Interviews des comédiens

Charles Frémont est l’antagoniste principal de Plus belle la vie. Arrivé dès novembre 2004, le père de Céline, incarné par Alexandre Fabre, a fait les 400 coups et même plus aux Mistraliens. Pour Toutelatele, l’acteur a prévenu que son retour allait provoquer des dégâts et tordu le cou à tous ceux qui ont enterré trop vite le père de Céline.

Joshua Daguenet : Charles Frémont se fait rare au Mistral depuis plusieurs saisons. Est-ce parce qu’il est devenu pantouflard ?

Alexandre Fabre : Il a été le grand méchant des séries françaises mais n’est pas devenu pantouflard. Je suis révolté quand on me dit que mon personnage et moi avons vieilli… ce n’est pas vrai, c’est une autre vie ! Les gens pensent que Frémont est dans son hôtel à regarder la télévision mais en réalité il est en train de préparer des coups que personne ne soupçonnent et qui vont faire trembler la France, le monde entier, l’univers et au-delà !

Souhaitez-vous retrouver cette posture du méchant régulier de Plus belle la vie ?

Frémont est un méchant avec plein de contrastes. Il a un sale caractère tout en gardant de l’humour, un côté joueur. Il a une espèce de gourmandise à réaliser des sales coups, des petites arnaques. En même temps, il est plein d’amour pour ses filles. Depuis quinze ans, les auteurs ont accumulé plein de facettes avec ce personnage. À certaines périodes, il était éteint, névrosé après avoir perdu sa fortune mais il s’en arrange désormais.

Quelle a été la pire inaction de Frémont en quinze ans de méfaits ?

Il y en a eu tellement ! Dernièrement, il a essayé de faire interner sa fille Céline dans un hôpital psychiatrique pour ne pas qu’elle révèle les secrets de sa vie ancienne… ce n’est pas très gentil. Cependant, il faut le comprendre, il ne voulait pas aller en prison, même s’il en a l’habitude. Mais sa fille a été très méchante puisqu’il a été enfermé un long moment.

C’est comme une seconde maison…

Oui, la prison est sa seconde maison. C’est aussi le commissariat. N’oublions pas que je suis mort à plusieurs reprises et que je suis revenu ! (rires).

Chaque retour de Charles Frémont est l’occasion de découvrir de nouveaux éléments de son passé. A-t-il enfin livré tous ses secrets ?


Non, il garde solidement tous ses secrets sinon tout Marseille tremblerait. Si je lâche des informations, beaucoup vont tomber de leur piédestal et ça va faire des dégâts !

Frémont est aussi un homme de conquêtes. Trouver l’âme sœur pourrait-il être son principal leitmotiv ?

C’est curieux car « Dieu » sont les auteurs. Des gens interfèrent entre Dieu et moi, or j’aimerais bien avoir des aventures mais ce sont les auteurs qui vont décider pour moi. Je ne suis pas encore un vieux croûton et les gens imaginent qu’à soixante ans passés, nous n’avons plus d’histoire d’amour. Mon personnage a toujours des désirs et un besoin d’aventure.

Pourquoi les rapports sont-ils aussi compliqués avec Céline qui ressemble beaucoup à son père socialement ?

L’enfance de Céline a été très tumultueuse à cause de la conduite de son père. Il lui a fait croire que son frère était mort par sa faute. Aussi, il s’est comporté de manière ignoble avec sa mère et cela a crée des traumatismes encore présents.

Si les acteurs peuvent s’éloigner progressivement des plateaux de télé et de cinéma, c’est moins le cas avec le théâtre. Les planches représentent-elles un aphrodisiaque à la routine des plateaux de tournage ?

J’en suis convaincu car le théâtre permet de développer son imaginaire, sa sensibilité. L’image favorise le théâtre et on acquiert une autre manière de voir les choses. Dans Plus belle la vie, il faut être disponible tout de suite et grâce au feuilleton, j’ai progressé au théâtre. Les deux se nourrissent l’un de l’autre.

