USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 7)

ailebrune a écrit:

L'intrigue lycée, nan mais pitié là

Pareil. Je n'en peux plus. Si c'est pour plagier PBLV en s'engageant dans des intrigues outrancières destinées à nous expliquer comment nous devons penser, très peu pour moi !

Je ne sais pas quelle était la pétasse qui s'en est prise à Enzo en lui reprochant clairement d'avoir couché avec Inès alors que cette dernière n'en avait pas envie, mais ce pauvre Enzo me fait de la peine. Même ses copains le renient et le considèrent quasi comme un sale macho. Je déteste vraiment cette intrigue. Quant à Jules, je sens qu'il ne va pas tarder à subir le même sort qu'Enzo ! Le physique mis à part, il en est d'Inès comme de son père : il faut la fuir à toutes jambes...

Si être féministe consiste, comme elle le fait, à considérer que les hommes dans leur ensemble sont des ennemis, alors je me refuse à être féministe. Condamner les violeurs et le harceleurs, OK, mais énoncer une généralité qui se borne à opposer les gens selon leur sexe, je trouve ça néfaste. Ce qu'il faut atteindre, c'est l'égalité, pas la prépondérance des unes sur les autres. Je déplore que cette gentille Anissa se soit laissée entraîner par Inès, et que même Arthur et Valentin, au demeurant fort sympathiques, se fasse embrigader de la sorte, au point de rejeter Enzo.

Je suis d'accord avec Laetitia, qui considère que cette forme de revendication n'a pas sa place au lycée, ainsi qu'avec le prof d'anglais, lorsqu'il affirme qu'il devient très difficile d'enseigner dans ces conditions.

Bien évidemment, la personne qui gribouille nuitamment en jaune les vitres du lycée, et qui veut manifestement se faire passer pour Inès et sa bande afin de les discréditer, va s'avérer être le pion/prof de gymnastique...

Maïadelsol a écrit:

Si être féministe consiste, comme elle le fait, à considérer que les hommes dans leur ensemble sont des ennemis, alors je me refuse à être féministe. Condamner les violeurs et le harceleurs, OK, mais énoncer une généralité qui se borne à opposer les gens selon leur sexe, je trouve ça néfaste. Ce qu'il faut atteindre, c'est l'égalité, pas la prépondérance des unes sur les autres. Je déplore que cette gentille Anissa se soit laissée entraîner par Inès, et que même Arthur et Valentin, au demeurant fort sympathiques, se fasse embrigader de la sorte, au point de rejeter Enzo.

Encore une fois, personne n'a dit ça. Il s'agit de faire comprendre aux hommes qu'ils peuvent avoir des attitudes blessantes à l'égard des femmes, sans même sans rendre compte ou qu'ils le fassent exprès bien-sûr.
C'est ça qu'Arthur essaie de faire comprendre à Enzo. Il ne s'agit pas de le rejeter.
J'ai envie de dire, y a que la vérité qui blesse.

Ni Inès, ni Anissa ne voient les hommes comme leurs enemis (elles sont en couple toutes les deux); elles veulent juste faire comprendre aux filles que leur corps leur appartient et qu'elles ont le droit de dire non.. 
Et que la majorité des hommes nous traitent enfin comme leus égaux en effet. 

Comme le dit Alice, si les jeuns générationspeuvent enfin parler en toute libérté de ces problèmes, alors tant mieux.

Je suis d'accord avec toutes les 2, c'est vrai qu'il faut "faire du ménage" dans les idées imprégnées, et même si les types se sont toujours attribués le beau rôle, il faut essayer de passer dessus, pour éviter comme dit Maia d'entrer dans une guerre des sexes qui n'aménerait pas grand chose au final et se dire qu'ils n'étaient pas tous à vouloir dominer, et que la nouvelle génération n'est pas responsable que c'était ou c'est ?( Encore )une question d'inconscient collectif.

