faut pas oublier que c'est une série transgénérationnelle. Le personnage préféré de l'un n'est pas forcément celui de l'autre. Un des serpents de mer de 'Plus belle la vie', c'est ce fameux nouveau générique, annoncé pour l'automne 2019 et qui semble avoir été repoussé aux calendes grecques. Qu'en est-il ?Nous le finalisons, ce n'est pas du tout abandonné. La mise à l'antenne prévue a été décalée avec les deux mois d'interruption de tournage. Nous avons envie de faire ça bien, de présenter ce nouveau générique au bon moment. Peut-on espérer le découvrir avant la fin de l'année ?J'espère le proposer avant la fin de l'année. Un autre serpent de mer est le retour de Laetitia Milot, plusieurs fois annoncé. Cela fait-il partie des projets ?Pas à ce jour.Des fans ont suggéré l'idée qu'un crossover entre les trois feuilletons existants puisse voir le jour. Votre prédecesseur Sébastien Charbit s'y était déclaré favorable. Que pensez-vous de cette idée ?Je suis un peu dubitative sur la valeur ajoutée que cela apporterait. Ce n'est pas du tout à l'ordre du jour. Au mois de mars, le quotidien "Les Echos" annonçait dans un article l'arrêt possible de 'Plus belle la vie' en 2024. Comment avez-vous réagi ?J'ai été surprise. Mais j'ai relu l'article avec le recul et quand on le regarde dans le détail, on s'aperçoit qu'il ne faisait rien de plus que refléter une réalité en évoquant des contrats qui durent une certaine période et sont renégociés. Alors oui, quand "Plus belle la vie" ne fera plus d'audience, la question se posera peut-être. Mais je ne connais pas de diffuseur qui serait prêt à renoncer à un programme qui réunit 3,5 millions de téléspectateurs chaque jour... https://www.ozap.com/actu/geraldine-gendre-plus-belle-la-vie-nous-voulons-presenter-le-nouveau-generique-au-bon-moment/594577 |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 19:42 | |
| Interview croisée d'Elodie Varlet (Estelle) et Emanuele Giorgi (Francesco) La Provence Un mot pour résumer la série ?Élodie Varlet : La vie, tout simplement. Emanuele Giorgi : "Belle" ? (rires) "La", ça marche aussi ? (rires) Plus sérieusement, je dirais universelle. Une qualité et un défaut pour votre personnage ?Élodie Varlet : Le défaut, spontanément, je dirais jalouse ! Et la qualité... (elle réfléchit). Elle va au bout des choses. Donc fonceuse. Emanuele Giorgi : J'y ai pensé hier en plus et je n'arrivais pas à trouver de mot. Mais là, instinctivement, je dirais passionné pour la qualité et le défaut ! Parfois, il manque un peu cet équilibre à Francesco, même s'il est en train de le trouver. Un mot pour qualifier votre partenaire de jeu ?Élodie Varlet : Délicat... Ou alors, impliqué ! Emanuele Giorgi : Cash ! Tu sais toujours ce qu'elle pense. Un adjectif pour décrire Marseille ?Élodie Varlet : Multiculturelle. Mais inattendue aussi, c'est une ville qui change. Emanuele Giorgi : Ouverte. Tu as cette porte sur la Méditerranée avec toutes ces cultures, ces couleurs, ces parfums... Une anecdote sur vos premiers jours de tournage ?Élodie Varlet : C'était avec Ambroise Michel (Rudy), qui était mon premier partenaire de jeu. Je n'étais pas comédienne professionnelle et c'était un peu impressionnant pour moi d'arriver. J'avais une journée en extérieur, on se trouvait dans un vieux bâtiment désaffecté, du côté de Sainte-Marguerite de mémoire. Il n'y a eu que des problèmes techniques, toute la journée, avec des lumières qui s’éteignaient... J'étais complètement perdue ! Mais Ambroise a réussi à me rassurer et j'ai vraiment pu jouer grâce à lui. Emanuele Giorgi : Moi, c'est plus un sentiment. Je suis arrivé en France comme Francesco est arrivé dans la série. Il débarque sur le Vieux-Port, un peu comme un aventurier avec son sac. Ça m'a rappelé ma vie personnelle, quand je suis arrivé avec une langue que je ne connaissais pas. C'était pour moi comme un saut dans le vide à 30 ans, en quittant l'Italie. Quelque chose qui m'amène à récréer mon univers, même si j'étais très heureux dans mon pays. Je suis moi aussi arrivé à Marseille. C'est pour ça que je disais que c'est une ville ouverte. On sent qu'il y a quelque chose d'accueillant ici. Un souhait pour la série ?