-> Téléloisirs (voir rubrique presse)

« Cette année, j’ai cru qu’Estelle allait mourir… J’ai découvert cette phrase dans le scénario : ‘Cut sur Estelle, littéralement morte’. Je me suis dit que c’était dur de ne pas avoir été prévenue. J’étais triste et pensais déjà à organiser une fête de départ. Je me demandais ce que j’allais faire puisque j’habite à Marseille. J’ai refait toute ma vie en une nuit. En fait, le département écriture avait oublié de me dire qu’il s’agissait d’une fausse mort ».	« On est tous partis de Paris, en train, sans se connaître. Certains s’étaient croisés au casting. C’était un dimanche, le jour de la finale de l’Euro 2004 remportée par la Grèce (dimanche 4 juillet 2004). Je me rappelle aussi de mon premier jour de tournage en extérieur. Vincent allait à la gare chercher sa fille, Ninon (Aurélie Vaneck). L’escalier comptait une centaine de marches. J’ai dû les monter au moins 20 ans, en plein cagnard ».
Sylvie Flepp : « Même si elle était charmante, je ne garde pas un bon souvenir des tournages avec Colette Renard (qui jouait Rachel et qui est décédée le 6 octobre 2010). Elle adorait se lever vers 5 heures et ne tournait que le matin jusqu’à midi. J’avais beaucoup de séquences avec elle et devais donc me lever aux aurores »	« Mon moment préféré a été l’arrivée des enfants de Thomas. Qui aurait parié, il y a 15 ans, qu’il allait se marier et devenir père ? L’évolution sociétale a été extraordinaire et tourner cette arche narrative m’a procuré un grand plaisir, même si elle a remué des choses en moi, notamment le fait que, à la télé, Thomas et Gabriel puissent adopter, alors que moi, dans la réalité, je ne peux pas ».
« J’ai été engagé pour jouer le méchant. Je forçais le trait. J’aimais beaucoup les rôles de vampires et me suis inspiré de Bela Lugosi (acteur d’origine hongroise, célèbre pour avoir incarné le comte Dracula au théâtre et au cinéma dans les années 1930) : les cheveux en arrière, les bras en avant… J’en faisais un peu trop et on me disait : ‘Alexandre, fais-en un peu moins !’ ».	« Mon premier souvenir de Plus belle la vie ? Un trac épouvantable. C’était ma première séquence : je buvais un perroquet léger et je tenais mon verre avec les deux mains car je tremblais comme une feuille ».

Fabienne Carat (Samia) a révélé avoir gardé une cicatrice de son premier jour de tournage en extérieur pour le feuilleton, en juillet 2005. La comédienne, qui devait voler un scooter en pleine rue, a fait une lourde chute qui lui a laissé des séquelles : « On m’avait dit : ‘Tu le prends et tu pars à fond !’ Ça paraissait facile. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée mais je suis tombée, et je me suis fait très mal. On voit encore la cicatrice. J’ai serré les dents et on a refait la prise »

« Quinze ans, c’est vertigineux ! Parmi les moments les plus forts, celui de ma grossesse. C’était assez schizophrénique de tourner enceinte et de sentir mon bébé bouger pendant que je jouais ». Autres bons moments pour la comédienne, « les festivals, parce que c’est là où on rencontre le public, mes fous rires, j’en ai eu beaucoup avec Ambroise, Sylvie ou Avy (Rudy, Mirta et Sacha) .» « Je suis arrivée à l’épisode 40 et là on en est à plus de 3 800. Je suis le numéro 77 (un numéro est attribué à chaque comédien par ordre d’arrivée). J’étais engagée pour six ou sept jours de tournage au début, et mon agent m’avait dit « dans un an tu seras encore là », j’avais rigolé, et ça fait 15 ans ! C’est une grande part de ma vie ».

Quel regard posez-vous sur l'évolution de Céline Frémont, de retour dans Plus Belle la Vie après plusieurs mois d'absence avec une maternité inattendue ?

Rebecca Hampton, interprète de Céline : Je l'aime beaucoup en ce moment ! C'est la première fois en quinze ans que j'ai une vraie affinité avec mon personnage, que je la comprends et que je ne la juge pas aussi durement que les dernières fois. Je pense qu'elle est heureuse et épanouie, et peut-être aussi qu'elle a un peu vieilli et que ça ne lui fait pas de mal ! (rires) On va la découvrir sous un nouveau jour, et j'ai la chance d'être avec une partenaire de jeu qui vient d'arriver, Héloïse Adam. C'est une jeune comédienne de vingt-neuf ans qui va aller super loin à mon avis, car elle m'a ému aux larmes, et j'ai un plaisir infini à jouer avec elle. On a un vrai contact de jeu, j'ai l'impression de la connaître depuis quinze ans alors qu'on tourne ensemble depuis seulement trois semaines. Je suis contente de retourner sur le plateau rien que pour la voir et travailler avec elle. On se donne beaucoup en jouant et c'est génial.