Je suis d'accord aussi sur l'importance de faire évoluer les choses, en expliquant que certaines idées reçues sont fausses, et en affirmant que certains comportements sont inadmissibles.
Mais sur ces sujets, très sensibles pour tout le monde, c'est crucial de pouvoir en parler calmement, sereinement et de manière informée. Donc avec des intervenants qui ont ces compétences.
Ce que je vois dans cette intrigue, c'est ce que je vois plus généralement aujourd'hui : une façon de procéder agressive et clivante, où l'on assène un nouveau credo, avec des slogans simplistes.
Le débat est impossible,  la personne d'un avis différent n'est pas écoutée mais vite traitée en ennemi à faire taire par moquerie ou insulte. Ça nous vient des Etats-Unis avec le mouvement woke, ça prend une part de plus en plus croissante sur les réseaux sociaux et c'est hyper inquiétant.
Au lieu d'améliorer la société, de rassembler les gens autour de valeurs communes, ça braque les gens en camps opposés qui se haïssent.

J'en avais parlé la semaine dernière de faire venir un ou une intervenante, au lieu de s'installer dans le hall avec Inés qui fait sa loi.

fiesta34 a écrit:

J'en avais parlé la semaine dernière de faire venir un ou une intervenante, au lieu de s'installer dans le hall avec Inés qui fait sa loi.

 
Dans la vraie vie, je trouverais ça infiniment plus sain, et plus efficace.
Les scénaristes écrivant une fiction, il faut susciter des émotions fortes, et aujourd'hui, si ça peut faire du buzz sur les réseaux sociaux, ils seront ravis.
Perso, ça me désole.

Bien-sûr que faire venir un intervenant est intéressant, mais à condition de pouvoir s'exprimer librement.
Si il faut ne pas mettre de gros gants pour que le message passe enfin, ma foi.

La preuve que le message MeToo n'est pourtant pas encore totalement intégré chez certains, sinon on n'aurait pas à devoir en arriver là.

Oui bien sur l'intervenant n'empêcherait pas de s'exprimer librement, le but (enfin tel que je le conçois) c'est d' encadrer, de gérer, d'éviter la loi du plus fort ou que ce soit tourné en dérision.Là on nous montre que c'est facile, Inės s'impose etc. Mais dans un autre lycée ça ne se passerait pas forcement comme ça.Quant aux parents comme la mère de Camille, et il doit y en avoir des comme ça, ils seraient plus tranquilisés.

Flora, qu'appelles-tu "le message MeToo" ?

Je comprends ton impatience, ton envie de voir les choses bouger dans le bon sens. Et je partage bien sûr ton envie que les femmes soient davantage respectées, moins agressées, etc.
Ces problèmes sont dus à de très anciennes habitudes, à des fausses évidences qui se sont construites pendant des siècles,  et qui imprègnent intimement les identités de chacun : le rapport à soi, le rapport aux autres (camarades de classe, collègues, amis, partenaire amoureux…)
Notre société a déjà vécu des changements  stupéfiants dans ce domaine ces dernières décennies. Quand on est jeune, une décennie paraît une éternité, mais à l'échelle des sociétés humaines, c'est très court. 

Changer ce genre de question se heurte donc à de fortes résistances, incompréhensions, peurs en tous genres. Au risque d'obtenir, par réaction défensive, l'inverse du but recherché.
D'où l'importance à mes yeux de procéder avec calme, bienveillance et en étayant le plus possible les propos.
Sur le plan juridique, c'est différent : la loi doit être respectée, point barre.
Mais quand on cherche à changer les comportements d'une majorité de gens, la maltraitance ne fonctionne pas. Elle a même l'effet inverse. Ça crée de la peur, un sentiment d'injustice et de la colère, précisément chez ceux pour qui ces questions sont déstabilisantes. Quand quelqu'un est braqué, il n'entend plus rien.

ailebrune a écrit:

Changer ce genre de question se heurte donc à de fortes résistances, incompréhensions, peurs en tous genres. Au risque d'obtenir, par réaction défensive, l'inverse du but recherché.
D'où l'importance à mes yeux de procéder avec calme, bienveillance et en étayant le plus possible les propos.
Sur le plan juridique, c'est différent : la loi doit être respectée, point barre.
Mais quand on cherche à changer les comportements d'une majorité de gens, la maltraitance ne fonctionne pas. Elle a même l'effet inverse. Ça crée de la peur, un sentiment d'injustice et de la colère, précisément chez ceux pour qui ces questions sont déstabilisantes. Quand quelqu'un est braqué, il n'entend plus rien.

