Enseignement public ou privé : débat

Paty a écrit:

Ans a écrit:

En plus, on n'est pas censé faire des classes de niveaux, ce que pratique cette école.

Oui, ça m'a frappé aussi que la directrice le dise aussi ouvertement ! (on fait parfois des groupes ou des classes de niveaux, mais sans le dire)

Une directrice bien competente!       Ou bien Pblv veut nous signifier que le prive c'est mieux? 

likeasunshine a écrit:

Paty a écrit:

Oui, ça m'a frappé aussi que la directrice le dise aussi ouvertement ! (on fait parfois des groupes ou des classes de niveaux, mais sans le dire)

Une directrice bien competente!       Ou bien Pblv veut nous signifier que le prive c'est mieux? 

Après l'intrigue "pro-GPA" qui s'est révélée au final plutôt "anti-GPA", PBLV serait t'elle devenue une série réac ?

likeasunshine a écrit:

Paty a écrit:

Oui, ça m'a frappé aussi que la directrice le dise aussi ouvertement ! (on fait parfois des groupes ou des classes de niveaux, mais sans le dire)

Une directrice bien competente!       Ou bien Pblv veut nous signifier que le prive c'est mieux? 

Je ne pense pas qu'ils veuillent nous signifier quoi que ce soit ; beaucoup de parents, à un moment ou à un autre, se posent la question du privé, même s'ils sont pour l'école publique, pour des raisons d'ordre pratique : existence d'une étude (quand on sort du travail plus tard et qu'on ne peut chercher son enfant à 16h), par exemple.

Shinochaz a écrit:

likeasunshine a écrit:

Une directrice bien competente!       Ou bien Pblv veut nous signifier que le prive c'est mieux? 

Après l'intrigue "pro-GPA" qui s'est révélée au final plutôt "anti-GPA", PBLV serait t'elle devenue une série réac ?

 
Ceci dit, le Hadrien a l'air de l'être ...

Paty a écrit:

Je ne pense pas qu'ils veuillent nous signifier quoi que ce soit ; beaucoup de parents, à un moment ou à un autre, se posent la question du privé, même s'ils sont pour l'école publique, pour des raisons d'ordre pratique : existence d'une étude (quand on sort du travail plus tard et qu'on ne peut chercher son enfant à 16h), par exemple.

Il faut aussi regarder les choses en face;certaines, je dis bien certaines, classes/collèges/lycées du public sont de véritables jungles et les résultats (et la discipline) dans le privé sont supérieurs à ceux du public!Cela n’empêche nullement la drogue d'y circuler aussi !

Sagewin44 a écrit:

Paty a écrit:

Je ne pense pas qu'ils veuillent nous signifier quoi que ce soit ; beaucoup de parents, à un moment ou à un autre, se posent la question du privé, même s'ils sont pour l'école publique, pour des raisons d'ordre pratique : existence d'une étude (quand on sort du travail plus tard et qu'on ne peut chercher son enfant à 16h), par exemple.

Il faut aussi regarder les choses en face;certaines, je dis bien certaines, classes/collèges/lycées du public sont de véritables jungles et les résultats (et la discipline) dans le privé sont supérieurs à ceux du public!Cela n’empêche nullement la drogue d'y circuler aussi !

   Quand on dit cela, on oublie de dire que le public est obligé d'accueillir TOUS les élèves, alors que les lycées privés se débarrassent allègrement de ceux qui feraient baisser leurs sacro-saints résultats au bac.

chéladoine a écrit:

   Quand on dit cela, on oublie de dire que le public est obligé d'accueillir TOUS les élèves, alors que les lycées privés se débarrassent allègrement de ceux qui feraient baisser leurs sacro-saints résultats au bac.

Je n'oublie pas mais je dis simplement qu'il n'y a pas que la raison pratique qu'évoque Paty pour choisir le privé !

Sagewin44 a écrit:

chéladoine a écrit:

   Quand on dit cela, on oublie de dire que le public est obligé d'accueillir TOUS les élèves, alors que les lycées privés se débarrassent allègrement de ceux qui feraient baisser leurs sacro-saints résultats au bac.

Je n'oublie pas mais je dis simplement qu'il n'y a pas que la raison pratique qu'évoque Paty pour choisir le privé !

Il est tout à fait vrai que certains établissements sont de véritables jungles. Le problème est d'autant plus aggravé que les établissement camouflent les faits. Les profs se réfugient dans les arrêts maladies.

chéladoine a écrit:

Sagewin44 a écrit:

Il faut aussi regarder les choses en face;certaines, je dis bien certaines, classes/collèges/lycées du public sont de véritables jungles et les résultats (et la discipline) dans le privé sont supérieurs à ceux du public!Cela n’empêche nullement la drogue d'y circuler aussi !