Quelle intrigue autour de Céline vous a le plus marqué au sein du feuilleton depuis vos débuts ?

J'ai été agréablement surprise quand j'ai joué avec Virginie Pauc (alias Virginie Mirbeau), dans l'intrigue où Céline tombait amoureuse d'une femme. J'ai trouvé ça très agréable à jouer, parce que j'ai eu de très bons retours. C'est un moment où j'ai reçu les plus belles lettres de fans, qui pour le coup étaient des femmes, m'expliquant pour certaines que ça les avait aidées, qu'elles trouvaient ça joli, ou qui nous remerciait parce qu'on ne caricaturait rien... Ce genre de petits retours avec le public, ce sont des choses qui nous donnent la pêche et nous motive, et nous donne envie de continuer.

Quel personnage le public adore-t-il détester, selon vous ?

Mon père, bien évidemment ! (rires) Ca fait un moment que Charles Frémont (Alexandre Fabre) n'a pas mis d'eau dans son vin et pour l'instant on se fait un peu la gueule dans la série. De toute façon, je crois que Céline adorera toujours détester son père, parce qu'elle lui en veut pour ce qu'il lui a fait subir, et aussi parce qu'elle n'a personne d'autre à haïr à ce point !

Parmi le casting, quels sont vos partenaires de jeu favoris ?

J'adore jouer avec Serge Dupire (qui interprète Vincent Chaumette), parce qu'on se connaît très bien et on a développé une vraie connexion, Jean-Charles Chagachbanian (Franck Ruiz) avec qui j'ai eu mes premiers fous-rires en plateau, moi, Rebecca, qui suis habituellement un bon petit soldat hyper concentré ! C'est la seule personne qui réussit à me faire rire autant, je lui dois au moins ça. C'est un super partenaire de jeu.

Plus Belle la Vie fête ses quinze ans d'existence cet été. Avec plus de 3 millions de téléspectateurs réunis chaque soir, quelle influence a-t-elle eu sur le public français selon vous ?

Etant anti-télé, je ne la regarde que très ponctuellement en sélectionnant mes programmes - ou pour faire regarder de tous petits trucs à ma fille... Tout ce que je sais et que j'entends de Plus Belle la Vie ou les retours qu'on m'en fait, c'est que c'est une série qui permet à la famille de parler. C'est comme un petit support de discussion pour casser les tabous, aborder différents sujets... C'est une série qui a l'air de faire du bien aux gens, donc c'est cool !

Interview des anciens comédiens dans Télépoche (voir couverture : Rubrique presse)

