Pour Germaine .. Comme quoi vous m'étonnez .. vous me lisez !?? Et prenez le temps de me lire !?? Après vous avez bien du temps à perdre alors !?
Après concernant pour votre réaction pour un certain chapitre et comme par surprise - quoique non à vrai dire.., Votre réaction, elle ne m'étonne pas.
Germain et pas Germaine mais je suppose que c'est fait exprès.. ben oui je suis venu sur votre topic et j'ai vu que vous étiez bien seule...bon j'ai pas tout lu hein ya quand même des limites à mon intérêt pour vous.. mais j'attend juste la scène ou Florian va apprendre à sa fille à mettre un préservatif à l'aide d'une banane ! Allez, bonne continuation, bon délire et quand votre livre sortira j'espère que vous m'enverrez un exemplaire
Pourquoi publier ce livre ?? Vous savez Germain, il existe des sites ont l’on publie ce que l’on écrit et ça gratuitement et la personne qui aime lire, peut le lire gratuitement. .. donc pourquoi m’embêter à chercher une maison d’édition et dépenser en plus le prix d’un colissimo pour vous .. je préfère encore m’acheter deux ou trois viennoiseries à ce tarif !!
Le coup de la banane, c'était tellement facile et prévisible venant de vous et c'est un poil démodé maintenant !! Et j’espère qu’à 20 ans la miss c’est comment faire pour l'enfiler à son amoureux et j’espère qu’elle a déjà vu le loup au moins une fois !!
Et l’excuse je vous mets un petit "mot" vous étiez bien seule .. style je me fous de toi - (et là je reste polie) ... Vous êtes un vrai collégien, vous avez quel âge ? 13 ans 14 ans, les hormones vous travaillent, la barbe qui pousse, la voix qui mue ?
Et qui vous dit que je n’ai pas des retours !?
Apres c’est tellement facile d’être moqueur derrière son écran ! Ma foi si ça vous plait. Moi j'ai ma dose et certaines personnes ici aussi ... mais comme je vous l’ai dit ça me glisse dans le dos. Ce que vous dites n'est rien à coté des réflexions que j'ai pu avoir par rapport à ma vie d'enfant.
J’écris oui et alors ?? au moins j’emmerde personne et ça m’éclate et je ne me moque pas de mes voisins et des gens sur les forums ou réseaux !! pas comme certains !!!
Sur ce ... je vous souhaite un agréable WE Monsieur.
Thomas fermait les yeux. Florian ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Pour Thomas c’était presque un appel au « crime ». - Florian arrête, s’il te plait, en lui prenant le poignet - Quoi !!? en lâchant le glaçon - Arrête, arrête, stop, Florian !
Thomas tirait sur la manche de son pull, pendant que Florian ramassait le glaçon sur les tomettes. Et l’ex juge retrouva le visage de Thomas, mais le barman fermait les yeux. Florian s’approchait, il lui embrassait la mâchoire, il s’approchait encore, maintenant c’était la commissure des lèvres. - Florian, arrête suis pas un type pour toi, s’il te plait, je peux pas là !!! - Thomas !?? Florian prenait la main de son amant et l’embrassait - Florian s’il te plait, merde !! Florian arrêta et lâcha la main de Thomas - Pardon Thomas ! Mais Thomas ne disait rien, il restait les yeux fermés et après de longues minutes de silence - Thomas, raconte-moi nous deux ?
Thomas se pencha pour prendre son verre, Florian fit le même geste. - Ce n’est pas facile pour moi Florian, je ne sais pas par où commencer ? Florian faisait tourner son verre entre ses doigts - Par le début !! Florian lui faisait un sourire timide, Thomas lui répondait mais son regard se posa sur le suçon. Alors que son amant faisait avec son doigt un cercle sur la vitre de sa montre, Thomas le regardait faire ce geste - Tu es arrivé un jour dans le quartier, tu cherchais un appart pour Nathalie, pour vous …. tu revois Nathalie ? Florian faisait non de la tête, Thomas se mordait sa lèvre inférieure - Je comprends mieux maintenant ! Florian osait sourire - Flo, ça pas été facile pour elle !
Thomas avait une terrible envie de lui caresser la marque qu’il lui avait faite cette nuit dans le cou, Florian lui, reprenait une gorgée de rosée - Un soir comme tu étais seul, je t’ai invité à boire un verre …… tu es un cinglé de bière !! - Je n’en bois presque plus, ma mère !! -en levant les yeux au ciel - Si tu veux on peut aller dans un pub irlandais ?
En osant lui remettre une mèche de cheveux - Je suis fatigué, Thomas, je préfère rester ici - Pardon Flo ! … ça doit être fatiguant tout ça ! Avec son pouce, Thomas lui caressait cou - On peut fumer ici ? - Je crois ! Thomas se penchait vers sa veste, et prit son paquet de cigarettes. Il en sortit une et en proposa une autre à Florian, mais celui-ci refusa. Thomas s’alluma sa cigarette, en espérant qu’elle allait peut-être l’aider à contrôler son stress. - Tu as eu peur ce soir-là quand je t’ai dit que j’étais homo, tu es parti comme un voleur ! - C’est vrai !? Thomas ouvrait grands les yeux, il crachait bruyamment une volute de fumée en souriant - Oui et j’ai pas compris !! - Tu ne le savais pour moi ? Thomas se mit à rire en disant - Flo ! - Quoi ! ? - Nan Florian.. bon après à vrai dire je me suis posé la question, dès que tu me voyais, tu stressais. Et il y a eu l’histoire du cadeau. Ça aussi ça m’a gonflé et un jour je t’ai roulé une pelle juste pour voir !! - Quel cadeau ? - Une lampe que je vous avez offerte et tu me l’as rendue, après Nathalie t’a poussé à venir t’excuser et on s’est embrassés, enfin je t’ai embrassé, un vrai patin et tout ! Thomas tirait une latte en souriant et en se mordant la lèvre, alors que Florian rougissait - Mais tu rougis !? - Nan, ! - Mais si tu .. en lui touchant la main … Et si tu m’avais .. comment dire !? - Si tu m’avais foutu ta main dans la gueule ? - Oui ! Florian souriait - Oui, mais tu ne l’as pas fait !
Florian vola des mains de Thomas, sa cigarette et prit une grosse bouffée et lui la redonna directement, leurs doigts se touchèrent - Tu n’étais pas très à l’aise, car tu as répondu à ce baiser Florian regardait Thomas - Tu ne t’en souviens vraiment plus ? - Non, Non rien. J’ai une commode dans la tête et ma mémoire est rangée par tiroir et certains ont brulé !! Voilà l’explication. Thomas souriait et caressait la nuque de son amant. - Flo ne soit pas désolé. Ce jour-là tu n’avais aucun problème avec moi, ni le fait que je sois gay.. .. mais avec ce que je venais de te faire, je te mettais en face de la vérité, de ta vérité. Tu ne voulais pas admettre …et tu me disais.. « non .. non absolument pas », et plus tu niais, plus tu t’enfonçais et « tu n’avais pas de problème avec moi ». Et moi je te titillais et toi tu montais sur tes grands chevaux. Je me suis bien marré !! Florian lui avait repris sa cigarette - Mais du coup la moutarde m’est montée au nez, et toi qui me rabâchait que je ne savais pas de quoi je parlais Florian écrasait la cigarette dans la terre du cactus. - Flo, tu étais troublé ça se voyait, je t’attirais, je le sentais….. et comme tu ne voulais pas comprendre
Florian attendait la suite de la phrase, mais Thomas s’approcha et força les lèvres de Florian avec sa langue, Florian eut un moment d’hésitation, mais sa langue trouva sa jumelle., elles jouèrent ensemble. Mais Thomas reprit ses idées - Il ne faut pas que nous recommencions, Flo pardon !
Thomas se leva, imité par Florian - Thomas !?
Thomas ouvrit la fenêtre et une chanson sortait d’un appartement.
Une nuit sur son épaule · Je l'ai regardé sourire · Il m'a parlé de la vie · Maintenant je veux m'endormir · Une nuit sur son épaule · Une nuit sur son épaule · Je le veux calme et tranquille · Je le veux tout simplement · Je voudrais qu'il s'abandonne · Une nuit sur son épaule
Florian s’approcha de Thomas. Il posa son front sur l’épaule du barman, - Thomas ne t’en va pas, s’il te plait !?
Thomas le serra, - Je suis tellement désolé, Florian
Mais l’ancien juge lui embrassait son cou, son baiser arrivait déjà sur la joue de Thomas, il cherchait ses lèvres. Qu’est-ce que ses gestes étaient doux, délicats, il était encore timide, imprévisible. Florian le prit par le cou, sa bouche alla lui murmurer à l’oreille - Aime-moi Thomas
Thomas fermait les yeux. Il sentait le souffle chaud de son amant sur le lobe de son oreille. - S’il te plait, juste maintenant, Thomas, s’il te plait
Florian prenait la main de Thomas. Il remonta un peu la manche pour découvrir les marques faites par Gabriel, Florian les embrassèrent, souffla également sur celles-ci
Leurs mains, leurs doigts se trouvèrent, ils dansaient encore sur un vieux slow américain qui sortait de la rue. Et puis …….
Il faisait noir sur Marseille, les lampadaires de la rue éclairaient discrètement l’intérieur de la pièce. Florian était allongé sur le canapé et il dormait toujours. Thomas enfila son jean et chercha son paquet de clope. Et très vite le barman s’assit dans un fauteuil. Cette première latte lui fit du bien. Ses yeux se posait sur Florian sur les marques de son poignet. Machinalement il se les frotta. Il pensait à Gabriel à ce qui s’était passé dans la salle de bain. il aurait dû lui dire que c’était Florian et il aurait peut-être compris.