Ce sont précisément les qualités qui font cruellement défaut à Inès et sa bande...

Je suis d'accord avec ton analyse. Ce sont les sentiments de peur, de colère et d'injustice que tu évoques qui vont pousser Enzo à se tourner vers ce groupement masculiniste si éloigné de sa nature. Or je me souviens parfaitement qu'au tout début, Enzo s'était spontanément proposé pour prendre part au mouvement féministe, et qu'un des deux garçons (Antonin ou Arthur ?) avait cherché à l'en dissuader parce qu'Inès en était l'initiatrice. Ensuite, Inès elle-même lui avait interdit, de manière très méprisante, d'en faire partie.

Alice est très intrusive de constamment "venir aux nouvelles". Elle a souhaité se séparer de Julien, donc la vie privée de ce dernier ne la concerne plus. Franchement, je détesterais qu'un de mes ex vienne mettre son nez dans mes éventuels déboires conjugaux. A la place de Julien, je l'enverrais promener propre et net !

Argon a écrit:

Antonin... 

Maïadelsol a écrit:

Antonin... 

Pour une fois que c'était pas une bévue de ma pomme

Maïadelsol a écrit:

Ce sont précisément les qualités qui font cruellement défaut à Inès et sa bande...

Je suis d'accord avec ton analyse. Ce sont les sentiments de peur, de colère et d'injustice que tu évoques qui vont pousser Enzo à se tourner vers ce groupement masculiniste si éloigné de sa nature. Or je me souviens parfaitement qu'au tout début, Enzo s'était spontanément proposé pour prendre part au mouvement féministe, et qu'un des deux garçons (Antonin ou Arthur ?) avait cherché à l'en dissuader parce qu'Inès en était l'initiatrice. Ensuite, Inès elle-même lui avait interdit, de manière très méprisante, d'en faire partie.

 
Par ailleurs, le prof d'université qui critique l'invasion d'un certain discours féministe à la fac parle au passage de dérapages bien réels, et bien préoccupants je trouve.
Ça m'a embêtée que ça soit mis dans sa bouche, parce qu'on nous le montre comme un personnage excessif, homophobe, etc.
Au lieu que des personnages puissent exprimer des points de vue légitimes, tout ça est outrancier, à la pblv comme tu le disais Maïa. Ça ne peut déclencher que de la polémique, pas du débat fructueux.

Maïadelsol a écrit:

Alice est très intrusive de constamment "venir aux nouvelles". Elle a souhaité se séparer de Julien, donc la vie privée de ce dernier ne la concerne plus. Franchement, je détesterais qu'un de mes ex vienne mettre son nez dans mes éventuels déboires conjugaux. A la place de Julien, je l'enverrais promener propre et net !

Pas du tout; leur relation est bienveillante justement, heureusement que cela se passe comme ça!
Ce n'est pas parce qu'ils sont séparés qu'elle ne peut pas s'inquiéter pour lui.
La réaction d'Alice ainsi que son envie d'aider Julien est logique pour ma part. 

Vive les relations saines!

Les slogans du Lycée Flaubert :

La pipe, c'est pas automatique
Si vous ne voulez pas nos teubs, vous aurez nos guns
Ma chatte est à moi

Le pauvre Gustave va se retourner dans sa tombe...

» Voir le message cité

Maïadelsol a écrit:

Alice est très intrusive de constamment "venir aux nouvelles". Elle a souhaité se séparer de Julien, donc la vie privée de ce dernier ne la concerne plus. Franchement, je détesterais qu'un de mes ex vienne mettre son nez dans mes éventuels déboires conjugaux. A la place de Julien, je l'enverrais promener propre et net !

je l'ai pas vu ainsi, au contraire, je prends ça pour de la compassion (pourtant tu as remarqué peut être que je n'aimais pas bcp Alice) mais là, elle est bien.Tu as peut être raison.

fiesta34 a écrit:

» Voir le message cité




je l'ai pas vu ainsi, au contraire, je prends ça pour de la compassion (pourtant tu as remarqué peut être que je n'aimais pas bcp Alice) mais là, elle est bien.Tu as peut être raison.