GEOFFREY SAUVEAUX (LUCAS) « J’ai appris que j’avais le BAC dans le TGV qui me menait pour la première fois à Marseille. J’avais tout juste 18 ans ; Ce fut deux années de soleil avec Ambroise Michel (Rudy), de découvertes, de rencontres et d’apprentissage intensif. Je vivais au rythme de Plus belle la vie : scénarios à lire, textes à apprendre, séquences à répéter, tournages et on recommençait. Je retiens le souvenir d’une troupe. Treize ans après être parti, je serais prêt à revenir pour retrouver cette effervescence, pour que mon école devienne mon laboratoire, pour retrouver les copains et rencontrer les nouveaux ».	JULIEN BRAVO (FABIEN) « J’ai le souvenir d’avoir appris à travailler vite, à apprendre des pages et des pages de textes par cœur, à un point que ma mémoire s’est développée de façon assez conséquente. Il y a également un côté troupe de théâtre qui est intéressant. Je serais partant pour rempiler pour deux raisons : voir mon personnage évoluer après tant d’années d’absence, voir ce qu’il est devenu, selon ce que les scénaristes imaginent. Et puis, les équipes ont beaucoup changé. Travailler avec de nouveaux regards ne peut être que passionnant »
THIERRY RAGUENEAU (FRANCOIS)  « Je garde une myriade de souvenirs… Une somme de travail colossale, des allers-retours permanents entre Paris et Marseille, une assurance grandissante dans le travail, une faculté d’apprendre un texte en ne le lisait que deux fois, une faculté d’adaptation aux changements, aux imprévus… et une notoriété incroyable. Mon souvenir principal c’est l’émotion d’avoir réussi à créer une fausse vraie famille : Les Marci. On y a tellement travaillé tous les quatre avec Cécilia Hornus (Blanche), Dounia Coesens (Johanna) et Geoffrey Sauveaux (Lucas). Du jour de mon casting en mai 2004 à Marseille, au jour de mon départ au printemps 2006. Bien sûr que j’accepterais un retour dans Plus belle la vie. Comme je réponds très souvent aux courriers et aux spectateurs qui me suivent sur les réseaux sociaux : ma valise est prête. Car il y a une ambiance très particulière sur ce tournage que je n’ai jamais trouvée nulle part ailleurs à la télévision ».	CÉLINE VITCOQ (WENDY) « Ce que je retiens, c’est l’état d’esprit qui peut s’apparenter au sentiment d’appartenir à une troupe de théâtre. La cohésion et l’entente dans le travail sont le leitmotiv des coulisses avec un seul et même but : la qualité du résultat et le profond respect des fans. Si je rempilerais au Mistral ? Comme dirait Wendy : « Sacré nom d’un p’tit pois ! »…. Sans aucune hésitation ».
HÉLENE MÉDIGUE (CHARLOTTE) « J’en garde un souvenir très positif, très précieux, lumineux, avec beaucoup de travail, de diversité, de joie. Le souvenir d’une création merveilleuse qui traverse le temps. On a créé un feuilleton totalement nouveau, avec une énergie nouvelle. Comme mon personnage est au Japon, le public me demande souvent quand il reviendra. Je ne me suis jamais posé la question. La seule fois où j’y ai pensé, je m’étais dit que j’adorerais faire une surprise à Anne Décis (Luna) parce que c’est mon amie et que je l’adore. On a beaucoup tourné ensemble, ce serait plus un clin d’œil ».	SAMUEL CHARLE (JULIO SECOTI) « J’en garde un souvenir très heureux. C’était ma première expérience télévisuelle. Le rythme de tournage était très soutenu. C’était formateur et ça m’a bien servi dans mon travail de comédien. L’ambiance y est très joyeuse, il y a un côté famille qui est extrêmement agréable. Je serais bien sûr ravi de retourner du côté de Marseille pour rejouer avec les copains de Plus belle la vie ».
GEOFFREY PIET (JONAS) « Mon expérience dans Plus belle la vie fut très agréable. J’y ai passé de très bons moments et j’ai eu le plaisir d’interpréter un rôle qui m’a permis d’expérimenter plein de facettes du métier d’acteur. Je n’aurais malheureusement pas la possibilité de revenir pour interpréter mon rôle car je suis en reconversion professionnelle et je ne peux pas me permettre de m’absenter lors de mon stage ou de mes études ».	GRÉGORY QUESTEL (XAVIER) « Je retiens énormément de rencontres, avec les comédiens, les réalisateurs, les techniciens… Beaucoup de décors, avec Marseille et sa région. Un rythme de dingue, jusqu’à huit séquences par jour, pendant des semaines. PBLV est une école à la fois de rigueur et de lâcher-prise. Je retiens ainsi l’affection incroyable du public. En 2018, je suis revenu le temps d’une intrigue puis d’un prime. J’ai beaucoup d’affection pour mon personnage alors, revenir dans PBLV, qui sait ? »

Cela me fait doucement rigoler des acteurs comme Sauveaux ou Ragueneau qui ont claque la porte il y a des annees et veulent maintenant revenir. Pour le premier, on voit bien que c'est parce qu'"Une famille formidable" n'existe plus! 

Cela dit ,si les persos en question revenaient meme provisoirement j'en serais ravi.

Je pense que si la production avait vraiment voulu, les rôles de François ou Lucas auraient été repris par d'autres acteurs il y a longtemps, ils sont restés à peine deux ans dans la série à ses débuts, rien n'empêchait de les recaster après quelques années. Cà aurait moins dérangé que le recast de Coralie au bout de 7 ans, ou Thérèse qui est passé par 3 changements d'actrice avec quelques mois d'absence entre chaque. Après je sais pas trop pourquoi la production ne semble pas vouloir le retour de tels personnages, alors que des Mathias ect...