Thomas fus surpris, Florian geint dans le coussin du canapé, mais ne se réveilla pas. Thomas le regardait, il avait maigri, mais il sourit, cette satané coupe de premier communiant était revenue. Puis Thomas se leva et alla à la fenêtre. Ce soir le mistral s’était levé. Il allait rendre fous les marseillais combien de jour, 1, 3 ou 5 ?? - Humm Thomas se tourna, c’était encore Flo, Il fallait qu’il lui dise que tout était de sa faute, il fallait qu’il ait du courage. Il devait la vérité à Florian avant de se quitter. Il le regardait encore une fois. Un sourire pointait encore sur ses lèvres. Il ne le reconnaissait pas, on aurait dit un adolescent. Il voulait apprendre et vraiment tout, Thomas sourit, c’était trop tôt. Le barman longea l’arrière du canapé et caressa le dos de son amant. - Humm , Thomas !?? - Bonsoir Florian se tourna, il offrait à Thomas toute son intimité. Thomas souriait timidement. Oui il avait vraiment changé. - Tu n’as pas faim !?
Florian leva le bras, le barman lui saisit sa main et se pencha pour embrasser ses doigts. - Thomas, c’est quoi !?? en lui caressant ses marques - C’est Gabriel. - Gabriel ? - Oui, mon mari Après quelques secondes de silence - C’est à cause de moi ? - Florian, ne dis pas de bêtise ... allez lève-toi j’ai faim !!
Florian se leva, Thomas lui jeta son pantalon - Habille-toi, tu vas prendre froid Florian enfila son jeans et alla rejoindre son amant dans la cuisine où Thomas faisait déjà bouillir de l’eau Il commençait à ouvrir un paquet de pâtes. - Pâtes au beurre ?? - On s’est quittés comment Thomas ne s’attendait pas à ça, pas maintenant en tout cas. Le paquet lui échappa à moitié des mains.. - Merde … et comment tu sais que nous nous sommes quittés !? - Tu serais resté avec moi autrement ….. non ? - Oui ! Thomas se mordait la lèvre, il fermait les yeux, - Flo, je t’ai trompé avec quelqu’un ! - ------ Thomas se retourna - Flo !?? - Quoi !!?? … c’est vrai ? Thomas revenait vers Florian et lui le prit par le cou. - Si tu savais comme je l’ai regretté en lui embrassant le front - Et ? - Et quoi !? - Et après ? - Flo pas maintenant je t’en supplie ! - Pourquoi tout le monde me ment, ma mère, Nathalie, toi ? - Je ne te mens pas Florian, je ne t’ai encore rien dit allez viens manger - Je n’ai plus faim ! - Florian !? - J’avais confiance en toi !! - Florian arrête !!
Florian quittait la cuisine, Thomas le suivit - Florian on va pas se fâcher, on vient de se retrouver ! - Je suis fatigué !!
Thomas s’approcha, et le prit dans ses bras - Florian vient manger, on était si bien Il s’approchait de son oreille - J’ai faim, tu m’as épuisé Florian souriait - Allez viens manger, ça va être des pates pâteuses pour finir !!
Les garçons dînaient - Tu fais quoi maintenant dans la vie ? - Rien ! - Rien rien ???!!! - Rien, je ne peux plus exercer mon métier - Merde et tu voudrais faire quoi ? - Je sais pas ?
Thomas voyait les larmes arrivées dans les yeux de son « juge ». Son métier c’était sa vie. Thomas se servit un verre de rosée et en proposa un à Florian, mais celui-ci mit sa main sur le verre pour lui dire que c’était fini pour lui. - Et Patricia !? - Tu connais Patricia ? - Flo on a vécu ensemble !! Florian rougissait - Pardon Thomas ! tu dois me trouver bête. Au fond de moi Thomas .. pardon Thomas lui toucha la main pour le rassurer - Je suis vraiment fatigué Thomas, - Va te coucher Son regard se posa sur l’assiette de Florian - Tu n’as presque rien mangé !? Florian se leva - Il s’appelait comment ? - Qui ? - Celui qui Florian se touchait la tempe, il sentait venir un horrible mal de tête. - Ça va Flo ? - Oui, ………… celui qui Il ferma les yeux durement. Une image venait de traverser son esprit. Thomas la tête marquée par les coups - Flo !?? Flo !?? Florian fermait toujours les yeux, plus pour graver cette image que pour faire fuir l’arrivée de ce mal de tête. - Flo !?? ça va !? - C’est rien, je suis fatigué, pardon, ça fait beaucoup pour moi Florian passa derrière Thomas en lui caressant l’épaule - Il s’appelait, il s’appelle Romain - Merci
Florian était déjà dans le salon. Thomas quand il finit son verre Q sec. - Et merde !!!
Comment lui dire que ce jeune garçon avait voulu le tuer, l’avait tué pour tous les gens du Mistral. Et puis quelques années plus tard, Romain avait été déclaré irresponsable. Il était maintenant dans un hôpital psy sur la région grenobloise ou par là.
Thomas débarrassa et il passa dans la salle de bain. Il sourit, Florian avait accroché son pull à une patère. Le barman plongea sa tête dedans, il n’avait pas changé de parfum. - Oh putain Florian qu’est-ce que tu m’as fait. !! Il fallait qu’il reprenne ses esprits, il se passa les mains sous l’eau froide et s’en aspergea le visage il se regardait dans le miroir, - Tu n’es qu’un con**** Il ferma les yeux …….
Sur la mezzanine, Florian était couché, il fermait les yeux. Ce mal de temps prenait le dessus mais il voyait toujours Thomas, il était assis sur une table dans une cuisine, il lui disait adieu. Mais au fond de lui, il savait qu’il ne voulait pas laisser partir le barman.
Il entendit des pas dans l’escalier - Flo, tiens prends ça !! - C’est quoi ? - Pour le mal de tête !
Florian pris le cachet et le verre d’eau que Thomas lui donnait - Merci, Thomas Il prit le cachet et se recoucha, Thomas s’assit sur le lit avec son pied il poussa le jean de Florian. Un mp3 tomba de la poche. - Merde !!
Mais il l’alluma et s’allongea aussi et très vite Florian vint se serrer contre son flanc Une chanson, une reprise de Sébastien Tellier
Thomas dormait, alors que Florian était réveillé. Son mal de tête disparaissait, il regardait Thomas. Un rayon de lumière venu d’un lampadaire éclairait son visage. L’ex juge fermait les yeux, il essaye de se souvenir. - Pfff Tout se mélangeait dans sa tête et les larmes lui arrivaient au bord des yeux. Il ne fallait qu’il s’attache. Cet homme, Thomas était marié et là il voyait l’alliance sur l’annulaire gauche.
Pourquoi éprouvait-il autant de plaisirs d’être avec Thomas. Il était bien avec lui. Quand il l’avait vu revenu ce soir, il avait eu comme des papillons dans le ventre, oui des papillons. C’était ridicule mais il avait ressenti comme des battements dans le creux de son ventre. Il avait eu comme des bouffées de chaleurs quand ils s’étaient retrouvés sur le trottoir, il avait voulu l’embrasser, mais il n’avait pas eu le cran. - Thomas ai-je ressenti ça la première fois ?
Il regardait sa montre, il était 3 heures du matin, il fermait les yeux très forts. Il voulait que le temps s’arrête pour rester tout le temps avec lui.
Il avait des frissons, il avait froid, il était nu comme un ver, il se recouvrit du drap et essaya de se blottir dans les bras de son amant sans le réveiller. - Flo !? Ce Flo lui mit du baume au cœur. Thomas serra contre lui Florian. - Flo Et Florian lui déposa juste un baiser sur son épaule.
Il faisait grand jour. Florian tâtait le matelas, il cherchait Thomas, son corps. Quand il ouvrit les yeux Thomas avait disparu. Et dans l’instant son cœur s’emballa, - Thomas !??
Mais sur l’oreille, Florian découvrit sur l’oreiller, un mot sur le coin d’une feuille du journal o Je suis parti chercher des croissants o Thomas
Florian sourit et reposa lourdement sa tête sur l’oreiller. Sa main trouva son mp3. Une chanson avait était sélectionnée pour qu’elle se répète indéfiniment. Il savait que ce n’était pas lui qui avait fait ça.
Amoureuse – Véronique Sanson
Une nuit je m'endors avec lui Mais je sais qu'on nous l'interdit Et je sens la fièvre qui me mord Sans que j'aie l'ombre d'un remords
Et l'aurore m'apporte le sommeil Je ne veux pas qu'arrive le soleil Quand je prends sa tête entre mes mains Je vous jure que j'ai du chagrin
Et je me demande Si cet amour aura un lendemain Quand je suis loin de lui Quand je suis loin de lui Je n'ai plus vraiment toute ma tête Et je ne suis plus d'ici Oh ! je ne suis plus d'ici Je ressens la pluie d'une autre planète
Florian connaissait cette chanson. Mais à cet instant en l’écoutant, elle prenait un autre sens. C’était lui cet amoureux, c’était ce qu’il vivait en ce moment.
Et puis Thomas claqua la porte. Il entendait du bruit là-haut. Florian était réveillé - Florian je suis là, le p’tit dej va être servi, Flo !??
Thomas leva la tête mais Florian ne venait pas. Il posa le sac de viennoiserie et monta doucement. IL découvrit Florian sur le ventre avec les écouteurs visés dans les oreilles, Thomas glissa dans le lit, Florian tout en fermant les yeux, se mit à sourire. Et très vite le barman se coucha sur lui et lui enleva une oreillette. - Tu écoutes quoi en mettant l’écouteur dans son oreille Florian avait les yeux fermés et souriait - Ah .. je vois Monsieur Estève, le Diable t’a emporté !!
Il colla son visage à celui de Florian - Tu piques !!? - J’ai oublié mon rasoir - J’adore en se frottait son visage au sien.
Florian sortit sa langue pour se mouiller ses lèvres sèches. Mais Thomas sortit aussi sa langue et alla titiller celle de son amant. Thomas se mit à rire et très vite sa bouche retrouva le cou, la marque qu’il avait fait à son amant. Sa bouche caressait toujours cette marque - Hummm Thomas !! - Quoi !? - Ma mère va me tuer - Tu pendras mon foulard ! - Thomas …….en essayant de reprendre le dessus sur son amant - Allez lève-toi !!
Thomas lui retira le drap et alla embrasser une de ses fesses - Et mets ton jean !!! - Thomas hummm …………. en faisait mine de se rendormir Mais voyant que ça ne marchait pas. Florian se retourna pour se retrouver sur le dos. Thomas fit descendre son regard. - Salaud .. Allez Flo en retrouvant le regard de Florian.