Mais je ne vois pas en quoi Alice s'immisse dans la vie amoureuse de Julien.
Elle lui demande si il tient le coup, il n'y a aucune arrière pensée de sa part.
Après 20 ans de vie commune, ce serait passer d'un extrême à l'autre que de ne plus du tout se donner de nouvelles.
Si Alice avait des ennuis, Julien serait là pour elle également, j'en suis convaincue.

» Voir le message cité

Maïadelsol a écrit:

Alice est très intrusive de constamment "venir aux nouvelles". Elle a souhaité se séparer de Julien, donc la vie privée de ce dernier ne la concerne plus. Franchement, je détesterais qu'un de mes ex vienne mettre son nez dans mes éventuels déboires conjugaux. A la place de Julien, je l'enverrais promener propre et net !

D'accord avec toi, à la place de Julien je n'aimerais pas être envahie comme ça par mon ex et je ne l'envahirais pas non plus de mon côté. Par contre, je ne sais pas comment je réagirais concrètement car je ne suis pas très doué pour envoyer promener les gens.

Si ça embêtait Julien à ce point il l'aurait dit; là ce n'est clairement pas le cas.
ça se sent qu'il apprécie le soutient d'Alice.

Je ne comprends pas trop ce que l’on reproche à Alice. Julien et elle ont été mariés longtemps et ont su développer une complicité qui ne les a cependant pas empêché de divorcer.
Comment ? Deux fois ? Ben oui, justement, ça rapproche.
Et ils ont divorcé pour de bonnes raisons : pas parce qu’ils ne s’aimaient pas ou plus, mais parce qu’avec le temps, ils ont constaté trop de différences dans leurs réactions respectives aux diverses situations de la vie (et dans usgs, il y en a des gratinées). Et enfin, il ne faut pas oublier qu’ils ont eu les jumeaux, et qu’une mère a le droit de s’inquiéter pour le père de ses enfants (et réciproquement).

Cela dit, je comprends que les petits sourires en coin d’Alice puissent énerver.
On aurait parfois envie de lui fil... euh, non... rien.

Elle reste un de mes personnages préférés, et je ne désespère pas qu’un jour, nous ayons droit au troisième mariage.
Pour le plus grand bonheur d’Arthur 

Tiens, ça me fait penser que j’ai oublié de regarder l’épisode du jour.
Et en plus, le suivant est la semaine prochaine...

J’y go.

Très bons épisodes en ce moment. 
J'aime de plus en plus la relation de Julien et Johanna, au moins même s'il a eu quelques doutes, il ne l'a jamais abandonné et j'espère qu'avec Florent ils vont réussir à coincer Christophe !!!! La juge Alphand va tomber de haut quand elle apprendra ce que Christophe a voulu faire. 
Le retour de Myriam j'adore. Dommage qu'avec Gary elle ne soit pas intéressée mais il faut dire qu'en matière de femmes, Gary ne sait pas trop s'y prendre mais c'est ce qui fait son caractère. J'espère en tout cas qu'elle va s'intéresser un peu plus à lui. Entre Prune et une autre fille (je ne sais plus comment elle s'appelait), il n'a pas de chances. 
Par contre l'histoire des jeunes au lycée je ne suis pas très intéressé. Ines m'énerve... Ok Enzo l'a trompé mais au bout d'un moment il faut passer à autre chose et arrêter de le prendre pour un bouc émissaire ou son putching ball. Son mépris envers Enzo est franchement pénible à la longue et je partage l'avis de Laetitia. Tout ces idées n'ont pas leur place au lycée. 
Quant à la relation de Julien et Alice, je trouve ça bien au contraire, qu'elle continue à prendre de ses nouvelles. Ils ont été mariés longtemps, ont des enfants ensemble donc ça paraît normal. Je préfère ça plutôt que de les voir se déchirer même en étant divorcés. Ils peuvent devenir amis ça ne me paraît pas impossible mais je trouverais ça toujours du gâchis leur séparation... Et j'ai encore dû mal à l'accepter... La famille Bastide était ma famille préférée alors la voir explosée de la sorte c'est pas facile.