@Agns1021

A l'époque (sauf pour Nicolas Barrel et la femme de Frémont je crois), la prod recourait très peu aux changements d'acteur je crois. Après, si Lucas, François ou un autre personnage revient, je ne vois pas l'intérêt de les faire revenir sous les traits d'un autre acteur, car l'effet nostalgie ne sera plus au rendez-vous.

@Nicolas8401

En ce qui concerne Astrid, la femme de Frémont , je crois que Florence Brunet a été remplacée par Laure Sirieix à cause de sa maladie - elle est malheureusement décédée en octobre 2008-.  Il me semble que ce sont également Christelle, la nièce de Charlotte et les parents de Samia et Malik qui ont eu différents interprètes  - 3 pour le père si je ne me trompe pas - ^^

C'est "la" maison du bonheur. Celle où résonnent les cris des enfants et les rires des amis. Celle qui abrite un nouveau bonheur. Pour La Provence, l'ancien journaliste sportif, commentateur du Tour de France, présentateur de Stade 2 et du JT de 13 heures sur France 2, qui cultive désormais aux côtés de Laurence son épouse la vigne du domaine Dambrun, a accepté d'ouvrir ses portes aux côtés de sa fille aînée de 36 ans, l'actrice Juliette Chêne. Interview croisée père-fille depuis la cuisine et le jardin.



Comment s'organise cet été pour vous ?
Juliette Chêne : L'été, c'est passage obligé à Caromb. Ici, c'est la nature, le repaire familial, on fait des confitures, des bons repas, on reçoit les copains, on va au festival d'Avignon (elle est allée voir Mimosa, la pièce moliérisée avec Julie Cavanna, une amie). Puis après on rentre à Paris, et on va prendre l'air normand avec Jean-Charles (l'acteur et compagnon, le Villeneuvois Jean-Charles Chagachbanian qui joue Franck Ruiz et qu'elle a rencontré dans PBLV, Ndlr).

Quel est votre restaurant favori dans le Vaucluse ?
J. Ma belle cuisine à Avignon, qui est tenue par une amie d'enfance de Jean-Charles.

Le plat que vous aimez savourer ici ?
J. Je mange très peu de viande. Je suis plutôt pâtes aux encornets, plats de légumes de saison et la blanquette de veau faite par papa !

Quel est l'endroit où vous aimez flâner ?
J. J'ai découvert la marche dans les dentelles de Montmirail, c'est magnifique. Crillon-le-Brave, c'est assez magique ; faire le marché de Bedoin le lundi et aller, dans le Gard, à Villeneuve-lez-Avignon.

Parlons projets, quels sont ceux à venir ?
J. Je vais tourner une émission spéciale sur les 15 ans de Plus belle la vie. L'émission sera diffusée fin août-début septembre. Mais je ne peux pas en dire plus ; c'est la surprise... Sinon, j'ai un projet de théâtre, à partir de l'oeuvre d'un auteur contemporain, une comédie romantique qui se déroule le jour de l'anniversaire d'un des personnages principaux. Jean-Charles joue aussi dans cette pièce. J'ai le plaisir de rejouer avec lui ; papa nous avait déjà fait jouer dans une de ses pièces ("C'est pas gagné", Ndlr). C'était il y a dix ans. Et là on va se retrouver sur scène.

Juliette, participez-vous à une étape dans le vignoble de votre père ?
J. : Oui ! Celle de la dégustation des vins et on fait des pique-niques dans les vignes !.... Ma sœur (Marie, 32 ans, Ndlr) et son chéri font les vendanges.

Enfin, il y a ce projet qui vous lie une nouvelle fois : vous organisez la création du premier festival de courts-métrages, sous la forme d'un concours, à Carpentras, en octobre prochain...
J. On a eu un réel enthousiasme à l'évocation de ce projet. C'est génial ! En ayant travaillé sur le festival du film de Paris, j'ai un peu ma petite idée. Et puis le milieu du court-métrage est très accueillant. C'est très porteur. Pour l'instant, nous avons une quinzaine de candidats réalisateurs ; on va en retenir 10-12 et un comité de sélection en sélectionnera 5 au final.