Thomas descendait sans l’attendre. Mais Florian finit par s’habiller tout en regardant le papier journal où était griffonné le mot de Thomas. Il le ramassa et le mit dans sa poche de jeans. Une fois habillé il descendit très vite l’escalier. - Croissants et pains au chocolat
Florian servait du café à Thomas et fit de même pour lui - Tu n’as plus mal à la tête !? - Non en mangeant un pain au chocolat
- Thomas hier j’ai cru me souvenir d’une chose ! - De quoi !? - D’une chose étrange, de toi Thomas sourit - On m’a souvent traité de petite merveille, mais d’étrange !! - Thomas .. c’est pas ce que j’ai voulu dire !! - Je sais en lui volant le reste de son pain au chocolat .. vas-y raconte ! - Tu avais le visage abîmé par je ne sais pas …. des coups ou tu avais eu un accident, tu étais assis sur une table, dans une cuisine, je sais plus, ça se mélange !! Thomas blanchit, il se souvenait pas de cette scène Thomas souffla et sur un ton grave - Flo - il cherchait la main de son ami - C’est bien des coups !! Il se grattait ou caressait sa barbe, il serrait la main de Florian fortement - C’était Romain - Quoi !?? .. Thomas ? - Je ne le savais pas à ce moment-là .. il m’a agressé en pleine nuit .. Flo suis désolé !! Florian avait détaché sa main et c’est lui à présent qui serrait la main de son amant - Thomas !?? Thomas osait le regarder - On s’est dit adieu dans la cuisine du Mistral - Le mistral ??? adieu à qui Thomas !? - Flo … le mistral le bar où je bosse, et toi et moi Flo .. je ne voulais rompre Florian et je t’ai jeté comme une merde !!
Florian serrait encore plus fort les doigts de Thomas - Et !? - Et je sais pas comment te le dire ! - Merde Thomas !!!? - Flo .. c’est pas facile ! - QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ ??????? - Florian … il m’a enlevé !! - Attends et tu l’aimais … je pige pas là !? - Florian merde je sais plus !!! - Thomas merde .. Tu me mens je le sais !?? Thomas ? - Merde .. oui je le sais .. mais ….. tu crois que c’est facile à te le dire .. que… Flo ce p’tit con**** t’a poignardé avec un putain de tournevis. Florian se mit à rire. - Tu te fous de moi !?? - Flo déjà c’est pénible ? - C’est vrai !!?? Thomas fit oui de la tête. Florian lâcha sa tasse. Tout tournait autour de lui. Il sentait la bile lui remonter, il avait envie de vomir - Florian, Flo !?? - Tho ………… et il vomit dans ses mains
Thomas se leva et alla poser des mains sur les épaules de Florian - Florian !?? Flo ça va !? Mais le jeune juge fit non de la tête, il arriva à dire juste pardon - Flo c’est pas grave attends je vais t’aider ! - NAN .. laisse-moi, laisse-moi !!! - Florian - en lui tournant le visage pour qu’ils puissent se regarder dans les yeux - je ne veux pas tu m’entends, pas là !! Florian ne disait rien, il était comme anesthésié - Viens dans la salle de bain
Florian suivait Thomas, le barman fermait déjà le clapet de vidange de la baignoire d’angle et ses mains jouaient avec les robinets. - Florian lave-toi les mains Florian regardait Thomas, alors le barman trouva lui aussi le regard de son amant. Son regard de son amant était vide. Thomas claqua des doigts pour le réveiller - Flo ça va ?? - ---- - Tiens prend un coup d’eau et bois un peu Il cherchait dans sa poche un bonbon à la menthe - Tiens en défaisant le papier - ---- - Florian !!?? merde !!
Thomas lui défit les boutons de son jean, et baissa son pantalon - Lève la jambe, s’il te plait .. l’autre maintenant en lui tapant sur le mollet Thomas aida Florian à enjamber le rebord de la baignoire, le juge se laissa glisser dans l’eau - Flo dis-moi quelque chose, s’il te plait me laisse pas comme ça .. Flo !?? - Tout se mélange Thomas, je comprends rien
Thomas souriait, il s’accroupit pour être à la hauteur de Florian, il mit sa main sur le rebord pour se stabiliser - Tu veux que je te laisse ? - Non reste avec moi en lui agrippant la main - Ok Flo … je reste
Thomas s’appuya sur le rebord et se releva. Il vit sa cicatrice qu’il osa caresser, - C’est là ? - Oui – en lui embrassant le haut de son crane - Ma mère a toujours évité de répondre à ma question .. en se caressant sa cicatrice. pour moi c’était juste une marque de naissance un peu étrange. Thomas refit son geste en embrassant le crane de son ami - Si j’avais su Florian, je serais venu te chercher Il se leva, Florian leva la tête et il vit que son ami avait les larmes aux yeux - Thomas, c’est du passé - Je pensais à toi tous les jours Florian souriait - Je n’ai pas pensé à toi, Thomas - Florian - en souriant Thomas alluma la radio et retourna s’asseoir près de Florian
(Dans le premier couplet, la chanteuse commence par dire qu'elle est un peu perdue, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire suite à cette rupture. Elle ajoute qu'elle aimait énormément ce garçon, pour elle c'était le seul amour pour lequel il valait la peine de se battre : I've lost the only love worth fighting for- J'ai perdu le seul amour pour lequel ça valait la peine de se battre Elle dit que maintenant elle risque "de se noyer dans sa tristesse". Puis elle ajoute que si elle noie, peut-être que son ex-petit ami verra à quel point elle souffre et peut-être qu'il ressentira la même chose...)
Les garçons écoutaient la chanson, ils se regardaient - Florian qu’est-ce qu’on va faire ? - Je vais rentrer à Perpignan et toi continuer ta vie avec ton – Il regardait l’alliance au doigt de Thomas – Ton mari. Thomas souriait, mais la tristesse vint dans son regard - Flo .. je retrouve le juge - Thomas . !!. lui aussi répondit par un sourire mais il sentait des larmes se mélangeaient à la vapeur d’eau sur son visage - Tu as tellement raison, tu as toujours eu raison !! - Tu me promets qu’on ne se dira jamais de mal - Oui - en lui serrant la main
Ils restèrent un moment silencieux. Thomas se cala dos à la baignoire, Florian le voyait de dos, il posa sa main sur l’épaule de Thomas, celui-ci la caressa avec sa joue. - Tu repars quand à Perpignan ?? - Après-demain, si Elodie peut faire le voyage
Thomas caressait les doigts de Florian, il sentait la main lui échapper, elle remontait par l’arrière de son cou dans ses cheveux - Hummm Flo que c’est bon Florian bougea, sa bouche caressait la nuque de Thomas, sa main passée par l’encolure. Thomas fermait les yeux - Florian !! Sa respiration devenait bruyante. La main de Florian devenait hasardeuse, insistante. - Thomas, je sais pas comment je vais faire sans toi, je ne me souviens de rien d’avant … mais - Florian n’y pense pas ……. Flo …. Hummm - Thomas, Thomas .. Thomas Son prénom dans sa voix, sa langue dans son cou, sa chaleur dans sa nuque, sa main sur sa poitrine. - Florian, il faut qu’on arrête ……… Thomas se dégagea de l’étreinte de Florian - Florian !! Ils se regardaient, Thomas se levait, il enlevait déjà son pull, et il dégrafait les boutons de son jean mais la main de Florian venait vers le sexe de Thomas, Thomas l’arrêta - Thomas laisse-moi en le regardant, je veux le faire
Et puis quelques instants plus tard. - Florian …………en reprenant ses esprits Florian se mit debout dans la baignoire, il passait ses lèvres sur sa langue Thomas fermait les yeux, Florian ne se rendait pas compte des gestes qu’il faisait. - Flo !! Avec son pouce, Thomas caressa la bouche de Florian - Flo tu feras attention à toi ? Florian fit oui de la tête - Allez rince-toi - Viens dans l’eau - La baignoire est trop petite - Je me pousse .. regarde c’est bon - Flo !!
Mais Thomas défit complètement son jean et enjamba la baignoire.
AVIS DE RECHERCHE Chapitre 19 - Un dimanche au bord de l’eau – Michel Berger
Les garçons riaient comme des ados. Même si c’était une « grande » baignoire, ils n’étaient pas très à l’aise. Et puis Florian s’appuya sur le rebord. - Je sors Thomas Et pendant qu’il enjambait la baignoire, Thomas lui embrassa la fesse. Florian se détourna, surprit, mais son regard était taquin. - Tu les aimes mes fesses !? - Oh que oui !! Florian passa une serviette autour de ses reins, alors que Thomas enjambait lui aussi la baignoire. Très vite Florian lui donna une serviette, mais Thomas ne la passa pas autour de ses reins. Merci Il avait à peine coincé sa serviette à sa taille que - Merde j’avais oublié - en voyant la table de leur petit déjeuner Et Thomas ramassa la tasse cassée
Florian arrivait - Pardon, Thomas laisse je vais le faire - C’est bon mon amour Florian regardait Thomas, Thomas regardait Florian. Ce simple mot sortit machinalement fit naitre une gêne entre les deux hommes. - Thomas, c’est pas grave - Pardon, Flo, je ne voulais pas dire ça …. C’est pas ce que je voulais dire Flo, putain quel con .. Flo !?
Mais Florian se mit à rire - On va dire que c’est sorti du fond du cœur - Oui, pardon .. … Flo c’est pas ton portable - Ah oui !
Florian alla vers la console et sourit avant de décrocher. - Salut ma belle - Quoi ??!!!
