Il/Elle était bien/mieux hier soir [archive 15]

Tiens, puisqu'on parle du cousin de Betty, voilà un personnage sous-exploité ! Est-ce bien lui dont la mère avait demandé à Crosse de remonter la note ? Et depuis la fin de leur relation, à Nisma et à lui, il ne sert plus qu'à chanter les louanges de Betty ou des chips d'epluchures de Lola !

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ailebrune a écrit:

Oui la menace était claire.
Mais si elle disparaît de la circulation, ce genre de criminel s'en prendrait aussitôt à ses enfants, non ?

J'ai entendu parler de familles entières de "repentis" transposées...(plutôt aux Etats-Unis)

Sinon, en toute logique, sa famille devrait être protégée. Mais bon, en France, ça se fait rarement déjà dans un cadre général(cf violences conjugales ou sévices sur enfants) Ou bien, on n'est pas au courant. Et puis ici, ils vont pas mettre un flic derrière chaque gamin...

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nicolas8401 a écrit:

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Scène bien faite d'ailleurs hier : les propos menaçants du mafieux étaient assez glaçants.
Je me suis d'ailleurs demandé si l'accent de l'acteur était bidonné ou non: parfois j'ai l'impression que le comédien parle vraiment comme ça, à d'autres moments ça semble factice.

Oui. Il a un fort accent par moments, mais ses tournures et sa syntaxe sont parfaites, voire très châtiées pour un non-francophone!

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ailebrune a écrit:

Oui la menace était claire.
Mais si elle disparaît de la circulation, ce genre de criminel s'en prendrait aussitôt à ses enfants, non ?

Ca me paraît évident : il fait enlever l'un d'eux, et fait comprendre à Elodie que si elle ne réapparaît pas, l'enfant va souffrir ... La seule solution serait qu'il soit à l'isolement, sans communication possible avec l'extérieur ... et ses plus proches lieutenants aussi (car il a pu donner des ordres pour "au cas où") ...

Les quatre jeunes vont vivre avec en permanence cette épée de Damoclès ...

Paty a écrit:

Tiens, puisqu'on parle du cousin de Betty, voilà un personnage sous-exploité ! Est-ce bien lui dont la mère avait demandé à Crosse de remonter la note ? Et depuis la fin de leur relation, à Nisma et à lui, il ne sert plus qu'à chanter les louanges de Betty ou des chips d'epluchures de Lola !

L’accent n’a rien à voir avec le fait de parler un excellent français. Il a du l'apprendre à l’école et était bon élève mais impossible de se débarrasser de l’accent alors que certaines personnes ont la chance de n’avoir aucun accent , ni étranger, ni régional .

Oui ; et certaines personnes "attrapent" facilement un accent, alors que d'autres non.

Sinon, Mouss : bien ou pas? Je sens que les scénaristes vont lui donner raison, mais elle s'en sort quand même un peu trop bien.

Pour moi c'est un bon compromis, on peut prendre cette expulsion d'une semaine pour un avertissement.

Etant donné que Betty n'a jamais l'air d'être en cours, ça ne changera pas grand chose. Sinon, un conseil de discipline ne peut pas prononcer d'exclusion de huit jours. Le CPE ou le Proviseur peuvent le décider eux-mêmes sans consultation. Il se réunit pour  décider de l'exclusion définitive ou pas et si l'exclusion définitive est prononcée, l'établissement est tenu de trouver un autre lycée.

Ces histoires d'exclusion temporaire m'ont toujours laissée perplexe. Particulièrement pour un ado en rupture de ban. Je ne vois pas du tout en quoi c'est une punition, plutôt l'occasion de buller tranquillou et de se déstructurer un peu plus.

Ça me paraîtrait plus efficace d'exclure l'élève des cours mais de l'obliger à venir faire des devoirs et exercices écrits sous surveillance dans l'établissement par exemple, comme des heures de colle, mais toute la journée. Qu'en pensez-vous ?

Une exclusion de huit jours ? On se demande bien pourquoi Betty semble le prendre aussi mal ! Déjà qu'elle sèche souvent, comme dit plus haut, et ensuite, franchement, je me demande bien quel élève se sentira puni en étant exclu huit jours... mis à part ceux qui se soucient de ce qu'il y a dans leur dossier ; or, celui de Betty est déjà tellement chargé !

En réponse à la question d'ailebrune.
C'est ce qui se passe en général. il n'en demeure pas moins , que l'élève perd des cours et sera donc encore plus en rupture après. Il n'y a aucune sanction dans l'Education Nationale. Le conseil de discipline est donc demandé quand la situation devient intolérable et uniquement quand le Proviseur est sûr que l'exclusion sera prononcée et qu'il pourra refourguer l'élève à un autre établissement. Soit dit en passant, un conseil de discipline compte toujours des représentants de délégués de classe.