Quand avez-vous eu cette idée ?
J. C'était en janvier 2018, après les fêtes.

Alexandre, imaginiez-vous votre fils jouer dans cette série dont vous êtes l’un des pionniers ?

Alexandre Fabre : « Je pense que lui l’imaginait plus que moi. D’ailleurs, lorsqu’il était petit, il passait devant la télé pour s’interposer entre mon image et moi. Il était jaloux (ironique) ! ».

Jules Fabre : « Je voulais déjà lui faire de l’ombre (regard complice). C’est vrai que je rêvais de jouer dans la série ».

Le fait que Charles Frémont ne soit pas un homme très recommandable ne vous a jamais gênés ?

Jules : « Non, car il est aussi attachant. S’il est là depuis quinze ans, c’est qu’il n’est pas que méchant. Il y a de l’humanité en lui. Même s’il essaie de te la faire à l’envers, dès qu’il en a l’occasion… Il y a eu des personnages bien pires que lui, ces dernières années. De vrais psychopathes… ».

Alexandre : « Les scénaristes ont voulu apporter un peu de complexité au personnage. J’ai essayé, aussi ».

Comment le papa juge-t-il les prestations de son fils ?

Jules : « Encore faudrait-il qu’il regarde ! ».

Alexandre : « Si, si, je regarde ! Surtout en replay. Je suis très ému. On passe notre vie à essayer de connaître nos enfants. On se projette en eux. Alors, j’espère que l’année prochaine, il sera dans la cour d’honneur du Palais des papes, au Festival d’Avignon ! ».

Jules : « Laisse-moi deux ou trois ans, pour ça… Mais, ne t’inquiète pas, j’y serai un jour ».

Alexandre : « Je lui souhaite de rester vingt ans dans Plus belle la vie, tout en faisant du théâtre et du cinéma ».

Cette série est d’autant plus une histoire de famille que la maman de Jules, Marie Réache, l’interprète de Babeth, est aussi de la partie…

Alexandre : « Sans compter que ma fille, sœur aînée de Jules (issue d’une précédente union, ndlr), travaille sur les décors… C’est une entreprise familiale ».

Jules : « On se croise assez peu sur les tournages, car nos personnages sont rarement dans les mêmes intrigues. Ce qui n’est pas plus mal… On se voit bien assez comme ça en dehors ! ».

Serez-vous du prime prévu à la rentrée pour les 15 ans ?

Alexandre : « Je ne crois pas, non… ».

Jules : « Moi, oui, car l’histoire avec Coralie (jouée par une nouvelle comédienne - Coralie Audret) trouvera son dénouement ».

Si Nathan Leserman n’a jamais vraiment eu de chance en amour, ce n’est pas le cas de son interprète Thibaud Vaneck. Le comédien, très discret sur sa vie privée et sur les réseaux sociaux, n’a pas caché son nouveau bonheur lors du Festival de la fiction française de La Rochelle. Invité avec d’autres comédiens de Plus belle la vie, Thibaud Vaneck s’est confié à Télé-Loisirs, au détour d’une interview avec sa partenaire Eléonore Sarrazin (Sabrina) :
"Je suis un peu perché, j’oublie tout, partout. Alice, qui est ma chérie, dit que je suis fait de nuages. Je ne suis jamais vraiment là... (...) Je suis amoureux." 

Son bonheur est communicatif, à en croire Eléonore Sarrazin, avec qui il partage de nombreuses scènes dans Plus belle la vie. À la question "Lequel des deux est le plus romantique ?", celle-ci a répondu qu’il s’agissait de Thibaud Vaneck et a précisé ainsi sa pensée : "J’ai envie de dire toi, parce qu’en ce moment tu as tes yeux tout tendres et ça me fait trop plaisir." Et d’ajouter, catégorique : "En ce moment, c’est lui le plus romantique."

Après plus de 6 ans d’absence, Aurélie Vaneck reprendra cet automne son rôle de Ninon Chaumette et reviendra dans Plus belle la vie. Un retour au Mistral qui enchante son frère Thibaud, alias Nathan Leserman :
"J’étais très heureux quand j’ai appris qu’elle revenait (...) Ça faisait très longtemps qu’on en parlait vaguement, mais que ce n’était pas concret. Je suis content que ça le devienne !".