Il tourna la tête vers Thomas - Oui … tu l’as dit à ta mamie … oui je comprends .. j’arrive dans 2 heures. Je fais de mon mieux ma puce - Moi aussi
Florian raccrocha et regarda Thomas, son regard taquin quelques minutes plus tôt s’était éteint d’un coup. - Y a un souci Florian !? - Nan ……. Non .. Elodie sort aujourd’hui Thomas fit un grand sourire à son ex compagnon - C’est génial Florian - Oui … .. Thomas c’est génial - Et alors !?? Thomas revenait vers son amant - Elle a eu ma mère et elle lui a dit - Florian !? - Si Elo ne lui avait rien dit on aurait pu en profiter un peu plus - C’est la vie Florian
Thomas lui écrasait une larme au coin des yeux - Elodie a déjà ses billets sur son portable - On le savait Flo .. on s’en doutait - Je sais en posant son front sur l’épaule de Thomas - Allez va t’habiller - Je peux pas Thomas .. pas déjà - Florian regarde moi, toi comme moi on le savait - Oui Mais Florian pleurait vraiment - Et va remettre ton jean Florian retourna dans la salle de bain. Thomas dans l’instant se frottait les yeux, se pinçait l’arête de son nez, mais des larmes coulait sur sa joue. - Merde on le savait en mettant la tasse à la poubelle
Thomas trouva son paquet de cigarette et en alluma une. Florian arrivait déjà vers Thomas et trouva très vite ses bras. - Tu pleures !? - Non.. je me suis mis de la fumée dans l’œil Thomas se dégageait des bras de Florian - Il faut que j’aille m’habiller, pardon Florian
Le barman le poussa presque. Rapidement il s’enferma dans la salle de bain et il écrasa sa cigarette dans le lavabo, mais il se mit vraiment à pleurer. Qu’est-ce qu’il s’était imaginé !?. Il retrouva son jean, remit à l’endroit son pull. Il fallait qu’il sorte et très vite il s’habilla.
Un coup d’eau sur son visage, un bonbon dans sa poche. Il se regardait, regardait une dernière fois cette salle de bain. - Flo en refermant la porte - Je suis là !
Florian était dans la cuisine, il mangeait un pain au chocolat, - Florian - en lui prenant sa main - je vais partir Florian fermait les yeux - C’est nos adieux ? - Oui - en lui caressant la lèvre - Thomas !? - Je ne vais pas t’embrasser Il lui prit sa main et lui fit un baise-main - Flo regarde-moi ? Florian ouvrit les yeux - Je ne t’oublierai jamais, trouve toi quelqu’un qui te mérité - Thomas pourquoi !? - Florian tu le sais ! - Je sais .. oui je sais .. va-t’en s’il te plait - Tu pars à quelle heure ? - Je ne sais pas ! - Prends soin de toi Et Thomas lui lâcha la main
Il prit ses chaussures et son portable et claqua la porte de l’appartement
Florian restait là tout seul - Thomas, je ne pourrai pas
Il remonta dans la chambre, se mit dans les draps et il prit sa musique
Samia: On a tellement joué au chat et à la souris toutes les deux, mais au fond on est tombé amoureuses au premier coup d'oeil Ariane: Je n'aurais pas dis mieux...je t'aime à la folie Samia Samia: Moi aussi Ariane, partons toutes les deux de Marseille, afin que je te fasse découvrir ma culture, maintenant que notre amour t'a fait surmonter tes préjugés racites
J'ai hésite entre le topic ''inventer des scénarios drôles'' et ce topic
AVIS DE RECHERCHE Chapitre 20 - Il n’y a pas d’amour heureux – Françoise Hardy
Thomas descendait quatre à quatre l’escalier de l’immeuble. Il se retournait mangé par l’appréhension que Florian le suive. Les larmes montaient dans sa gorge. Il ne fallait pas qu’il pleure. - Suis désolé Florian Un bruit dans le hall. Pris de panique le barman se cacha dans le retour de l’escalier. Il scrutait le moindre bruit, puis finit pas s’accroupir pour mettre ses chaussures. Florian n’allait pas venir. Ça lui creva le cœur de le quitter comme ça, mais il préférait laisser à Florian l’image d’un véritable enfoiré.
Il fallait qu’il y aille, il tira la grosse porte en bois et se retrouva dans la rue. Il mit son portable dans sa poche de jeans. Il avait froid, mais il n’allait pas remonter chercher sa veste qu’il avait oubliée. Il en était incapable. S’il remontait, non !!
Il marchait sur le boulevard avec l’impression d’être un pantin. Il avait envie d’une clope, mais il avait laissé son paquet et son briquet. Il souffla. - Et merde !!
Le trajet lui parut long, difficile. Il fallait qu’il tourne la page, c’était la meilleure solution pour Flo, pour lui. Un dernier escalier et il arriva dans le quartier du Mistral où il croisa Luna - Thomas !! - Luna
Il cherchait dans le regard de Luna de l’aide, il avait envie de pleurer, de s’écrouler dans les bras de son amie, - Thomas .. Thom Elle fermait les yeux, pesta en silence et retrouva le regard de Thomas. - Il part aujourd’hui Luna - Thomas - en le prenant par le bras - je t’avais prévenu - Je sais !! - Viens à l’hôtel, ma mère n’est pas là !
Thomas se laissa tomber dans un fauteuil. Ses coudes sur ses genoux, il se prit sa tête dans ses mains - Quel con. nard Luna, je me le pardonnerai jamais !! - Et Florian ? - Je l’ai planté comme une merde !! comme un enc. ulé - ---- - Au moins il me détestera - en regardant dans le vide
Luna était septique. Florian avait aimé tellement Thomas dans leur vie passée, qu’il lui avait pardonné beaucoup de chose. Avec un geste d’affection, la jeune femme lui caressa les reins - Bonjour Thomas ! Thomas leva la tête. - Mirta ? Il regardait par la suite Luna avec étonnement - Ça n’a pas l’air d’aller !? - Si, très bien Mirta !! - Bon maman tu peux me laisser ! - Pffff je ne suis plus chez moi !!!
Vexée Mirta s’éloigna de sa fille et de Thomas. Le barman retrouva le regard doux de son amie. - Thomas, tu vas retrouver Gabriel et tout rentrera dans l’ordre et Florian restera un joli souvenir, Mais elle souriait - Je n’y arrête pas d’y penser, tu te rends compte il est vivant !!! Thomas sourit avec tristesse, se frotta les yeux, mais la fatigue, le stresse il pouffa de rire. - Oh .. oui je m’en suis rendu compte qu’il est bien vivant !!
Luna rit vraiment à la remarque de Thomas - Merde Thomas !! - C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ! - T’es con !
Mais bien vite le regard de Thomas se noya à nouveau de larmes. Luna s’approcha de lui et posa sa main sur l’épaule. - Thomas, il faut que tu le dises à Gabriel. - Je sais pas ? nan… Je ne pourrai pas !! Luna était septique, elle lui sera la main - Luna.. je veux que ça reste notre secret, pour tout le monde Florian est mort, tu m’entends !! - Fais attention à toi …….. ça va te revenir dans la tronche Thomas Mais elle n’insista pas - Merci Luna
Il se leva et embrassa son amie. - Thomas pense-y ! Thomas lui tourna le dos et la salua d’un geste de la main.
Le barman rentra chez lui et monta directement dans la chambre parentale. Il fouilla dans le tiroir de la table de chevet de son mari et y trouva des cachets pour dormir. Il refit le tour du lit, s’assit sur son coté et avala ces comprimés avec une grosse gorgée d’eau de sa bouteille couché sur le côté du lit. Il plissa le nez, se frotta encore les yeux, pour retenir les larmes. Effacer Florian de sa mémoire, c’était la seule solution. Il était lasse, il se coucha et attendit que le sommeil l’emporte.
Dans un autre appartement, Florian pleurait, il s’était enroulé dans les draps qui sentaient encore leur passion. Mais il fallait qu’il se bouge, Elodie devait l’attendre et il fallait qu’il mette un peu d’ordre dans l’appartement.
C’est avec un mal de tête et une envie de vomir qu’il se leva. Il tendit l’oreille, mais rien. Thomas avait apporté sa folie quelques heures et là aucun bruit dans cet appartement et ça le fit frissonné comme de froid.
Après avoir descendu l’escalier, l’ex juge tourna en rond, il ne savait pas par où commencer. Il ne fallait pas qu’il se laisse abattre, au fond de lui il savait qu’ils avaient raison.
Après deux tasses de cafés forts, il nettoya comme il le put la pièce principale, remonta prendre les draps sales pour les mettre dans le panier à linge. Il se remit à pleurer quand il vit le mégot écrasé sur le rebord du lavabo et le paquet de cigarette et le briquet de son amant. - Merde, merde pourquoi !?
Il souffla plusieurs fois pour reprendre son souffle, mais quand il aperçut la veste et le foulard de Thomas accrochés sur le porte-manteau, il ne put s’empêcher d'enfouir sa tête pour retrouver l’odeur de son amant.
Après un long moment dans les odeurs enivrantes de Thomas, il sortit de la salle de bain et prit son courage pour lui envoyer un texto · Tu as oublié ta veste et ton foulard · Tu me manques · Ton juge
Florian regardait autours de lui, pour voir si l’appartement était plus ou moins en ordre. Il avait mis autour de son cou, l’écharpe de Thomas et sur son dos sa veste, même si elle était un peu grande. Un dernier souffle, un dernier souvenir, un dernier regard, il fallait qu’il quitte cet appartement, où il avait redécouvert l’amour.
Dans la rue, il était comme perdu. Presque impotent, il demandait à plusieurs personnes le chemin pour se rendre à l’hôpital.
Il se concentra et arriva à l’hôpital. Machinalement il mis sa main dans la poche de veste et sentit le paquet de clope de son amant. Il sourit émut, c’était grâce à lui, qu’il avait retrouvé un peu de force, de courage.
Il toquait à la porte de la chambre d’Elodie et entra sans attendre de réponse - Papa !! - Ma puce - Ça va !?? - Oui, ça va - en l’embrassant sur la joue - C’est nouveau ta veste en lui tirant sur la manche - Oui ! - Elle est un peu grande !? - Peut-être mais je l’aime bien - Papa et Thomas je croyais le voir !? - Non, il a eu un empêchement,
Elodie souriait - Quoi ?? - Tu as son foulard
Florian rougit - Oui !
Il fallait qu’il change de sujet, il n’aurait pas eu la force de continuer à parler de Thomas en tout cas, pas maintenant. - Tu as eu tes papiers de sortie ? - Oui, ils sont là .. j’ai hâte de rentrer à Perpignan
Mais Florian fermait les yeux, pour ne pas pleurer devant sa fille. Lui n’avait pas du tout envie de rentrer et de se retrouver seul avec sa mère. - Papa, ça va ? - Oui, j’ai un mal de tête qui arrive … et on part à quelle heure et tu m’expliqueras cette histoire de billets de train sur ton portable, pfff. Il se frottait les yeux pour retenir les larmes. - Papa !? - Quoi ? - J’ai fait une connerie en prenant ses billets ?? - Non.. ma belle, c’est pas grave, il fallait bien que nous rentrions un jour !! Florian retrouva le regard de sa fille. - Pardon, Elle cherchait la main de son père, au même moment avec ses fesses, elle alluma la tv et là. Un poème de Louis Aragon chanté par Françoise Hardy se fit entendre.