On a écrit en même temps !

Oui.

Ce système de sanction me paraît pire qu'inefficace, contre-productif : aussi absurde que délétère.
Si je comprends bien, pendant l'exclusion, l'élève a de fortes chance de ne rien apprendre ni sur le plan scolaire, ni sur le plan de son comportement. Il peut buller à sa guise, pour peu que les parents soient déficients ou tout simplement absents dans la journée, il accumule du retard par rapport à la classe...

Je voulais dire, j'ai écrit en même temps qu'Ailebrune, ce qui explique que je dise plus ou moins la même chose ; mais je suis sur mon téléphone, où j'écris bien plus lentement que sur un clavier d'ordi !

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ailebrune a écrit:

Ce système de sanction me paraît pire qu'inefficace, contre-productif : aussi absurde que délétère.
Si je comprends bien, pendant l'exclusion, l'élève a de fortes chance de ne rien apprendre ni sur le plan scolaire, ni sur le plan de son comportement. Il peut buller à sa guise, pour peu que les parents soient déficients ou tout simplement absents dans la journée, il accumule du retard par rapport à la classe...

J'y vois plutôt un avertissement, l'équivalent d'un carton jaune avant un éventuel carton rouge.

C'est en effet le principe.En l'occurrence, si dans le cas présent , Betty méritait une sanction - et il n'y en a pas d'autres que l'exclusion temporaire ou définitive - le principal responsable - irresponsable - est le CPE. S'il était arrivé un accident, incendie, coma éthylique ou autres, il était dans de sérieux ennuis. L'histoire n'est pas traitée de manière vraisemblable. Elle est là pour montrer la supériorité de l'approche de Mouss par rapport à Léandri et prépare la réhabilitation de Betty.

nicolas8401 a écrit:

J'y vois plutôt un avertissement, l'équivalent d'un carton jaune avant un éventuel carton rouge.

Certes. Mais d'un effet proche du zéro absolu sur des ados qui sont précisément dans l'incapacité de se projeter, même à très court terme. Bref, on donne une sorte de non-punition, et la fois d'après on vire la personne. Dans le cas d'un ado comme Betty, déjà super déstructurée par l'absence de ses parents et son renvoi de diverses institutions, ça finirait par sauver l'établissement de sa présence, mais pour ce qui est de la remettre sur les rails...

raylen a écrit:

C'est en effet lr principe.En l'occurrence, si sans le cas présent , Betty méritait une sanction - et il n'y en a pas d'autres que l'exclusion temporaire ou définitive, le principal responsable - irresponsable - est le CPE. S'il était arrivé un accident, incendie, coma éthylique ou autres, il était dans de sérieux ennuis. L'histoire n'est pas traitée de manière vraisemblable. Elle est là pour montrer la supériorité de l'approche de Mouss par rapport à Léandri et prépare la réhabilitation de Betty.

Sidérant. Personne ne s'insurge contre ça dans l'Education nationale ?

Il n'existe plus aucune gradation dans les sanctions. La ligne de conduite est l'absence de sanction. Donc quand les choses deviennent très graves : insultes, coups,  intimidations et encore de façon répétée -  la seule mesure dont dispose un proviseur est l'exclusion temporaire . Si les choses s'aggravent et qu'un professeur demande le conseil de discipline , tout sera fait pour l'en décourager (un proviseur qui tient des conseils de discipline se fait très mal voir de sa hiérarchie )  . C'est avec un dossier très solide , et souvent sur des faits relevant du pénal,  que se réunira le Conseil de discipline qui ne répond qu'à la question de l'exclusion définitive. C''est un moyen de décourager la tenue de tels conseils.
S'insurger contre cela équivaudrait à demander le retour de sanctions graduelles et proportionnées ce qui n'est pas dans la ligne de conduite de l'Education Nationale. Quasiment aucun syndicat ne s'insurge contre cela. Les profs gardent leurs pensées pour eux et souvent intériorisent la culpabilité. Des personnels comme Leandri n'existent pas.

Les établissements ont tendance  à opter pour l'exclusion-inclusion : l'élève est exclu de sa classe mais il est tenu de venir dans l'établissement où il est pris en charge pour travailler. Il peut aussi aller dans un organisme partenaire dont j'oublie le nom. là aussi; il travaille. Certains élèves qui ne se retrouvent pas dans le système scolaire ordinaire préfèrent d'ailleurs y aller plutôt qu'en classe car ils bénéficient d'un encadrement individualisé.

Je ne connaissais pas, ça me paraît déjà mieux...