   Quand on dit cela, on oublie de dire que le public est obligé d'accueillir TOUS les élèves, alors que les lycées privés se débarrassent allègrement de ceux qui feraient baisser leurs sacro-saints résultats au bac.

Cela tient plus du mythe que de la réalité et demanderait une analyse de la situation autre que cette remarque passe-partout. Cela dit, un établissement, quel qu'il soit, obtiendra avec n'importe quel public,  de meilleurs résultats en étant exigeant plutôt qu'en pratiquant la culture de l'excuse.

La discipline supérieure dans le privé je demande à voir aussi...

Shinochaz a écrit:

La discipline supérieure dans le privé je demande à voir aussi...

C'est variable mais en général, il y a adhésion des parents à la politique du lycée privé, il y a une demande de discipline ,   donc moins d'hostilité.

raylen a écrit:

Shinochaz a écrit:

La discipline supérieure dans le privé je demande à voir aussi...

C'est variable mais en général, il y a adhésion des parents à la politique du lycée privé, il y a une demande de discipline ,   donc moins d'hostilité.

Exactement. Les parents du privé ne menacent pas (voire n'agressent pas physiquement) un professeur qui a fait une remontrance méritée à leur rejeton, précisément parce que c'est ce qu'ils attendent de l'enseignant.

Paty a écrit:

Shinochaz a écrit:

Après l'intrigue "pro-GPA" qui s'est révélée au final plutôt "anti-GPA", PBLV serait t'elle devenue une série réac ?

 
Ceci dit, le Hadrien a l'air de l'être ...

Le mec veut defendre l'ecole publique mais  a passe toute sa scolarite dans le prive: cherchez l'erreur...

likeasunshine a écrit:

Paty a écrit:

 
Ceci dit, le Hadrien a l'air de l'être ...

Le mec veut defendre l'ecole publique mais  a passe toute sa scolarite dans le prive: cherchez l'erreur...

Il semble plutôt défendre l'école privée où il a étudié, non ?

Maïadelsol a écrit:

likeasunshine a écrit:

Le mec veut defendre l'ecole publique mais  a passe toute sa scolarite dans le prive: cherchez l'erreur...

Il semble plutôt défendre l'école privée où il a étudié, non ?

Non il a dit a Samia au debut qu'il defendait l'ecole publique  (en tant que politique et citoyen je pense) puis il a dit qu'il a etudie lui-meme  dans des ecoles privees...

likeasunshine a écrit:

Paty a écrit:

 
Ceci dit, le Hadrien a l'air de l'être ...

Le mec veut defendre l'ecole publique mais  a passe toute sa scolarite dans le prive: cherchez l'erreur...

Pas d'erreur : ce sont ses parents qui ont choisi l'école où il est allé, non ?
Et il ne défend l'école publique que parce qu'il est homme politique, il ne peut pas se permettre de descendre le service public !

Sagewin44 a écrit:

Shinochaz a écrit:

La discipline supérieure dans le privé je demande à voir aussi...

Ce ne sont pas les commentaires qui manquent : par exemple

Mes fils sont allés dans le public en primaire. Le collège de secteur était une vrai passoire. Les gamins sortaient comme ils voulaient. Je les ai donc inscrits dans le privé à partir de la sixième et je ne l'ai pas regretté. La discipline était stricte. La cours était close et fermée par une grille, avec un concierge à l'entrée. Aucune possibilité de sécher les cours : entrée à 8 h, sortie à 17 h, pas d'échappatoire ! En outre, très peu d'absentéisme parmi le corps enseignant. C'était une école catholique et je suis athée, mais ça n'a posé aucun problème. Quelques cours d'éducation religieuse en sixième, ce qui les a informés mais pas convertis, et aucune obligation d'assister aux offices. Je ne regrette pas du tout.

Maïadelsol a écrit:

Sagewin44 a écrit:

Ce ne sont pas les commentaires qui manquent : par exemple

Mes fils sont allés dans le public en primaire. Le collège de secteur était une vrai passoire. Les gamins sortaient comme ils voulaient. Je les ai donc inscrits dans le privé à partir de la sixième et je ne l'ai pas regretté. La discipline était stricte. La cours était close et fermée par une grille, avec un concierge à l'entrée. Aucune possibilité de sécher les cours : entrée à 8 h, sortie à 17 h, pas d'échappatoire ! En outre, très peu d'absentéisme parmi le corps enseignant. C'était une école catholique et je suis athée, mais ça n'a posé aucun problème. Quelques cours d'éducation religieuse en sixième, ce qui les a informés mais pas convertis, et aucune obligation d'assister aux offices. Je ne regrette pas du tout.