· Eux qu’on retrouve au soir désœuvrés incertains · Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes · Il n’y a pas d’amour heureux
- Pardon papa !! - C’est rien
Florian souriait, mais ces quelques phrases résonnaient dans sa tête
Avis de recherche Chapitre 21 - Comptine d'un autre été, l'après-midi
Florian préparait les quelques affaires d’Elodie. Sa jeune fille le trouvait triste, presque renfermé.
- Papa, vous allez vous revoir ? - Elodie s’il te plait ! Elodie souriait, son père rougissait - Papa ? - Ça ne te regarde pas !! - Pardon, pardon
Florian tourna la tête vers sa fille. Il lui souriait timidement. Mais c’était grâce à elle qu’il se « retrouvait ». Qu’il arrivait à poser les premières briques sur un mur qui s’était effondré. - Il est à Marseille et moi…. nous à Perpignan - J’aurais dû te le dire plus tôt, tu dois m’en vouloir, papa suis désolée.
Elle s’approcha de son père. Elle lui déposa un baiser sur la joue pour essayer de le réconforter. - Tu as changé de parfum ? Florian souriait et lui caressait le cou. - Non, je n’ai pas changé de parfum et non je ne t’en vais pas ! - Il t’a raconté ? - Elo, stop, je ne veux plus parler de lui - Mais !!? - Y a pas de mais, si tu veux savoir … Thomas est marié et on va en rester là .. point-barre ! Elodie n’en revenait pas, elle n’y croyait pas - Mais !?? - Elo merde, s’il te plait, c’est déjà assez dur pour moi, découvrir ma vie d’avant, s’il te plait arrêt !! - Pardon papa. Pardon !
Qu’est-ce qu’elle avait cru. Des années s’étaient écoulées depuis tout ça et la vie n’était pas un conte de fées à la Disney.
Le silence s’installa entre eux et puis Florian osa briser le silence et posa une question. - On part à quelle heure ? - A 18 h 18
Florian regarda sa montre et prit son portable. Il se mordit la lèvre. Il était peiné, il n’avait pas eu de retour de Thomas. Ses doigts glissait sur son portable. - Thomas, notre train part à 18 :18 – Flo.
Et très vite, il le remit dans sa poche de veste et son regard retrouva celui de sa fille, Florian s’aperçut qu’elle avait l’air triste. - Allez on sort de là. Je n’en peux plus de ces hôpitaux. Il prenait le sac de sa fille. - Tu n’as rien oublié ? Elle lui fit signe non de la tête.
Après avoir fait le dernier bon de sortie, ils quittaient l’accueil de l’hôpital. - Que ça fait du bien !!! - Ça va, ça tourne pas trop ? - Non ça. Et elle prit le bras de son père - Allez on va attendre le taxi de l’autre côté, je veux essayer de marcher avec ses foutues béquilles. - Tu es sure !? - Oui
Sur le trottoir, Florian leva la tête et regarda la vitrine d’un Fleuriste. - Elo !? - Quoi ? - Tu sais l’adresse du bar de Thomas !? - Le Mistral !? Oui Je ne l’oublierai jamais !! - Tu peux faire quelques pas !? Elodie souriait - Oui !!
Le père et la fille rentrèrent la boutique de fleurs. La clochette tinta. La fleuriste leva la tête de ses commandes - Melle, Monsieur, vous désirez ? - Je voudrais un cactus, celui qui est dans votre vitrine .. S’il vous plait.
Elodie regardait son père avec étonnement - Et je voudrais savoir, vous pouvez l’envoyer ? - Euh .. oui, vous voulez envoyer un cactus !? - Oui .. oui .. Elodie tu as l’adresse ?
La fleuriste retourna derrière son comptoir et attendit qu’Elodie lui donne l’adresse du futur propriétaire de la plante. Ce qu’Elodie fit en regardant son père. - Il faudra que tu m’expliques ? Florian lui sourit et lui fit un clin d’œil. - C’est pour une occasion particulière - Je ne sais pas ?….. oui un souvenir - Un souvenir ?? et vous voulez mettre un mot au destinataire ?? en lui montrant des cartes de remerciements
Elodie regardait son père - Oui merci - en choisit une carte très simple · Thomas, · Encore mille mercis, mille baisers · C’était bonheur et prospérité · Et …. « Il me sera difficile d’oublier une personne qui m’a donné autant de souvenirs » · F
Il tendit sa carte à la fleuriste qui la posa dans le pot du cactus et il sortit sa carte bancaire et paya ce qu’il venait d’acheter
Ils quittèrent la boutique en souriant - Alors là tu vas m’expliquer cette histoire de cactus !! - Je ne sais plus ! - Papa .. allez - C’est le premier cadeau que j’ai fait à Thomas !! - Là ?? - Non, quand j’étais encore avec ta mère - C’est vrai, un cactus, même pas une rose rouge !? - Trop prévisible - en tirant la langue à sa fille - Trop prévisible.. quand tu m’as dit je suis tombé amoureux d’un garçon, c’était pas vraiment prévisible !! Florian souriait encore timidement. - J’ai dit ça !? - Oui .. Papa on peut se poser 5 minutes là, j’ai la tête qui tourne - Ma puce, viens on va prendre un pot, tu vas pouvoir te souffler.
Ils rentraient dans le café, où il avait rencontré le petit Thomas. Ils s’installèrent dans le fond du commerce et puis ils commandèrent chaque une boisson. Florian regardait sa fille, son sourire pointait sur son visage - Quoi ?? - Rien ! - Elodie, je ne suis pas fou !! - J’ai pas le droit de te demander ça ? - Quoi !?? - avec un regard étonné. - Vous avez - en se mordant la lèvre - Vous avez quoi !? - Papa !!
Florian ouvrit la bouche avec étonnement. Il venait de comprendre - Elodie, je suis ton père !!! - Je sais pardon mais c’est oui ou non ? - Elodie, j’ai droit à une vie privée !! - C’est oui .. punaise suis contente. - J’ai honte Elodie. non Elo ... … et merde je suis ton père ! - J’ai plus 15 ans .. j’ai 20 ans et je sais ce que veut dire je suis tombé amoureux d’un garçon
Mais cette dernière phrase revenait dans la figure de Florian et son visage se referma - Elo, s’il te plait arrêtons de parler de ça - Quoi !!! - Elodie, je ne suis pas tombé amoureux de …… Et un peu plus silencieux - De Thomas Elodie lui prit la main et s’excusa - Papa, il faut qu’on y aille - Ok
En se levant, il regarda une fois encore son portable et le remit directement dans sa poche, il n’y avait rien eu de nouveau depuis leur départ de l’hôpital.
Ils arrivaient dans le hall de la gare. Il y avait du monde, mais on pouvait entendre le son d’un piano
- C’est beau ! - Oui Mais Florian regardait l'entrée principale. Il l’attendait, il l’espérait - Papa, ils viennent d’afficher notre train Mais Florian ne bougea pas. - Papa !? - Oui, allez on y va - en passant la main dans le dos de sa fille
Voilà pour Florian, c'était fini ... Thomas sera un magnifique souvenir ...à moins que .. à suivre
AVIS DE RECERCHE Chapitre 22 - Kozmic Blues Janis Joplin
Le train amorçait son arrivée en gare de Perpignan. La main sur son épaule, Elodie réveillait son père. - Papa, on va bientôt arriver. - Hummm !! - Papa !? - Oui !?
Le temps d’émergé, Florian remit sa veste, réajusta son écharpe et replongea la main dans sa poche. Ses yeux se baignèrent de larmes, il n’avait pas de retour de Thomas. Après qu’est-ce qu’il croyait ?! Il avait une confiance aveugle en cet homme. C’était le seul qui lui avait dit la vérité. - Papa, ça va ? - Oui .. je suis juste fatigué - Je ne sais pas quoi te dire !!! - C’est la vie, Elo .. Allez - Mamie m’a appelé pendant que tu dormais, elle voulait savoir comment tu allais ! Florian regarda sa fille - Elo !? - Je lui ai rien dit. Il souffla et lui donna un sourire ému. - Merci - Il ne t’a pas rappelé ? Il lui fit signe non de la tête. Elle sourit. Son père avait déjà eu la même tête lors d’une de leur séparation. - Qu’est-ce qu’il y a !? - Rien papa. - Elo !? - Rien, allez tu peux m’aider à fermer mon sac … s’il te plait.
Ils avançaient dans le couloir du train. Dans quelques minutes, Florian allait retrouver sa mère et une autre partie allait commencer et c’était pas celle du plaisir.
Le taxi freinait devant la maison natale de Florian. Il n’était même pas sorti du véhicule que sa mère venait déjà à leur rencontre. - Enfin … Elodie ne me refait jamais un coup comme ça …. cette ville de malheurs ! - Mamie ! - Florian, tu as l’air fatigué ?? - Ça va ! Le père et la fille se regardèrent - C’est quoi cette veste ? - Je l’ai achetée à Marseille. - Tu es d’un ridicule là-dedans - Maman !! - en fermant les yeux - Et cette écharpe !! Elle lui tirant dessus - N’importe quoi, j’aurais dû venir avec toi ! - Mamie, il y avait du Mistral et c’est moi qui lui ai dit de s’en acheter une. - Et tes médicaments !? tu as bien suivi ton traitement ? - Maman, il est presque minuit, je .. on est fatigués, on rentre là ! - Pardon, oui mais j’étais très inquiète - Pourquoi ? - Florian, je te rappelle que tu es faible, influençable et .. Florian souffla - Je m’en suis sorti, non ? - Je vais me coucher .. papa ? - Je te suis !
En haut du palier - Papa ? - en lui tirant le devant de sa veste - c’est à lui ? - Oui Florian lui fit un sourire timide - Allez va te coucher !