Élodie Varlet : Qu'elle sache toujours se renouveler. C'est sa force et c'est pour ça qu'elle est encore là. Je souhaite que l'on réussisse à rester sur cette même longueur d'onde pour qu'elle parle toujours aux gens. Emanuele Giorgi : Je suis d'accord. Et surtout, qu'elle puisse garder cette indépendance et ce courage. Nous sommes très engagés pour soulever des problématiques qui ne sont pas toujours faciles et que notre société ne laisse pas toujours passer. J'aimerais que l'on garde cette audace. Un souhait plus personnel ?Élodie Varlet : De savoir toujours prendre le meilleur et le garder. Emanuele Giorgi : C'est à nous d'être heureux, c'est de notre responsabilité. Personnellement, ça serait renaître tous les jours pour ne pas tomber dans une routine, que ce soit dans mon couple, dans ma vie privée, dans ma vie d'artiste... Ce n'est pas facile. Il y a toujours le risque de tomber dans des automatismes. Puis, j'aimerais rajouter une chose. Avec le confinement, on a eu le temps de se poser. Et c'est un souhait pour tous : j'espère que l'on pourra faire de cette expérience un trésor. Il faut savoir se poser de temps en temps et savoir ce que l'on veut pour avancer. Élodie Varlet : Puis, je ne veux pas faire mon écolo de base, mais j'ai l'impression qu'il y a eu une prise de conscience collective à ce sujet pendant le confinement. Si l'on peut garder ça en tête... Emanuele Giorgi : Et ne pas revenir ce qui était avant le confinement, à l'anormal. www.laprovence.com/article/sorties-loisirs/6028282/plus-belle-la-vie-reprise-des-episodes-inedits-ce-soir-sur-france-3-retrouvez-nos-interviews-des |
| likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 20:17 | |
| Merci beaucoup tony! On apprend que le départ de Charbit était acté depuis l'été dernier, que Géraldine Gendre s'était mise dans le bain des septembre alors que l'annonce officielle de son arrivée avait été faite en novembre. A noter aussi que si elle est dubitative sur un retour de Fremont au premier plan, elle est categorique concernant un probable retour de la Milot: ce sera non! |
| jozephine
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 20:43 | |
| J'aime bien quand elle dit : Pour moi, la place du Mistral constitue un personnage à part entière de la série. Il y a un gros travail de réflexion en cours pour réincarner cette place à l'image et réinvestir des endroits du Mistral qu'on ne voit plus. Dès la création de la société écolo, ils allaient droit dans le mur et perdait l'esprit +BLV qui est la place du quartier.
Elle dit aussi que c'est une série intergénérationnelle et : Nous n'avons que trois arches par épisode et nous ne pouvons pas construire des arches sur mesure pour chaque personnage. Mais les historiques sont toujours présents comme Mirta, Blanche, Céline, Thomas... Il ne faut pas oublier que c'est une série transgénérationnelle. Le personnage préféré de l'un n'est pas forcément celui de l'autre Mais il ne faut pas mettre toujours les mêmes à l'honneur. Il faut écrire des histoires qualitatives, même si elles ne sont pas crédibles à 1000 pour cent. Sinon ils vont droit dans le mur.
