Green Tech Solutions (GTS)

Paty a écrit:

En fait, le but de Green Tech est peut-être d'aspirer toutes les forces vives du Mistral ! Blanche serait Greenwriter, Nathan Greentranslater, Aurélie Greendesigner, Elias Green-caution altermondialiste, Laetitia Greencleaner, Gaby Greendoctor, Thomas Greenbarista, Roland Green-caution on pense aux vieux, etc ...

 
Mais Thomas serait plutôt grenadeen attitude ces jours-ci

Tout ce qu'on nous montre de l'entreprise Greentech et de ses méthodes de management me paraissait exagéré et caricatural, je me disais que pour mieux critiquer, les scénaristes grossissaient le trait, mais plusieurs d'entre vous ont témoigné que ce genre de méthode existe, et je suis horrifiée:  cette fausse autonomie, le flou sur les missions, la pression permanente sur les employés qui s'apparente le plus souvent à du chantage, cette obligation de rester suspendu à son téléphone jour et nuit, je ne savais pas que c'était possible à ce point, même si j'avais vu ou lu des reportages sur ce genre de management. 
 Je ne comprends pas que les lois sur le travail , sur les rapports entre patrons et salariés, ne s’intéressent pas à cet aspect des choses: par exemple, la durée légale du travail est de 35 heures dans ce pays, comment peut-on exiger que des salariés restent travailler tard le soir (seront-ils payés en heures sup?), qu'ils soient joignables 24 h sur 24, qu'on puisse les emmener en Australie sans l'avoir prévu etc etc...  Si vraiment ça existe, à ce degré, je ne m'étonne pas qu'il y ait autant de burn out, ou de gens qui quittent  tout pour devenir agriculteurs bio en Ardèche!  (oui, je sais, c'est un cliché, mais personnellement j'en connais plusieurs!)
  Parce que ce qui m'étonne le plus en fin de compte, c'est que ça puisse marcher: des gens pressés comme des citrons, stressés, fatigués,  peuvent ils vraiment être efficaces?

C'est tout le problème de ces boites et nouvelles méthodes de management : environnement de travail à l' apparence agréable, grande liberté des emplois du temps pour mieux masquer une pression de dingue.

Pour le moment on voit surtout ce genre de boîtes dans les pays anglo saxons, mais ca a tendance à vouloir s'exporter chez nous.

Et les heures sup non déclarées n'ont pas attendues l'arrivée des start up cool et branchées pour exister malheureusement.

Paty a écrit:

En fait, le but de Green Tech est peut-être d'aspirer toutes les forces vives du Mistral ! Blanche serait Greenwriter, Nathan Greentranslater, Aurélie Greendesigner, Elias Green-caution altermondialiste, Laetitia Greencleaner, Gaby Greendoctor, Thomas Greenbarista, Roland Green-caution on pense aux vieux, etc ...

bien trouvé !!!
Ce pourrait être drôle (mais en fait... nan !)

chéladoine a écrit:

Tout ce qu'on nous montre de l'entreprise Greentech et de ses méthodes de management me paraissait exagéré et caricatural, je me disais que pour mieux critiquer, les scénaristes grossissaient le trait, mais plusieurs d'entre vous ont témoigné que ce genre de méthode existe, et je suis horrifiée:  cette fausse autonomie, le flou sur les missions, la pression permanente sur les employés qui s'apparente le plus souvent à du chantage, cette obligation de rester suspendu à son téléphone jour et nuit, je ne savais pas que c'était possible à ce point, même si j'avais vu ou lu des reportages sur ce genre de management. 
 Je ne comprends pas que les lois sur le travail , sur les rapports entre patrons et salariés, ne s’intéressent pas à cet aspect des choses: par exemple, la durée légale du travail est de 35 heures dans ce pays, comment peut-on exiger que des salariés restent travailler tard le soir (seront-ils payés en heures sup?), qu'ils soient joignables 24 h sur 24, qu'on puisse les emmener en Australie sans l'avoir prévu etc etc...  Si vraiment ça existe, à ce degré, je ne m'étonne pas qu'il y ait autant de burn out, ou de gens qui quittent  tout pour devenir agriculteurs bio en Ardèche!  (oui, je sais, c'est un cliché, mais personnellement j'en connais plusieurs!)
  Parce que ce qui m'étonne le plus en fin de compte, c'est que ça puisse marcher: des gens pressés comme des citrons, stressés, fatigués,  peuvent ils vraiment être efficaces?