Il y a autant de bonnes que de mauvaises expériences, quel que soit l'école, publique ou privée, je crois ...

Nos enfants sont allés dans le public, mais en 3e, pour des raisons d'ordre familial, mon fils se retrouvait seul jusqu'à mon retour à 20h, plusieurs jours par semaine ; et comme il avait montré, en fin de 4e, qu'il ne faisait pas correctement ses devoirs ni n'apprenait pas ses leçons, on l'a inscrit dans le privé à la rentrée, ils y avaient une étude.
Au bout de huit jours, il s'était fait un ami, ils s'invitaient mutuellement, tout semblait bien se passer. Puis trois chipies de la classe l'ont pris en grippe, et lui faisaient des coups en douce, le menaçant, s'il caftait, de "lui faire casser la g.ueule par leurs copains ... en dehors de l'établissement ! Et ces gars l'ont effectivement attendu au détour d'une rue ... sans rien lui casser, il y avait du monde en ville, mais en le menaçant.
Le pire, c'était que ces gamines avaient réussi à le "descendre" auprès des autres : du coup, même son copain de la première heure ne le regardait plus, car à cet âge-là, beaucoup d'ados suivent le troupeau, pour ne pas être eux-mêmes mis à l'index ...

Nous avons parlé avec le directeur, la prof principale, on nous a dit que nous exagérions, etc. A la fin, le gamin ne pouvait plus jouer dans la cour, il se tenait près de la porte, méfiant, et il a fini par refuser d'y aller : c'était horrible, tous les matins, de l'y emmener de force ... On a tenu jusqu'à Noël, et en janvier, on l'a réinscrit dans son ancien collège. Le principal l'a même laissé choisir dans quelle 3e il voulait aller !

Paty a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Mes fils sont allés dans le public en primaire. Le collège de secteur était une vrai passoire. Les gamins sortaient comme ils voulaient. Je les ai donc inscrits dans le privé à partir de la sixième et je ne l'ai pas regretté. La discipline était stricte. La cours était close et fermée par une grille, avec un concierge à l'entrée. Aucune possibilité de sécher les cours : entrée à 8 h, sortie à 17 h, pas d'échappatoire ! En outre, très peu d'absentéisme parmi le corps enseignant. C'était une école catholique et je suis athée, mais ça n'a posé aucun problème. Quelques cours d'éducation religieuse en sixième, ce qui les a informés mais pas convertis, et aucune obligation d'assister aux offices. Je ne regrette pas du tout.

Il y a autant de bonnes que de mauvaises expériences, quel que soit l'école, publique ou privée, je crois ...

Nos enfants sont allés dans le public, mais en 3e, pour des raisons d'ordre familial, mon fils se retrouvait seul jusqu'à mon retour à 20h, plusieurs jours par semaine ; et comme il avait montré, en fin de 4e, qu'il ne faisait pas correctement ses devoirs ni n'apprenait pas ses leçons, on l'a inscrit dans le privé à la rentrée, ils y avaient une étude.
Au bout de huit jours, il s'était fait un ami, ils s'invitaient mutuellement, tout semblait bien se passer. Puis trois chipies de la classe l'ont pris en grippe, et lui faisaient des coups en douce, le menaçant, s'il caftait, de "lui faire casser la g.ueule par leurs copains ... en dehors de l'établissement ! Et ces gars l'ont effectivement attendu au détour d'une rue ... sans rien lui casser, il y avait du monde en ville, mais en le menaçant.
Le pire, c'était que ces gamines avaient réussi à le "descendre" auprès des autres : du coup, même son copain de la première heure ne le regardait plus, car à cet âge-là, beaucoup d'ados suivent le troupeau, pour ne pas être eux-mêmes mis à l'index ...

Nous avons parlé avec le directeur, la prof principale, on nous a dit que nous exagérions, etc. A la fin, le gamin ne pouvait plus jouer dans la cour, il se tenait près de la porte, méfiant, et il a fini par refuser d'y aller : c'était horrible, tous les matins, de l'y emmener de force ... On a tenu jusqu'à Noël, et en janvier, on l'a réinscrit dans son ancien collège. Le principal l'a même laissé choisir dans quelle 3e il voulait aller !

