Relevez et commentez les plus belles répliques, les PBR (archive 6)

Lougan à Barraut en parlant de Lola : "elle est aussi populaire que Greta Crumble Machin là enfin !" 

Xavier Revel à Karim : "vous allez me casser la gueule ?"   

Ah oui, Greta Crumble   ! Pourtant, Thunberg n'est pas difficile à prononcer pour un francophone, contrairement à d'autres noms scandinaves ...

Oui c'était excellent, si je puis dire, sacré Lougane

La soirée du César !

Barbara : Tu vas faire quoi maintenant ?
César : Je pourrais faire la manche avec une guitare, mais je sais pas en jouer
Barbara : C’est ballot.

César : Là, je fais un grand reset, je repars à zéro et et je me prépare à faire un plongeon dans le grand bain du dénuement.
Barbara : T’es complètement dingue !
César : Oui, je suis dingue de toi.
Barbara : Et ça te fait pas peur de plus avoir d’argent ?
César : Ah non, pas du tout. La meilleure chose que j’ai jamais faite, c’est d’investir dans ton restau.
Barbara : Vraiment ?
César : Ouais, parce que ça t’a rendue heureuse, et c’est tout ce qui compte pour moi. P’tain, c’est beau ce que je viens de dire. P’tain, ça me donne envie de chialer, j’te jure. Je me suis ému tout seul.

Céline lève son verre : A GTS, la nouvelle agence d’écotourisme qui va sauver la planète !
César : La planète, c’est tout ? Je suis un petit peu déçu.

Céline : T’es gonflé.
Toujours. T’avais pas remarqué ?

Vincent : Pourquoi tu veux pas rester ?
Je crois que je suis allergique aux bons sentiments.

Elsa : Taisez-vous !
Revel : Giflez-moi !
Elsa : Avec plaisir.

Paty a écrit:

Ah oui, Greta Crumble   ! Pourtant, Thunberg n'est pas difficile à prononcer pour un francophone, contrairement à d'autres noms scandinaves ...

Plus qu'on le croit
[toun bé ri]

Plein de bons dialogues ce soir

La juge : Ce sont les regards que vous échangiez avec la prévenue qui m’ont le plus surprise
Revel : Surprise ?
La juge : A défaut de réponse adéquate, vous allez répéter toutes mes fins de phrase ou vous aller retrouver très vite cet esprit affûté que j’apprécie d’ordinaire chez vous ?

Barbara : Plains-toi, ça fait combien de temps que t’as pas eu deux bombasses dans ton lit ?
Estelle : Déjà une ?
Nathan : C’était bien quand vous chantiez. Parce que les blagues, c’est pas au point…
Pas un dialogue mais j'ai beaucoup aimé le jeu de Nathan (enfin de l'acteur) durant l'appel de son père.

Exit Rosa, apparition de Rosito
Kevin : Moi et Emilie, on est un peu entre deux squats
Franck : Si je peux faire quelque chose
Kevin : Oui bah, si tu trouves une villa de 200 mètres carrés avec piscine et salle de sport, tu me dis. Mais loyer de HLM
Franck : Oui. Sans domotique.
Kevin : Pour l’instant, ouais. Mais mine de rien, je m’étais    attaché à Rosa, enfin à sa présence, tu vois
Franck : Oui, je vois très bien
Kevin : Un peu comme un animal de compagnie, quoi
Franck : Oui, enfin, Rosa est plus évoluée que ça quand même
Kevin : Toi tu vois ça sous l’angle techno (s'il savait ) . Mais moi, j’sais pas, c’est plus qu’une machine
Franck : On est d’accord, oui, oui, oui. Rosa repousse les limites de l’intelligence artificielle en y apportant une touche de sensibilité.
Kevin (interloqué) : Ouais. Au fait, tu sais ce qui a fait buger le système ?
Franck : Une sorte de coup de foudre. Salut.

Laetitia : J’ai eu ma dose !
Kevin : Je sais, mais qu’est-ce qu’il a fait, Kéké ? Il a désactivé la wifi ! 0% d’intelligence artificielle dans ce machin. T’appuies sur le bouton, il fait tout, tu fais rien. Allez hop ! Allez mon Rosito !
Laetitia : Rosito ?
Kevin : Ouais, je me suis dit que ça allait conjurer le mauvais sort.

Franck : Toi aussi t’avais un regard bien à toi. Un regard singulier et charmant.
Rosa : Comme la lune au fond du lac qui la reflète, votre prunelle où brille une… humide… paillette…
Franck : Pardon Rosa. Et adieu.