Ils sont efficaces un certain temps, et après, on les jette pour en prendre d'autres. Au suivant !
Je peux aussi témoigner d'avoir été témoin de ce genre de pratique. Et pas qu'un peu.
Un peu étonnée que tu sois étonnée, notamment ta partie sur les lois travail. Elles vont dans le sens d'une généralisation de ce genre de "management". Ça mélange le management par la peur (y en a 1000 dehors qui rêverait de ton poste) et le management psycho-affectif (on est une super équipe, on s'épanouit, etc)
Oui, il y a une énorme souffrance au travail, en France et ailleurs.

ailebrune a écrit:

Ils sont efficaces un certain temps, et après, on les jette pour en prendre d'autres. Au suivant !
Je peux aussi témoigner d'avoir été témoin de ce genre de pratique. Et pas qu'un peu.
Un peu étonnée que tu sois étonnée, notamment ta partie sur les lois travail. Elles vont dans le sens d'une généralisation de ce genre de "management". Ça mélange le management par la peur (y en a 1000 dehors qui rêverait de ton poste) et le management psycho-affectif (on est une super équipe, on s'épanouit, etc)
Oui, il y a une énorme souffrance au travail, en France et ailleurs.

Mais combien de temps tiennent ces entreprises?

Vu que ce sont souvent des entreprises dans des secteurs porteurs et innovants, elles sont en pleine croissance il y a plus de demandes que d'offres pour bosser dans ce genre de boîtes...

raylen a écrit:

Mais combien de temps tiennent ces entreprises?

Elles tiennent sans problème, du moins celles que je connais. Par ailleurs, ce type de "management" est pratiqué depuis des décennies dans les milieux de la pub et de la com par exemple. Par des très grosses boîtes hyper connues.

ailebrune a écrit:

Elles tiennent sans problème, du moins celles que je connais. Par ailleurs, ce type de "management" est pratiqué depuis des décennies dans les milieux de la pub et de la com par exemple. Par des très grosses boîtes hyper connues.

En tous cas, le personnel Ryan air est en grève. Les méthodes de son directeur sint très discutables.
Sinon, j'ai quand même du ma à croire qu'une start up ou une quelconque boîte nomme DRH une jeune femme sans expérience.

ailebrune a écrit:

Elles tiennent sans problème, du moins celles que je connais. Par ailleurs, ce type de "management" est pratiqué depuis des décennies dans les milieux de la pub et de la com par exemple. Par des très grosses boîtes hyper connues.

Oh que oui !! tu n'as pas d'heure fixe, pas de pointeuse, tu n'es pas fonctionnaire  .. Après c'est une autre façon de bosser ... tu aimes ou pas, après il ne faut pas rester les pieds dans le même sabot !!! 

Dans ce genre de boites, ils prennent des gens qui ont la com dans le sang ou de l'esprit créatif, mais il est de plus en plus rare de rentrer sans diplôme et sans expérience … généralement, ils aiment les contrat pro et les stages de fin d'études ( ça ne coûte pas cher et le jeune en veut )
Après si tu attends les paillettes et le champagne tous les soirs, il ne faut mieux pas rentrer dans ces boites !!! Tu n'as pas le temps de te faire chier et je préfère ça que de bosser en usine à faire toujours la même chose

Edge a écrit:

à mon avis c'est le nouveau lieu récurrent, le nouveau "phénicie"
ils ont créé un studio de 300M² C'est pas pour rien!!!

"Dans Plus belle la vie, il y a la place du Mistral, le Bar, le Celeste, le Commissariat… Alors que certains décors ont été modernisés comme l’appartement de Thomas et Gabriel dernièrement voilà qu’un tout nouvel espace a été créé. En effet, dès la rentrée les fidèles téléspectateurs de la série découvriront une entreprise construite sur 300 mètres carrés dans les studios de La belle de Mai à Marseille. Ce nouveau décor majeur permettra d’étoffer l’histoire avec une nouvelle thématique.