Florian était vraiment fatigué. Il sentait ses nerfs le lâcher. Dans un dernier geste, il fit une bise à sa fille. - Bonne nuit maman Il n’attendit même pas la réponse et entra dans sa chambre. Florian referma la porte et s’adossa contre celle-ci et se mit à pleurer. Sa fille jouait le rôle de maman protectrice, lui n’avait pas la force de se défendre de sa vraie mère. Il était fatigué de tout ça et quand il fermait les yeux et voyait Thomas. Souvent le barman lui effleurer la joue et s’éloigna déjà.
Il fallait qu’il se reprenne. Il posa son sac sur sa chaise de bureau d’étudiant et machinalement il leva la tête et vit le christ sur sa croix. - Aide-moi ! - en fermant les yeux. Il voulait déjà se coucher, mais il aurait eu une réflexion demain matin. Il fit donc son rituel et se déshabilla et en posa chaque vêtement sur le chevalet.
Cette fois, il se coucha nu et quand il glissa dans les draps, il eut un frison. Il avait froid peut-être aussi et Florian se mit en boule et ferma les yeux. Mais on toqua à la porte. - Quoi !? - Florian prends ça ! - Maman !? - Florian qu’est-ce que sait que cette tenue ? - Je suis fatigué, j’ai pas eu le courage. Il la voyait souffler - Prends ça ! Il s’assit et pour ne plus avoir de remarques et pour ne plus la voir il prit les cachets qu’elle lui tendait - Tu les avales ! Il les mit dans sa bouche et prit le verre d’eau qui accompagnait les pilules. - Merci et bonne nuit - Bonne nuit maman. Elle fouillait dans la chambre - Qu’est-ce tu fais encore ? - Rien dors, je prends ton sac, des médicaments pour demain Il ouvrit grands les yeux - Maman ! - je ne les vois pas !? - Maman, j’ai dû les oublier !? - FLORIAN !! Elodie arriva - C’est quoi ce bruit !? - Elodie …. ton père ses médicaments !!!! - Mamie, il est minuit, on est tous les deux fatigués, on verra ça demain !
Elodie prit sa grand-mère par le bras et elles sortirent. Quelques instant plus tard, on toqua à la porte et on rentra - Maman !! - C’est moi papa - Pardon Elo Elle se mit à rire - Elo suis fatigué ! - Fait pas exprès, mets un truc pour dormir, Florian souffla et riait en même temps - Tiens prends ça en lui balançant un t-shirt. - Elo .. j’ai vraiment envie de dormir - C’est un t-shirt de Thomas - Quoi ?? - Bon pour mamie, il est à moi … papa Florian était comme un ado, il enfilait le t-shirt - Hummm !? - Juste une chose fait gaffe au suçon … trouve une parade - Il se caressa ..il se voit encore ? - Oui - Elodie, j’ai vraiment envie de dormir - Ok je te laisse, papa ? - Oui !? - Si tu as besoin je suis là maintenant
Elle n’attendit pas la réponse, elle sortit et ferma la porte.
La dernière pensée de Florian fut pour Thomas.
Dans une autre partie du sud la France, tard dans la nuit déjà bien avancée, un homme dansait avec un verre à la main ; Cette chanson était entêtante, Janis était envoutante
· I said you' re gonna live your life. · Je t'ai dit que tu vas vivre ta vie. · And you're gonna love your life · Et tu vas aimer ta vie
Il ne voulait pas, ne pouvait pas répondre à ces messages
Dernière édition par jozephine le 4/2/2021, 09:26, édité 1 fois
AVIS DE RECHERCHE Chapitre 23 - Joe Cocker – You are so beautiful - Joe Cocker
Il est déjà 10 heures, Florian est encore dans sa chambre. Il est pelotonné dans ses draps. Mais Elodie gratte à la porte et rentre directement. - Papa, il faut que tu te lèves ! - Elo ! - Il faut que tu descendes ! - Oui je sais ! - Je vais chez maman, tu veux venir avec moi ?
Il lui souriait timidement - Je ne crois pas que ça soit le moment. - Tu sais elle n’est plus en guerre contre toi. - J’ai pas la force ! Elodie s’approche de son père et s’assit au bord du lit. Elle pose un œil sur la marque dans le cou de son père et ose même lui caresser. - Attention papa - Elo - en prenant sa main - Tu as bien dormi !? - Oui, ça va ! - Papa ?
Florian était blanc. Il avait maintenant une barbe. Elodie voyait bien qu’il ne voulait pas réagir. Pour lui rester enfermé dans chambre, c’était resté dans un cocon. - J’ai pas la force de me battre ! - Donne-moi ton portable ? - Elo, laisse-moi ! - Il est où ? - Dans ma table de nuit, Elodie s’il te plait … Elodie souffla - Punaise, il ne t’a pas répondu ! - Elo, s’il te plait ! - Il te saute et apr……. - Elo arrête, arrête !!! - Un chat est un chat, merde ouvre les yeux ! - Il est marié, tu sais ce que ça veut dire !? - Arrête, et toi tu n’étais pas marié peut-être quand … - C’est pas pareil ! - C’est pas pareil, papa mais tu t’entends !! Tu ne te souviens pas d’avant, mais là Thomas .. et merde !! Elle leva les yeux. Leur conversation tournait en rond. Mais Elodie tapa le numéro de son ex beau-père dans son portable. - Je t’ai connu plus battant, après votre rupture ! - Quelle rupture ? - Allez lève-toi ! - Elo ? en bougeant du lit - Tu peux me donner mon pantalon de jogging. Elodie alla fouiller dans l’armoire et lui donna son pantalon - Vous vous êtes séparés, et tu t’es battu, enfin bref j’ai joué la bonne fée ! - On a vieillis, nous avons chaque notre vie ! - Ok, allez descends !
Elodie resta dans le couloir. Elle soufflait encore. Elle était en colère après son père et même contre elle-même. - Tu parles d’une vie, papa !! Sa grand-mère montait les escaliers au même moment. - Il est réveillé ? - Oui, laisse-le un peu !! C’est bon, il n’a pas dix ans !! Elodie se retourna et elle vit sa grand-mère rentrer dans la chambre de son père.
- Florian !? - Maman, je descends .. oui ! - Je t’ai préparé ton café et je t’ai fait un jus d’orange. - Merci
Et Florian se leva. - Florian rase moi cette barde, on dirait un … - Un quoi !? - Allez descends !!
Florian quitta sa chambre, alors que mère prenait ses vêtements de la veille. Elle prit son pull, son jean et fouilla machinalement dans ses poches. Et elle sortit un morceau de journal qu’elle mit dans sa poche de tablier. Et elle finit par le caleçon.
Florian était installé à la table de la cuisine. Elodie buvait son chocolat. Elle se tourna et alluma la radio.
Florian fermait les yeux. - Papa réagit, regarde à Marseille !! - Elodie - en prenant son verre de jus d’orange, écoute je vais finir par l’oublier, oublier tout ça !
Elle serrait des dents pour ne pas se mettre en colère. - Bon je vais voir maman, tu es sûr .. tu ne veux pas venir !? - Oui
Sa mère arrivait quand Elodie finissait sa phrase - Elodie, je ne crois pas que ça soit une bonne idée que ton père revoit ta mère ! - Peut-être qu’elle pourrait l’aider à retrouver la mémoire ! - Regarde Marseille ne lui a rien fait !! - STOP… Stop, je suis là ! - Tu vois ! tu agaces ton père ! Elodie abdiqua et sortit de la cuisine.
A Marseille, Thomas prenait un café fort. Il avait mal à la tête. Il regardait son portable, enfin les messages de Florian. C’était ce qui lui restait de son ex compagnon. Il fallait qu’il se change les idées, il allait aller bosser, jusqu’au retour de Gabriel.
Un livreur de fleurs arrivait sur la place du Mistral et il rentra dans le bar. - J’ai une livraison pour Thomas Marci - Il n’est pas là, je suis son père ! - Je vous le laisse ? - Si vous voulez, quelle drôle d’idée un cactus !?
Le jeune homme lui donna le bordereau de livraison que Roland signa. - C’est de qui ? - Mirta ! Ça ne nous regarde pas ! - Roland !! Mais elle essaya d’ouvrir la carte. - Mirta !! - Quoi !!? Tu en a terriblement envie ! - Oui .. mais ..
Mirta réussit à décacheter l’enveloppe sans la déchirer. ·Thomas, ·Encore mille mercis, mille baisers ·C’était bonheur et prospérité ·Et …. « Il me sera difficile d’oublier une personne qui m’a donné autant de souvenirs » ·F - Roland, Thomas à un amant !!!! - Arrête de dire des bêtises ! - Je te le dis !!
Elle lisait la carte à voix basse. - F Elle regardait Roland. - Il ne signe pas, il ne veut pas qu’on le reconnaisse. - Mirta !!! en mettant son torchon sur son épaule. - Quoi !!? Roland leva la tête vers l’entrée. - Fils - Thomas !!! - Je viens bosser
Thomas passait derrière la cuisine poser ses affaires. Roland l’appela. - Thomas !? - Quoi ? - On a livré ça pour toi ! - Quoi !? - En ressortant - Un cactus !!! - Mirta ??!!! - Oui un cactus .. Tiens ! - Merci.
Il n’avait pas besoin d’ouvrir la carte. Il savait qui lui avait offert cette plante. Mirta attendait que Thomas lise le mot. Thomas prit le courage de l’ouvrir devant son père et sa belle-mère. Il eut un sourire, ses yeux pétillaient. Il dégrafa la carte et la mit dans la poche arrière de son jean. Il leva la tête, deux paires d’yeux le regardaient. - Quoi !? - Rien ! Mais Mirta sourit. - C’est un ami ! - Ah !! Mais je ne voulais pas le savoir ! - Ouais à d’autre !
Thomas prit le cactus et le posa derrière le bar. - Bon je retourne à l’hôtel. - A tout à l’heure
Mirta quitta le bar. Elle savait qu’elle avait raison. Elle retrouva Luna qui était à l’accueil de l’hôtel. - Luna ? - Maman ? - Tu sais pas, Thomas à un amant ! - Quoi !? .. Maman, arrête de dire des bêtises ! - Je le sens Luna - Arrête de fouiner - Quoi !!? Thomas a reçu un cactus, un cactus, Luna, ça ressemble à quoi un cactus ? - Tu délires !!! - Quoi c’est vrai … Ça ressemble à un pénis, Luna ! - Maman !!! - Le mot disait Merci Mille baisers, je ne vais pas t’oublier, tu es dans mon souvenir, quelque chose comme ça et c’était signé F.