Père Nathan : Bon, moi je vais me coucher, merci tout le monde.
Barbara : Attends, déjà  ?
Père Nathan : Ouais, parce que quand je vois tout ce bonheur, ça m'inspire, je vais écrire une homélie.

@Ans, oui elle était top

Dialogues ciselés entre Revel et Elsa, comme inspirés des Liaisons dangereuses

Bravo les dialoguistes

(devant le palais)
Elsa : Est-ce qu’au moins, vous prenez du plaisir, Monsieur le procureur ?
Revel : Est-ce que je suis masochiste, autrement dit ?
Elsa : Ah parce que c’est vous la victime dans ce procès ?
Revel : Ça doit dépendre du point de vue qu’on adopte, j’imagine
Abdel : Arrêtez, vous n’avez pas le droit de vous parler, normalement
Elsa : Mais cette conversation n’a pas l’air de lui déplaire
Revel : Dans sa nature, ou dans sa durée ?
Elsa : J’en reviens donc à ma première question : ce procès, vous le regrettez ou vous le savourez ?
Revel : En vérité, j’en adore chaque seconde
Elsa : Tant que je suis sur le banc des accusés
Revel : En effet puisque celui-ci se trouve dans mon champ de vision. Autre chose ?
Elsa : Vous êtes pervers
Revel : A votre façon de prolonger ce supplice, j’en déduis que vous aussi

(dans la chambre d'Elsa)
Revel : Depuis votre baiser…
Elsa : C’était une erreur
Revel : Je l’ai pris comme un aveu
Elsa : Déformation professionnelle
Revel : C’est que vous confondez l’homme avec la fonction, alors
Elsa : Ils sont si différents ?
Revel : Oui. Le premier rêve de vous toutes les nuits.
Elsa : Pendant que le second rêve de m’envoyer en prison
Revel : Mais le premier, mu par une force dont il s’ignorait capable, vole à votre secours
Elsa : Pendant que le second le rattrape, le frappe et lui montre qui est le plus fort
Revel : La preuve que non. Je suis là.
Elsa : Demain, nous serons au tribunal
Revel : Et vous seule saurez, en me regardant, que vous avez changé ma vie
Elsa : Ah oui ? Première nouvelle, et quand ?
Revel : Dès ce soir

Avec Abdel, on change de registre :

Elsa : De toute façon, ce type m’a toujours eu dans le viseur
Abdel : Et donc quoi ? Quand tu vois un chien qui a la rage, tu lui piques le cul avec une fourchette ?

Un quoi ? Un bébé ? Une quoi ? Une mamie ?

Léa : Je suis enceinte
Patrick : Enc… enceinte… Comment ça enceinte ???
Yolande : Bah elle attend un bébé, si tu veux
Patrick : Enceinte… d’un bébé ????

Yolande : c’est pas pour la ramener mais moi, je m’en doutais. T’as l’air drôlement rayonnante, ces derniers temps
Léa : Un peu vomissante aussi, non ?

Babette : C’est un mec droit, bien. Par contre, s’il s’avise de m’appeler « belle-mamie »..
Patrick : Tu le colles à la circulation !
Babette : Voilà.

ailebrune a écrit:

Un quoi ? Un bébé ? Une quoi ? Une mamie ?

Léa : Je suis enceinte
Patrick : Enc… enceinte… Comment ça enceinte ???
Yolande : Bah elle attend un bébé, si tu veux
Patrick : Enceinte… d’un bébé ????

Yolande : c’est pas pour la ramener mais moi, je m’en doutais. T’as l’air drôlement rayonnante, ces derniers temps
Léa : Un peu vomissante aussi, non ?

Babette : C’est un mec droit, bien. Par contre, s’il s’avise de m’appeler « belle-mamie »..
Patrick : Tu le colles à la circulation !
Babette : Voilà.

J'ai adoré ces 2 répliques, j'ai éclaté de rire ! 

ailebrune a écrit:

Dialogues ciselés entre Revel et Elsa, comme inspirés des Liaisons dangereuses

Bravo les dialoguistes

Ils me font penser à Rodrigue et Chimène, depuis le début de leurs joutes verbales. C'est très théâtral entre eux.

Ailebrune a écrit:

Elsa : De toute façon, ce type m’a toujours eu dans le viseur
Abdel : Et donc quoi ? Quand tu vois un chien qui a la rage, tu lui piques le cul avec une fourchette ?

Merci de la mettre, je l'ai beaucoup aimée mais je n'arrivais pas à me la rappeler. ça vaut presque le topic des expressions.
Mais j'ai entendu "la queue" et non "le c***l".