Et je ne suis pas d'accord avec elle quand elle dit que la série fait 3.5 millions. Ok pour les derniers épisodes, mais c'était une catastrophe pour France 3 avec une moyenne était vraiment en dessous des 3.5 et quand elle met la concurrence des journaux télévisés pendant les grèves et les gilets jaunes. L'audience de Scène de ménage n'a pas été si impactée que ça. Donc pour moi c'est la nullité des intrigues et la répétition de mettre toujours les mêmes acteurs à l'honneur leur a fait plus de mal que les journaux télévisés. |
| likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 21:34 | |
| Il est clair que la concurrence des JT est une maigre excuse...Apres, elle ne va pas dire que la baisse d'audience est due a une baisse de qualité, elle est là pour défendre son produit. A part cela je la trouve plus discrete que Charbit mais aussi plus franche, enfin c'est mon impression. J'ai envie de lui donner une chance pour l'avenir. |
| fiesta34 Super contributeur !
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 22:20 | |
| oui les mêmes acteurs actrices surtout à l'honneur sont cause d'échec.et puis leur politique, ce n'est pas un bon calcul " on est en campagne électorale dans le réel, eh bien on va pondre un truc analogue" avec samia exemple de réussite, elle va avoir des idées bonnes ou â la noix, on va faire des réunions municipales, bah dans ce cas , qu'ils s'étonnent pas si les gens ne stoppent pas leurs journaux télévisés ! Si c'est pour voir ça (moi même j'ai zappé) et l'intrigue Pavel......... : il y en a qui en ont marre de ça aussi.Perso, je regarderai à nouveau quand ces 2 intrigues auront cessé et je suis à peu prés sure de ne pas être la seule. |
| nicolas8401 Super actif
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 22:27 | |
| - fiesta34 a écrit:
- Perso, je regarderai à nouveau quand ces 2 intrigues auront cessé et je suis à peu prés sure de ne pas être la seule.
Selon les estimations les plus optimistes, la fin de l'intrigue Pavel serait pour 2038 |
| fiesta34 Super contributeur !
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 22:43 | |
| Oh la la tu vas nous achever! 2038 ! Samia fera sa rabat joie en grand mére lol Mirta ne tournera plus, Roland non plus, Luna retournée en fauteuil, Noé pére de famille ça fera de belles intrigues perspective |
| likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 22:52 | |
| Fiesta la nouvelle intrigue principale commence demain avec le retour de Barbara. En revanche je n'ai pas de baguette magique pour faire disparaitre Samia de l'écran... |
| fiesta34 Super contributeur !
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Lun 29 Juin 2020 - 23:09 | |
| Ah demain ! Déjâ! Merci de me prévenir faudrait que je prenne l'intrigue au début.Aprés oui c'est clair que tu n'as pas le pouvoir de faire et ou d'organiser des disparitions ! |
| Tony Modérateur
moderation@pblvfrance3.com
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Sam 4 Juil 2020 - 16:02 | |
| Interview de Fabienne Carat (Samia) sudinfo.be Un jour, Hubert Besson, qui a créé Plus belle la vie, vous dit que les scénaristes n’étaient plus inspirés par votre personnage de Samia. La peur qu’on fasse disparaître votre personnage est-elle là ?« Non. Et je ne l’avais pas au moment où il me le dit. C’était juste après Danse avec les stars et j’avais fait comme un cycle. Franchement, j’étais presque prête à voler de mes propres ailes, à partir. Le fait que je sois une grande anxieuse me protège, comme toutes ces années dans une série quotidienne protègent aussi. J’ai toujours eu extrêmement conscience de la chance que j’avais d’avoir du travail régulièrement. Mais j’ai toujours eu les deux pieds dedans et la tête dehors. Le métier, c’est aussi savoir accepter et supporter la précarité, ne pas savoir ce qu’on va faire demain. Si je fais les choses, c’est par passion : je ne vais jamais aller à un casting pour manger. Je suis tellement entière que ce n’est pas possible. Ce métier, il ne faut vraiment pas le faire pour l’argent. Déjà, il arrive qu’on ne soit pas payé… Il faut réussir à construire sa vie à côté pour être libre de ça ». Le public est tout content de retrouver une sorte d’intrigue entre Samia et Jean-Paul Boher. Il reste culte ce couple !