C’est ce qu’a dévoilé Sébastien Charbit, le producteur du feuilleton, dans une interview diffusée dans l’émission « Laissez-vous tenter » sur RTL : « L’idée c’est surtout de raconter le quotidien du travail des gens et de le faire dans une boîte qui est un peu dans l’air d’aujourd’hui, centrée sur la transition écologique. Notamment, sur comment est-ce qu’on peut nettoyer les océans. C’est une grosse problématique dont on entend parler. Et nous, ça permettait à Plus belle la vie de raconter deux choses : Un le quotidien des gens quand ils arrivent et qu’il y a leur patron qu’ils aiment bien, leurs collègues qui sont sympas mais quand même pas tous les jours. Ce quotidien du travail que beaucoup de Français expérimentent. Et puis aussi de mettre un pied dans la transition écologique parce que c’est quelque chose autour duquel on tourne depuis longtemps et pour nous ça semble assez essentiel dans la société d’aujourd’hui. Il y a aura des nouveaux personnages dans ce nouveau décor et d’autres qu’on connaît depuis un moment qui vont se faire embaucher dans cette boîte comme quand une nouvelle grosse boîte arrive dans une nouvelle grande ville et qu’elle recrute parmi les habitants »."

Jolie présentation ... à la lire, on dirait qu'il s'agit d'une grande entreprise quelconque, et en effet, ça peut être sympa de voir les gens évoluer dans le monde du travail, et que ce travail ne soit pas sempiternellement les classiques des séries : commissariat, hôtellerie-restauration, hôpitaux.
Sauf qu'avec Greentech, on a surtout les abominables conditions de travail d'une start-up moderne, et les "collègues qui sympatisent", euh ...

raylen a écrit:

En tous cas, le personnel Ryan air est en grève. Les méthodes de son directeur sint très discutables.
Sinon, j'ai quand même du ma à croire qu'une start up ou une quelconque boîte nomme DRH une jeune femme sans expérience.

Emma n'est pas "DRH", elle est assistante de la DRH, Elodie ... ou quelque chose comme ça, car "ici-on-a-des-missions-et-pas-de-poste-à-l'intitulé-fixe" ...

chéladoine a écrit:

Tout ce qu'on nous montre de l'entreprise Greentech et de ses méthodes de management me paraissait exagéré et caricatural, je me disais que pour mieux critiquer, les scénaristes grossissaient le trait, mais plusieurs d'entre vous ont témoigné que ce genre de méthode existe, et je suis horrifiée:  cette fausse autonomie, le flou sur les missions, la pression permanente sur les employés qui s'apparente le plus souvent à du chantage, cette obligation de rester suspendu à son téléphone jour et nuit, je ne savais pas que c'était possible à ce point, même si j'avais vu ou lu des reportages sur ce genre de management. 
 Je ne comprends pas que les lois sur le travail , sur les rapports entre patrons et salariés, ne s’intéressent pas à cet aspect des choses: par exemple, la durée légale du travail est de 35 heures dans ce pays, comment peut-on exiger que des salariés restent travailler tard le soir (seront-ils payés en heures sup?), qu'ils soient joignables 24 h sur 24, qu'on puisse les emmener en Australie sans l'avoir prévu etc etc...  Si vraiment ça existe, à ce degré, je ne m'étonne pas qu'il y ait autant de burn out, ou de gens qui quittent  tout pour devenir agriculteurs bio en Ardèche!  (oui, je sais, c'est un cliché, mais personnellement j'en connais plusieurs!)
  Parce que ce qui m'étonne le plus en fin de compte, c'est que ça puisse marcher: des gens pressés comme des citrons, stressés, fatigués,  peuvent ils vraiment être efficaces?

Facile : il suffit de les embaucher en tant que cadres !
Les cadres dirigeants n'ont pas d'obligation horaire, mais des missions, peu importe le temps qu'il leur faut pour accomplir cette mission ; les cadres non dirigeants, ça dépend des conventions collectives, mais c'est à peu près pareil ... Et ces mêmes cadres non dirigeants ne gagnent pas forcément beaucoup plus que les employés.

Et celui qui oserait l'ouvrir, en arguant du Droit du Travail, on commencera par lui signifier qu'ici, on est une start-up, et qu'il n'y a pas de place pour des râleurs, c'est has-been d'être syndicaliste, et y'en a plein qui attendent dehors de prendre ta place ... avant de le virer au motif "qu'il ne s'épanouit clairement pas dans notre entreprise, et qu'on veut lui donner une chance de trouver plus adapté" !

Paty a écrit:

Facile : il suffit de les embaucher en tant que cadres !
Les cadres dirigeants n'ont pas d'obligation horaire, mais des missions, peu importe le temps qu'il leur faut pour accomplir cette mission ; les cadres non dirigeants, ça dépend des conventions collectives, mais c'est à peu près pareil ... Et ces mêmes cadres non dirigeants ne gagnent pas forcément beaucoup plus que les employés.