» Voir le message cité

ailebrune a écrit:

Dialogues ciselés entre Revel et Elsa, comme inspirés des Liaisons dangereuses

Bravo les dialoguistes

(devant le palais)
Elsa : Est-ce qu’au moins, vous prenez du plaisir, Monsieur le procureur ?
Revel : Est-ce que je suis masochiste, autrement dit ?
Elsa : Ah parce que c’est vous la victime dans ce procès ?
Revel : Ça doit dépendre du point de vue qu’on adopte, j’imagine
Abdel : Arrêtez, vous n’avez pas le droit de vous parler, normalement
Elsa : Mais cette conversation n’a pas l’air de lui déplaire
Revel : Dans sa nature, ou dans sa durée ?
Elsa : J’en reviens donc à ma première question : ce procès, vous le regrettez ou vous le savourez ?
Revel : En vérité, j’en adore chaque seconde
Elsa : Tant que je suis sur le banc des accusés
Revel : En effet puisque celui-ci se trouve dans mon champ de vision. Autre chose ?
Elsa : Vous êtes pervers
Revel : A votre façon de prolonger ce supplice, j’en déduis que vous aussi

(dans la chambre d'Elsa)
Revel : Depuis votre baiser…
Elsa : C’était une erreur
Revel : Je l’ai pris comme un aveu
Elsa : Déformation professionnelle
Revel : C’est que vous confondez l’homme avec la fonction, alors
Elsa : Ils sont si différents ?
Revel : Oui. Le premier rêve de vous toutes les nuits.
Elsa : Pendant que le second rêve de m’envoyer en prison
Revel : Mais le premier, mu par une force dont il s’ignorait capable, vole à votre secours
Elsa : Pendant que le second le rattrape, le frappe et lui montre qui est le plus fort
Revel : La preuve que non. Je suis là.
Elsa : Demain, nous serons au tribunal
Revel : Et vous seule saurez, en me regardant, que vous avez changé ma vie
Elsa : Ah oui ? Première nouvelle, et quand ?
Revel : Dès ce soir

Ailebrune

Joli travail au niveau des dialogues, c'est ce qui me fait m'accrocher à cette intrigue "fedala" où tout le monde joue un peu trop avec le feu.

Je suis le filon commencé par Ailebrune avec le dialogue Revelsa d'hier.

Xavier : -" J'avais pas tenu de femme entre mes bras depuis... pfff...
Elsa : - Si longtemps ?
Xavier : - J'ai eu des occasions mais... disons que les minima requis pour me séduire sont assez élevés.
Elsa : - C'est un compliment ou une flatterie ?
Xavier : - Peut-être les prémisses d'une déclaration ?
Elsa : - Oula ! Non, non, non, chut, chut, chut. Pas trop vite.
Xavier : - Pourquoi ?
Elsa : - Bah parce que j'ai pas forcément envie de mettre des mots sur ce qui nous arrive.
Xavier : - Moi j'aime bien nommer les choses. Ca les rend plus réelles. *son téléphone sonne* En parlant de réel...
[...] Faut que j'y aille, je suis désolé. *se dirige vers la salle de bain*
Esla : - Toi qui aime bien nommer les choses, tu sais comment ça s'appelle ce que tu es en train de faire ?
Xavier : - Une douche ?
Elsa : - Froide. Très froide. *pour elle-même* Glacée même."



Et petit bonus

Ariane, après avoir planqué toute une nuit dans une voiture : - "Tu préfères pas qu'on attende le rapport du labo ?
Patrick : - Si ça se trouve y'aura rien d'exploitable.
Ariane : - Mais là c'est moi qui suis plus exploitable."

Alison : - "C'est pas la première fois que je vais voir une brebis vêler.
Christophe : - Si c'est ça, moi aussi."




Alison : -"A qui je fais du mal là ?
Abdel : - Et bah à moi pour commencer."

Mauvaise réponse, si tu devais te citer Abdel, ce serait pour finir.

Encore un petit Revelsa.