Luna en lâcha son stylo. - Je vais prendre un café au Mistral ! - Ah tu vois, tu vas faire ta curieuse, en fait vous êtes comme moi !
Luna coupa court à la conversation, en lui disant -Oui tu as raison.
AVIS DE RECHERCHE Chapitre 24 Depuis qu’il vient chez nous – Dalida
Luna arrivait au bar, elle regardait Thomas. - Un café s’il te plait Thomas se tournait vers le percolateur et fit un café à son amie. - C’est quoi ce cactus ? - C’est rien Luna ! - Thomas !? Thomas regardait son père qui s’affairait à essuyer une table, le barman donna la boisson chaude et se pencha vers Luna - C’est Florian ! - Thomas ! - Quoi !? Il se grattait la tête, il était anxieux - Je te l’avais dit, il faut que tu le dises ! - Ça ne les regarde pas ! - Thomas tu te rends compte - Elle lui agrippa le poignet - Non … non pas ça Luna !! - Thomas quoi ?!? Luna lâcha Thomas, elle le regardait. - Tu t’enfonces dans ce mensonge ! - Je n’ai pas menti ! - Thomas tu joues avec les mots.
Roland revenait derrière son comptoir, il regardait son fils. - Thomas ça va ? - Oui mais merde qu’est-ce que vous avez aujourd’hui ?
Il poussa son père pour pouvoir sortir de derrière le comptoir et sortit du bar. Il fallait qu’il sorte de là. Et en quelques pas, il alla se réfugier sur un banc de la place.
- Je m’en occupe Roland. - Mirta a raison, Luna hein ? - Roland !
Elle rejoignit Thomas sur la place, elle lui prit la main. - Thomas !? - J’ai pas craqué quand il est mort Luna, mais là tout se bouscule ! - Thomas tu n’acceptes pas mes conseils ! - Luna, s’il te plait ! Il osa regarder son amie, - Tout se mélange dans ma tête ! - Va voir Guillaume si tu veux ? - Non ! Il se frottait la marque de son poignet qui commençait à disparaitre. Luna posa les yeux sur son geste. - C’est Gabriel Luna ! - Thomas quoi ? Je ne comprends pas ? - La marque ! c’est Gabriel. Elle regardait Thomas. Son regard se perdait dans le vie. - Thomas qu’est-ce qui se passe ? - Luna ? Si on te force à faire l’amour, je suis pas fou , c’est bien … Il soufflait, fermait les yeux pour ne pas pleurer. - C’est un viol Thomas ! - Oui je sais .. oui je m’en doutais. Putain … Luna .. avec Florian j’ai retrouvé de la douceur, de l’attention. Tu sais Flo est tellement doux, prévenant. Remarque il a toujours été comme ça !! - Thomas ? Elle lui serrant la main - Il faut que tu ailles voir Jean Paul ! - Arrête !!? on se connait, je ne me vais pas faire ça à Gabriel. Après il était en colère. Ça arrive a tout le monde. Il se frottait le visage. - Thomas, fais attention à toi et dis le à ton père pour Florian !
Thomas souriait timidement. Une larme coulait. Il l’écrasa machinalement. Et Luna lui fit une bise et retourna à l’hôtel.
Thomas resta là. Et il prit son portable dans sa poche de jeans et rechercha le numéro de Florian · Merci pour le cactus et Gandhi a dit … · « Il n’y a pas d’au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans mon cœur. » · T
A Perpignan.
Florian était remonté dans sa chambre, il était lasse, il n’avait goût à rien et il voulait être seul. Son portable vibra sur sa table de chevet. Il tendit son bras pour le prendre. Son cœur se mit à battre plus fort quand il reconnut le numéro de portable. Et très il appuya sur message. Florian sourit quand il lut la réponse. Mais quoi lui répondre ? Parce qu’il voulait lui répondre…. Et ses doigts glissèrent sur le clavier. · Je me sens mal quand tu es loin, je me sens bien quand tu es là. Florian appuya sur envoyer, il ferma les yeux, Thomas lui souriait, il voulait se sentir contre en lui. Et puis il finit par s’endormir
Il était dans un bureau. On frappait à la porte, il leva la tête de son dossier. Il était là devant lui, ils se regardaient. On pouvait voir dans leurs regards, la gêne pour l’un et la timidité pour l’autre. Il l’avait invité à dîner, mais surtout il lui avait dit qu’il avait une terrible envie de lui faire l’amour ? Et puis ils s’étaient souris. Lui il n’avait rien répondu, mais Thomas lui avait laissé le choix de venir ou pas et le barman avait refermé la porte derrière lui.
Florian resta seul le crayon à sa main. Comme paralysé et une phrase résonnait dans sa tête. J’ai terrible envie de vous faire l’amour. Thomas avait une terrible envie de lui faire l’amour, il n’avait pu remettre le nez dans son dossier et l’après-midi avait filé.
Florian avait terriblement envie de retrouver Thomas, mais il avait tellement peur. Il était innocent, il n’avait aucune expérience, il en avait presque honte. S’il franchissait ce pas, il savait qu’il était foutu. Sa vie avec Nathalie n’était qu’une comédie. Il ne la touchait plus depuis que Thomas lui avait jeté à la figure cette vérité qu’il ne voulait pas admettre. Et il était rentré chez ce fleuriste près du palais, et était ressorti avec ce cactus, pourquoi cette plante ??? Il marchait dans les rues avec son cactus dans les mains. Il avait cette boule au ventre, et s’il mettait à la poubelle cette cactée et oublier cette après-midi.
L’heure tournait, il fallait qu’il se donne du courage. Il s’arrêta dans un bar du vieux port et il commanda un alcool fort. Il garda l’alcool dans la bouche, il fermait les yeux, il repensait au premier baiser de Thomas. Il avait été forcé, mais il avait adoré. Il fallait bien se l’avouer, il était homosexuel. Mais le plus dur restait à faire. Il avait tellement peur, mais le visage de Thomas lui revenait dans la tête. Et ce baiser que Florian avait provoqué, après la trahison de Thomas quand celui-ci avait passé la nuit avec cet inconnu. Alors que le barman ne voulait pas de lui car il pensait encore à son ex compagnon.
Il se revoyait hésiter devant la porte du studio de Thomas. Il souffla pour se donner du courage et toqua. Thomas lui ouvrit. Il rentra et voilà sa vie allait changer à tout jamais.
Dans sa cuisine, Mme Estève préparait le repas. Elle mit sa main dans la poche de son tablier et y sortit un vulgaire bout de journal. Machinalement elle le défroissa. Une date était imprimée, celle d’avant-hier, mais elle suffoqua quand elle découvrit les quelques lignes paraphées · Je suis parti chercher des croissants · Thomas
Florian lui avait menti, l’avait trahi. Il avait retrouvé ce montre. Cet homme, non ce n’était pas un homme .. avait réussi encore à pervertir son fils. Elle sortit de sa cuisine, prit son téléphone fixe et contacta une de ses connaissances.
Elodie avait retrouvé sa mère, elles étaient dans le salon, la chaine était allumé sur une radio musicale.
Elles écoutaient la chanson, elles n’osaient pas se regarder. Pour Elodie, c’était l’histoire de ses parents. Pour Nathalie, c’était la trahison de son mari et de celui qu’elle considérait comme son ami Marseillais. C’était grâce à ce barman, elle avait apprécié la vie dans le quartier. Ami qu’elle avait haïs quand il lui avait volé son mari.
Florian dormait encore, on sonnait à la porte d’entrée, la mère de Florian se pressa d’aller ouvrir. - Bonjour, merci d’être venu si vite. - Marie ne vous inquiétez pas, il est où ? - Dans sa chambre ! - Pourquoi l’avez-vous laissé partir !? - Je n’ai pas pu faire autrement ! - Montrez-moi sa chambre.
Madame Estève précéda dans l’escalier son invité. Ils rentrèrent dans la chambre du juge - Bon le jus d’orange a fait son effet - J'ai fait comme vous me l’avez dit. Mais ce matin, ce mot !! - Ne vous inquiétez pas !
Florian se réveilla - Maman !? - Florian ! - Docteur !!?! - Bonjour Florian. Votre mère m’a dit que vous n’étiez pas en forme - Je vais bien !?
Florian s’assit dans son lit. Mais ça tournait autour de lui. - Maman !?? - Ne t’inquiète pas mon chéri ! - Je me sens pas bien !
Le médecin s’assit au bord du lit. Il ouvrit son cartable. - Florian allongez-vous ! Le médecin aida Florian a retrouvé une position couchée. Il lui prit le poignet, il lui cherchait son pouls. - Je vais bien ! - Florian, ne vous inquiétez pas !
Le médecin se pencha et chercha dans son cartable. Il en sortit un flacon et une seringue. Dans un geste machinal, il déchira un papier et en sortit une gaze stérile. Tout en regardant Florian, il souleva l’opercule qui recouvrait le bouchon en caoutchouc du flacon. - Florian, je vais vous faire une petit injection, vous aller voir, vous allez vous sentir mieux. - Thomas !!!
Le médecin regarda la mère de Florian. - Ne vous inquiétez pas nous allons faire le nécessaire ! - C’est pas possible, il l’a retrouvé !! - Marie calmez-vous !!
Le docteur enfonça l’aiguille de la seringue dans le flacon. Il prit son temps et tira lentement le piston. Et par cette action, le mélange fut aspiré dans la seringue. - Florian calmez-vous, faites-moi confiance, en lui prenant le poignet. Il papota sur la peau et passa la gaze sur l’épiderme de l’ex juge et il piqua. Et poussa le piston, le liquide de la seringue s’écoulait maintenant dans le corps de Florian. - Voilà ! - Merci !
Ils attendirent quelques minutes que Florian s’endorme vraiment. - Vous allez continuer avec ça ! Il lui donna une boite de médicament, - Vous les faites dissoudre
Marie regardait son fils - Je reviendrai dans 3 jours et j’aviserai alors. Mais comme je vous l’ai dit au téléphone, nous avons une place pour lui Marie. - Si il le faut !! - Je crains que oui, avec ce qu’il a retrouvé à Marseille ! - Je n’aurais pas dû le laisser y aller.