Mais c'est du harcèlement ! C'est épouvantable (cela dit, ça se produit dans le privé comme dans le public). Tes enfants doivent avoir grosso modo l'âge des miens. On en parlait peu à l'époque. Peut-être qu'aujourd'hui, avec le battage médiatique fait (heureusement) autour de ce problème, et les suicides de certains ados, le directeur et les enseignants auraient été plus sévères à l'égard des harceleuses.

En ce qui nous concerne, l'école était à trente kilomètres de la maison. Donc, je les emmenais en voiture, avec les filles des voisins, et je les déposais devant la grille. Le soir, le voisin récupérait tout le monde, donc personne n'était livré à lui-même dans la rue.

En sixième, mon plus jeune fils a eu un petit souci avec un autre garçon qui se moquait de lui parce que je lui avais acheté des baskets Décathlon (et pas des Nike). Je l'ai signalé. L'autre gamin avait des problèmes de discipline par ailleurs. Il a été renvoyé.

Oui, même maintenant, quand j'y repense, je stresse ...  

______________________

Des baskets Décathlon ! Mais l'enfant ne vous a pas été retiré pour mauvais traitements ?

Paty a écrit:

Oui, même maintenant, quand j'y repense, je stresse ...  

______________________

Des baskets Décathlon ! Mais l'enfant ne vous a pas été retiré pour mauvais traitements ?

J'ai fais toute ma scolarité dans le privée et ça a eut ses avantages si je suis honnête d'un point de vue très personnel disons...
Dans la réalité des faits, je suis pour la liberté, donc je suis pour que les enseignements privés aient le droit de perdurer, et bien entendu que l'enseignement public, laïque, gratuit existe etc. est normal aussi.

Je suis très attaché à la laïcité, aux principes républicains, donc quelque chose dans le public me plait aussi!

Je suis assez nuancé, on va dire pour les deux, peu importe.

Paty a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Mes fils sont allés dans le public en primaire. Le collège de secteur était une vrai passoire. Les gamins sortaient comme ils voulaient. Je les ai donc inscrits dans le privé à partir de la sixième et je ne l'ai pas regretté. La discipline était stricte. La cours était close et fermée par une grille, avec un concierge à l'entrée. Aucune possibilité de sécher les cours : entrée à 8 h, sortie à 17 h, pas d'échappatoire ! En outre, très peu d'absentéisme parmi le corps enseignant. C'était une école catholique et je suis athée, mais ça n'a posé aucun problème. Quelques cours d'éducation religieuse en sixième, ce qui les a informés mais pas convertis, et aucune obligation d'assister aux offices. Je ne regrette pas du tout.

Il y a autant de bonnes que de mauvaises expériences, quel que soit l'école, publique ou privée, je crois ...

Nos enfants sont allés dans le public, mais en 3e, pour des raisons d'ordre familial, mon fils se retrouvait seul jusqu'à mon retour à 20h, plusieurs jours par semaine ; et comme il avait montré, en fin de 4e, qu'il ne faisait pas correctement ses devoirs ni n'apprenait pas ses leçons, on l'a inscrit dans le privé à la rentrée, ils y avaient une étude.
Au bout de huit jours, il s'était fait un ami, ils s'invitaient mutuellement, tout semblait bien se passer. Puis trois chipies de la classe l'ont pris en grippe, et lui faisaient des coups en douce, le menaçant, s'il caftait, de "lui faire casser la g.ueule par leurs copains ... en dehors de l'établissement ! Et ces gars l'ont effectivement attendu au détour d'une rue ... sans rien lui casser, il y avait du monde en ville, mais en le menaçant.
Le pire, c'était que ces gamines avaient réussi à le "descendre" auprès des autres : du coup, même son copain de la première heure ne le regardait plus, car à cet âge-là, beaucoup d'ados suivent le troupeau, pour ne pas être eux-mêmes mis à l'index ...

Nous avons parlé avec le directeur, la prof principale, on nous a dit que nous exagérions, etc. A la fin, le gamin ne pouvait plus jouer dans la cour, il se tenait près de la porte, méfiant, et il a fini par refuser d'y aller : c'était horrible, tous les matins, de l'y emmener de force ... On a tenu jusqu'à Noël, et en janvier, on l'a réinscrit dans son ancien collège. Le principal l'a même laissé choisir dans quelle 3e il voulait aller !

Horrible, un pur cas de harcèlement, j'espère que ton fils va bien aujourd'hui...

Par expérience crois moi qu'il y a aussi du harcèlement dans le privé (même dans les classes, avec des élèves de ''bonne famille'' seulement c'est fait plus hypocritement)