Elsa : -"Faut qu'on arrête ça, tout de suite.
Xavier : - Alors que t'as décidé de rester pour moi ? Ouais, je suis au courant, pour la cavale, le Brésil...
Elsa : - Comment c'est possible ?
Xavier : - Un joggeur indiscret disons.
Elsa : - Et tu t'es imaginé que c'était pour tes beaux yeux.
Xavier : - J'ai surtout trouvé ça très encourageant.
Elsa : - Suicidaire plutôt. Puisque je m'envoie en l'air avec un type qui me crucifie dans un prétoire.
Xavier : - Non mais ça peut changer. Ca doit changer. Ca va surement changer.
Elsa :- Tu sais très bien que c'est faux. Passé cette porte je redeviens une future taularde et toi un parfait salop.
Xavier : - C'est comme ça que tu nous vois...
Elsa : - C'est comme ça que nous sommes.
Xavier : - Attends, y'a pas 10 minutes...
Elsa : - Quoi ? J'étais une femme désespérée qui s'évadait dans les bras de son bourreau, et alors ? Tu prenais bien ton pied en te tapant sa victime.
Xavier : - Je déteste ta façon de parler de nous.
Elsa : - Je crois pas aux contes de fées, désolée. Le procès reprend dans deux heures. Allez va, va-t'en. Va vite enfiler ta robe.
Xavier: - Tu sais qu'un seul mot de ma part et tu repars en prison ?
Elsa : - Un seul mot de ma part à Karim, et t'es un homme mort.
Xavier : - Ce qui, quand on y pense, ressemblerait plutôt à une délivrance si vivre c'est vivre sans toi."

Oui, toujours très fins ces dialogues entre Elsa et Revel. Et interprétés de manière intéressante aussi : voix contenues, silences rythmés...

» Voir le message cité

7fanfan7 a écrit:

Encore un petit Revelsa.

Elsa : -"Faut qu'on arrête ça, tout de suite.
Xavier : - Alors que t'as décidé de rester pour moi ? Ouais, je suis au courant, pour la cavale, le Brésil...
Elsa : - Comment c'est possible ?
Xavier : - Un joggeur indiscret disons.
Elsa : - Et tu t'es imaginé que c'était pour tes beaux yeux.
Xavier : - J'ai surtout trouvé ça très encourageant.
Elsa : - Suicidaire plutôt. Puisque je m'envoie en l'air avec un type qui me crucifie dans un prétoire.
Xavier : - Non mais ça peut changer. Ca doit changer. Ca va surement changer.
Elsa :- Tu sais très bien que c'est faux. Passé cette porte je redeviens une future taularde et toi un parfait salop.
Xavier : - C'est comme ça que tu nous vois...
Elsa : - C'est comme ça que nous sommes.
Xavier : - Attends, y'a pas 10 minutes...
Elsa : - Quoi ? J'étais une femme désespérée qui s'évadait dans les bras de son bourreau, et alors ? Tu prenais bien ton pied en te tapant sa victime.
Xavier : - Je déteste ta façon de parler de nous.
Elsa : - Je crois pas aux contes de fées, désolée. Le procès reprend dans deux heures. Allez va, va-t'en. Va vite enfiler ta robe.
Xavier: - Tu sais qu'un seul mot de ma part et tu repars en prison ?
Elsa : - Un seul mot de ma part à Karim, et t'es un homme mort.
Xavier : - Ce qui, quand on y pense, ressemblerait plutôt à une délivrance si vivre c'est vivre sans toi."

C'est un dramaturge classique qui écrit leurs dialogues. Monsieur Corneille, vous êtes démasqué.

---
Moins recherché mais j'ai bien aimé :

Nisma : Ça fait quoi de revenir sur terre ?
Lola : Ça dépend sur qui on tombe.

» Voir le message cité

ailebrune a écrit:

Oui, toujours très fins ces dialogues entre Elsa et Revel. Et interprétés de manière intéressante aussi : voix contenues, silences rythmés...

c'est tout à fait ça, tout y est . aussi aux acteurs!

Ans a écrit:

C'est un dramaturge classique qui écrit leurs dialogues. Monsieur Corneille, vous êtes démasqué.

Bien vu, c'était dans le ton de l'acte IV scène 4 entre Rodrigue et Chimène dans Le Cid.


La boulette de Lola. Quelle idée d'inviter Nisma à boire en plein ramadan ! C'est haram comme dirait Leïla

@Ans et Danton
Vous avez carrément raison pour Corneille et Le Cid !
Vos remarques m'ont donné envie de jeter un coup d'oeil et oui, il y a une vraie ressemblance, tout particulièrement avec la fameuse scène où Chimène dit : "Va, je ne te hais point" (acte III, scène 4)

Don Rodrigue
Au nom d'un père mort, ou de notre amitié,
Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié.
Ton malheureux amant aura bien moins de peine
A mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.

Chimène :         Va, je ne te hais point.

Don Rodrigue  : Tu le dois.

Chimène :         Je ne puis.

@Ans tu m'as fait rire avec ton commentaire. Ca ne doit pas être facile à apprendre pour Xavier et Elsa car en plus ça ne rime pas alors que Corneille a écrit en vers. On se demande d'ailleurs comment c'est possible cette versification! C'était des génies !