« Du moins, il l’a été. Le jeu était bien entre Stéphane (Hénon) et moi. Après, le couple est séparé et il y a des deuils à faire, comme dans la vie ». Mais les fans espèrent toujours de les voir former à nouveau un couple…« Quand la production les a séparés, ça a été très compliqué, même pour moi. Il y a des gens qui ont fait un amalgame, certains m’insultaient même ! Alors que je suis totalement impuissante face aux textes et face à ce qui se passait. C’est vrai que l’écriture a beaucoup terni l’image de Samia, donc la mienne un petit peu. La façon dont elle a quitté Boher n’a pas du tout été traitée sous l’angle où lui se rapprochait d’Ariane avec son passé qui ressurgissait et Samia qui se sentait exclue, délaissée, et s’éloignait. C’était : Samia pète un plomb et va voir Djawad. Pour moi, Samia voyait le rapprochement entre Boher et Ariane. Et, en tant que femme, quand on voit une ex de son mari qui revient, on se sent comme la nouvelle qui a moins d’impact. Samia, ce n’est pas une bitch ! Boher a eu le beau rôle du gars victime de sa femme. Bien sûr, il y a pas mal de gens dans le public qui m’aiment tout court, et qui comprennent que ce n’est qu’un rôle. Mais aujourd’hui encore, je vois sur les réseaux : « j’espère pas qu’ils se remettront ensemble parce qu’elle mérite de souffrir ». Samia reste un personnage très aimé, mais par rapport à cet amour de malade pendant des années, où certains considéraient Samia comme ‘Le fantasme’, ça a été un peu terni, malheureusement. Remettre ensemble aujourd’hui Samia et Boher, je trouve que ce serait compliqué après tout ça ». |
| likeasunshine Habitué(e)
Âge : 50
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Sam 4 Juil 2020 - 20:25 | |
| Fabienne carat a une bonne analyse de son perso ,c'est vrai qu'apres avoir fauté avec Djawad, Samia est passée pour la garce de service et Jp pour le cocu magnifique. Tres peu ont remarque que Ariane n'arretait pas de provoquer Samia devant Jp qui défendait mollement sa femme...Ce n'était pas une raison pour tromper son mari et avoir une relation avec Djawad mais cela a joué. Apres, contrairement a ce qu'elle dit il n'y a aucune raison que Samia soit un perso adoré ou un fantasme toute sa vie, c'est bien qu'elle ait des zones d'ombre aussi, ce n'est pas un ange! Mais elle a raison de dire que Jp et Samia ne doivent pas se remettre ensembles.
Leur relation est meilleure et plus interessante aujourd'hui que lorsqu'ils étaient mariés. |
| Manouche
Âge : 62
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Sam 4 Juil 2020 - 21:18 | |
| Il leur reste quand même une grande complicité qui se ressent ainsi que bien sûr leur charmante gamine 🥰 |
| Maïadelsol Super contributeur !
Âge : 72
| Sujet: Re: Interviews des comédiens Dim 5 Juil 2020 - 1:05 | |
| » Voir le message cité - likeasunshine a écrit:
- Fabienne carat a une bonne analyse de son perso ,c'est vrai qu'apres avoir fauté avec Djawad, Samia est passée pour la garce de service et Jp pour le cocu magnifique.
Tres peu ont remarque que Ariane n'arretait pas de provoquer Samia devant Jp qui défendait mollement sa femme...Ce n'était pas une raison pour tromper son mari et avoir une relation avec Djawad mais cela a joué. Apres, contrairement a ce qu'elle dit il n'y a aucune raison que Samia soit un perso adoré ou un fantasme toute sa vie, c'est bien qu'elle ait des zones d'ombre aussi, ce n'est pas un ange! Mais elle a raison de dire que Jp et Samia ne doivent pas se remettre ensembles.
Leur relation est meilleure et plus interessante aujourd'hui que lorsqu'ils étaient mariés. Je me souviens que nous étions tout de même plusieurs à présenter cet argument, notamment à Fiesta que voyait Ariane comme la femme idéale parce qu'elle faisait la cuisine pour Jean-Paul ! Pour ma part, je n'ai pas arrêté de le dire, à l'époque ! Personnellement, je ne verrais aucun inconvénient à ce que le couple Boher se reforme. Je les trouvais plus intéressants ensemble qu'avec leur conjoints respectifs actuels. |
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