Le médecin lui prit les mains - Ne vous inquiétez pas. Nous allons le sauver de ses démons.
Et Madame Estève raccompagna son hôte et le remercia vivement.
A Marseille ……. Gabriel arrivait sur la place du Mistral. Il était fatigué par ses heures de garde. Il rentra au Mistral et retrouva Thomas. - Bonjour - Salut - Tu finis à quelle heure ? - Quand il n’y aura plus de clients ! - Ton père ne peut pas prendre le relais ??? - Non ! Gabriel le regardait, - Tu m’offres un café ? - Si tu veux !
Thomas fit l’expresso à son mari et le laissa sur le comptoir. Mais Gabriel lui prit la main - Oh ! qu’est-ce que tu as ? - Mais rien !? - Thomas ? - J’ai du monde en terrasse !
Thomas fit le tour du comptoir et quitta le bar. Le toubib suivit son mari du regard. Roland sortait de sa cuisine - Gabriel !!?? - Roland ! - Alors pas trop dure cette garde !? - Je ne sais pas si c’est la pleine lune, mais ça été du costaud. Je vais aller me coucher, vous pouvez dire à Thomas ne pas traîner. Gabriel sourit - J’ai compris, promis, il ne va pas tarder ! - Merci Roland
Gabriel avala en 3 gorgées son café serré et quitta très rapidement le bar. Il passa près de Thomas, sa main caressa la taille de son compagnon. Celui-ci surpris laissa glisser les verres de son plateau. - Merde, regarde ce que tu me fais faire !?? - Pardon, je rentre, je t’attends !
Gabriel embrassa son mari sur la joue et pressa le pas sur la place du Mistral. Thomas rentra dans le bar - Putain merde ! - En laissant glisser le plateau sur le bar en zinc - Fils, allez laisse-moi finir, va retrouver ton mari !! - C’est bon !! - Allez je ne veux plus te voir !
Thomas n’avait pas envie de se chamailler une fois de plus avec son père. Il retourna dans la cuisine et prit ses affaires.
Il arriva chez eux, Gabriel était dans la cuisine. - Tu veux un verre de rosé ?? - Non, j’ai pas soif ! - Thomas !! - Bon mets en un Gabriel rejoignit son mari et lui donna son verre. - Tu m’as manqué ! Thomas le regardait - Thomas - En lui prenant le menton - Gabriel - En fermant les yeux
Le docteur passa son bras autour du cou de Thomas. Ses lèvres se posèrent sur le front du barman, - J’ai envie de toi, Thomas, ta peau m’a manqué ! - Gabriel !!? Thomas se décala. Il prit une grosse gorgée de vin. Gabriel lui embrassait le cou, Thomas fermait les yeux, il devait prendre sur lui.
AVIS DE RECHERCHE Chapitre 26 – Purple Rain - Prince
Gabriel remontait sur son cou. Thomas sentait sa bouche.
- Va mettre de la musique - Thomas - S’il te plait – en finissant d’un trait son verre de rosé de Provence Gabriel alluma leur barre de son et mit une chanson, cette chanson.
· I never meant to cause you any sorrow - Je n’ai jamais voulu te causer du chagrin · I never meant to cause you any pain - Je n’ai jamais voulu te faire de mal
Thomas se remplit un autre grand verre de vin et le but presque cul sec. Gabriel revenait vers son époux en chaloupant. Et très vite il attira Thomas contre lui. Et ses mains glissaient sur les fesses du barman. - Stop !! Mais Gabriel continuait, insistait même et lui demanda de …... mais d’un geste Thomas se retourna et prit le poignet de Gabriel. - Stop, je t’ai dit stop ! - Quoi ?? - Quoi !!? Je ne veux pas, point barre.
Et d’un geste Thomas se retourna vers le plan de travail de la cuisine et chercha une cigarette dans son paquet. Le stress s’était emparé de lui, il n’arrivait pas à allumer le briquet. - Et merde !! Il le secouait, mais rien n’y faisait, - Attends ! Gabriel lui vola et du premier coup quand il tourna la molette, la flamme apparue. - Voilà !! - Merci
Gabriel alla s’asseoir dans le canapé. - Tu sais avec mon ex, on était un couple libre. - Je sais tu me l’as dit quand on s’est rencontrés ! - Si tu veux aller voir ailleurs et on peut faire un plan à 3, si tu veux !! Thomas rit nerveusement et souffla brusquement sa fumée. - Attends Thomas je comprends rien, qu’est-ce qui se passe ? - Rien, tu fais chier, c’est bon !!! - Voilà rien et je te fais chier et c’est bon ! Je me suis pris des casse-couilles à l’hosto et je rentre et toi tu fais la gueule ! - Je ne fais pas la gueule, j’ai pas envie de baiser, toute la différence est là ! - Thomas tu chipotes sur les mots .. je croyais que ça allait épicer la chose !
Il se leva et alla à la rencontre de son mari, Thomas jeta son mégot dans l’évier, Gabriel lui prit les poignets - Non ! - Si ! Gabriel lui leva les bras de Thomas et puis avec sa main emprisonna les poignets du barman. Gabriel l’embrassa et très vite sa main glissait sur le corps de son mari. - Bébé, tu m’as manqué ! Thomas respirait fort, il laissait faire Gabriel. La caresse de son époux devenait plus indiscrète. - Arrête j’peux pas !! Thomas se dégagea de l’emprise de Riva. - Fais chier ! De colère Gabriel poussa Thomas contre le plan de travail - Aïe ! - Dégage je veux plus te voir ! - Gabriel ? - Fous-moi le camp et reviens quand tu auras envie de « baiser »
Thomas le regarda et prit ses affaires et quitta leur appartement sans un regard et un mot pour celui qui partageait sa vie depuis longtemps.
Et Thomas se retrouva sur la place. Après il n’était pas vraiment tard, il voulait aller retrouver Luna, mais elle avait une vie et se ravisa. Alors il quitta son quartier et se retrouva devant une bouche de métro.
Il s’engouffra dans les escaliers du métro, mais il ne savait pas où aller. Il monta dans le premier métro qui arrivait sur le quai. Là il était complétement perdu, la seule chose qu’il avait envie, c’était de pleurer et le bip indiquait l’imminence de la fermeture des portes. Une petite secousse, le métro s’engouffrait déjà dans le tunnel Et très vite la prochaine station. Et là un jeune homme monta dans la rame. Il avait un chignon haut, il était fin, il était féminin malgré sa barbe fournit. Thomas le regarda, lui sourit. La fatigue, un geste machinal, ou parce qu’il le trouvait tout simplement beau, mais le jeune homme lui répondait timidement. Qu’est-ce qu’il faisait, Thomas ne voulait pas tromper Florian. Thomas paniqua, pourquoi Florian !? Florian et lui c’était comme il lui avait dit un joli souvenir. Un simple souvenir. Le barman fermait les yeux, Il voyait Florian lui sourire - Et merde ! - Pardon ? Et en plus sa voix était sexy. - Pardon, excusez-moi, je … Ils se regardaient - Thomas - Victor ! Ils n’arrivaient pas à détacher leurs regards l’un de l’autre. - Je ne suis pas d’ici, je voudrais aller .. Victor sortait un livre de son sac et il se pencha et pointa du doigt la rue sur la page. - Tu es sur la bonne ligne, tu descends dans trois arrêts !! - Merci.
Il fallait se quitter, il fallait qu’il descende là. Le jeune homme se leva et dit simplement merci à Thomas. Le barman resta dans la rame et ne descendit qu’au Terminus. Mais où allez après, il ne le savait pas !
A Perpignan, dans sa chambre Florian n’arrivait pas à réagir. Il ne comprenait pas pourquoi il était si faible. Il poussa les draps et se leva. Il avait les jambes molles, il avait comme l’impression d’avoir un poids sur les épaules. Il cherchait son portable dans sa table de chevet, il avait disparu.
Il s’avança fébrilement vers la porte et appuya sur la poignée ronde. Il tira mais la porte était comme bloquée. - Maman ?!? Sa tête tournait, il ne comprenait pas. Mais il avait un bref souvenir d’avoir entendu son médecin, mais pourquoi il était venu, il était bien, juste fatigué et triste ! - Maman !?? - en tapant sur la porte
Il entendit du bruit et une clef tourna dans la serrure. - Maman !? - Florian, recouche-toi, tu n’es pas bien ! - Mais maman !!? - Ecoute Florian, tiens bois ce verre.
Le jeune juge ne regardait pas mère. Il sentait ses jambes se dérober sous lui. Il retourna vers son lit et ses mains agrippaient le drap. - Florian ton verre ! - J’en veux pas, tu me fais quoi là !!? - Florian !! Sa mère s’approchait de lui - Ecoute, tu ne peux pas vivre comme ça ! Je vais te chercher un bouillon de légumes et s’il te plait prends moi ce verre, ce n’est que de l’eau ! Florian la regarda. Il savait qu’elle avait compris. - Tu l’as su comment ? - De quoi tu parles ?!? - Je n’ai pas souvenir de te le dit .. donc comme tu le sais !?? - Florian !! allez tu te calmes allez bois ce verre !!
Sa mère quitta la chambre. - Thomas, aide-moi !!
A Marseille, Thomas revenait dans le quartier et se dirigea vers l’hôtel. - Thomas !!? Luna était étonné de voir son ami. - Tu n’as pas une chambre !?? - Qu’est-ce qui se passe ? - Rien Luna !! - Thomas, ne me raconte pas de bêtises !!! - Gabriel m’a foutu à la porte, voilà ! - Quoi !! tu déconnes ?? - Non. Luna, j’ai juste envie d’être seul, s’il te plait !
Elle lui donna une clef, Thomas sourit. - C’est la chambre de Florian !? - Attends je t’en donne une autre ! - C’est bon, le temps a passé !!
Thomas embrassa Luna et monta et donna un coup de clef. Il poussa la porte et rentra dans la chambre. D’un geste, il se jeta sur le lit. Ce soir et depuis le départ de Florian, il n’arrivait pas à remettre sa vie dans l’ordre.
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