Et celui qui oserait l'ouvrir, en arguant du Droit du Travail, on commencera par lui signifier qu'ici, on est une start-up, et qu'il n'y a pas de place pour des râleurs, c'est has-been d'être syndicaliste, et y'en a plein qui attendent dehors de prendre ta place ... avant de le virer au motif "qu'il ne s'épanouit clairement pas dans notre entreprise, et qu'on veut lui donner une chance de trouver plus adapté" !

Ah bon, ils n'ont pas de délais ? Ben c'est cool dis donc d'être cadre dirigeant !

kikoudu33 a écrit:

Ah bon, ils n'ont pas de délais ? Ben c'est cool dis donc d'être cadre dirigeant !

Si, ils ont des délais, mais pas de nombres d'heures à travailler ! Un cadre peut, par exemple, prendre une heure pour aller chez le dentiste en pleine journée, l'essentiel est qu'il ait rempli sa mission ... Mais il a tellement de choses à faire qu'il dépasse généralement, et très largement, les 35 heures ! Sans compter qu'il est censé gérer son équipe d'employés, organiser des réunions de motivation, leur rappeler leurs objectifs (qui ne doivent pas être chiffrés pour les employés, alors qu'ils le sont pour les cadres), voire de remplacer des employés absents, etc.

En effet, ça semble idyllique lorsqu'on lit la présentation de l'entreprise mais ça ne correspond pas franchement à ce que l'on en a aperçu jusqu'à présent. Et pour le moment, ça ressemble plus à une boîte de recrutement qu'à une entreprise vouée au nettoyage des océans.

kikoudu33 a écrit:

Ah oui ok, je me disais aussi. Cela dit, c'est normal qu'ils travaillent plus que les employés puisqu'ils sont plus payés qu'eux.

La rémunération plus élevée est censée récompenser de plus grandes responsabilités (management, organisation...), pas obligatoirement une amplitude de travail démesurée, même s'il est vrai que les cadres ne comptent pas leurs heures.

Les cadres ne gagnent pas forcément beaucoup plus. Les 5000 euros par mois, c'est un mythe à présent dans les PME.

raylen a écrit:

Mais combien de temps tiennent ces entreprises?

La question est plutôt de savoir combien de temps tiennent les salariés...

Paty a écrit:

Emma n'est pas "DRH", elle est assistante de la DRH, Elodie ... ou quelque chose comme ça, car "ici-on-a-des-missions-et-pas-de-poste-à-l'intitulé-fixe" ...

Mais bien sûr. J'ai du mal à me faire avec la terminologie. Mais je vais me soigner.

Elle est green angel ou quelque chose dans le genre

C'est un boulot pour Estelle experte en vert-nis

raylen a écrit:

En tous cas, le personnel Ryan air est en grève. Les méthodes de son directeur sint très discutables.
Sinon, j'ai quand même du ma à croire qu'une start up ou une quelconque boîte nomme DRH une jeune femme sans expérience.

D'accord avec toi là.
Mais le côté "On se tutoie, tu te mets où tu veux, y a une table de ping pong et des jus de légumes, on croit en toi, comment ça t'as pas vu mon sms à minuit, si tu choisis de ne pas être réactive..." n'a strictement rien d'exagéré, hélas.

Paty a écrit:

Facile : il suffit de les embaucher en tant que cadres !
Les cadres dirigeants n'ont pas d'obligation horaire, mais des missions, peu importe le temps qu'il leur faut pour accomplir cette mission ; les cadres non dirigeants, ça dépend des conventions collectives, mais c'est à peu près pareil ... Et ces mêmes cadres non dirigeants ne gagnent pas forcément beaucoup plus que les employés



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Et celui qui oserait l'ouvrir, en arguant du Droit du Travail, on commencera par lui signifier qu'ici, on est une start-up, et qu'il n'y a pas de place pour des râleurs, c'est has-been d'être syndicaliste, et y'en a plein qui attendent dehors de prendre ta place ... avant de le virer au motif "qu'il ne s'épanouit clairement pas dans notre entreprise, et qu'on veut lui donner une chance de trouver plus adapté" !

Il n'y a pas de syndicalistes comme à la sncf, c'est pas le meme régime lol ! Ceci dit il y a de l'exagération dans les 2 cas d'entreprise, entre trop et trop peu, il y a une marge, un juste milieu, trop de pouvoir syndicat c'est mauvais et trop de pouvoir patrons direction, c'est mauvais aussi car dans les 2 cas ça retombe sur les employés.