Et cette fois-ci, Thibaud Vaneck espère bien donner plus souvent la réplique à sa sœur : 
"J’espère partager plus de scènes avec elle. Car jusqu’à présent, on a peu tourné ensemble, en raison du parcours de nos personnages respectifs, s’est-il souvenu. Ninon et Nathan n’avaient pas grand chose en commun." 

L’interprète du prof d’anglais a-t-il un début de piste pour réunir Ninon Chaumette et Nathan Leserman à l’écran ? 
"On est dans Plus Belle la vie, donc on peut imaginer plein de choses." 

Comme voir Ninon intégrer la coloc’ ? 
"Pourquoi pas, ça pourrait être très marrant !"

En attendant de retrouver sa sœur, , dont il est "très proche", sur le plateau de Plus belle la vie, Thibaud Vaneck ne manque pas une occasion d’aller la voir… et de faire la pub de sa marque de bijoux : 
"Aurélie habite dans le sud, et moi à Paris, mais quand je suis dans la région, je viens la voir. Elle fait de très beaux bijoux avec Anne Decis. La marque s’appelle Oma Bloom."

Ninon a la coloc pour que le frere et la soeur Vaneck puissent jouer ensembles, j'adhere! 
Et pourquoi pas Nathan qui aurait un crush pour Ninon ca pourrait etre cocasse.

likeasunshine a écrit:

Ninon a la coloc pour que le frere et la soeur Vaneck puissent jouer ensembles, j'adhere! 
Et pourquoi pas Nathan qui aurait un crush pour Ninon ca pourrait etre cocasse.

Heu ce serait un peu malsain à jouer

Je n'ai pas dit que le frere et la soeur devaient s'embrasser!
Mais Nathan peut avoir un coup de coeur et pas Ninon, mais bon c'est vrai que ce serait encore cruel pour Nathan donc laissons tomber.

Je ne l'ai pas dit non plus

Mais ... Ninon n'est plus avec Rudy ? Et Martin viendra-t-il avec sa mère ? Il a quel âge, maintenant ?

Ninon disait dans la vignette pour les 15 ans que ca n'allait plus trop entre elle et Rudy , ce qui donne un indice concernant son retour au Mistral.
Martin doit avoir environ l'age de Lucie non?

likeasunshine a écrit:

Ninon disait dans la vignette pour les 15 ans que ca n'allait plus trop entre elle et Rudy , ce qui donne un indice concernant son retour au Mistral.
Martin doit avoir environ l'age de Lucie non?

Dommage de séparer un couple fard car seul l'actrice veut revenir..

Pour Martin je pense qu'il doit être un peu plus jeune que Lucie; mais dur à dire étant donné que ni Luna, ni Mirta n'en parlent jamais 
Rudy était-il seulement au courant que sa mère s'est retrouvée en chaise roulante ?

Flora24 a écrit:

likeasunshine a écrit:

Ninon disait dans la vignette pour les 15 ans que ca n'allait plus trop entre elle et Rudy , ce qui donne un indice concernant son retour au Mistral.
Martin doit avoir environ l'age de Lucie non?

Dommage de séparer un couple fard car seul l'actrice veut revenir..

Pour Martin je pense qu'il doit être un peu plus jeune que Lucie; mais dur à dire étant donné que ni Luna, ni Mirta n'en parlent jamais 
Rudy était-il seulement au courant que sa mère s'est retrouvée en chaise roulante ?

Oui et non: déjà ils ont souvent été séparés, alors une fois de plus, ce n'est pas incohérent.
Et puis à la fin leur couple était un peu ennuyeux, c'est surtout les premières années qu'il était intéressant.

C'est les scéna qui en ont fait un couple ennuyeux! Ils auraient pu leur faire avoir Martin bien avant! Pourquoi attendre que le couple ne soit plus dans la série, pour pondre cette histoire de Martin   
C est incompréhensible.ça aurait été plus logique que les Boher, que ce soit Ninon et Rudy qui aient un enfant ,etant plus vieux dans la série.Les Bohers aussi, mais aprés.
Les scéna rendent interessant qui ils veulent et font stagner qui ils veulent.c'est comme Benoit aprés Mélanie, ca a été fini pour lui ! Alors qu'ils auraient pu le faire rencontrer quelqu'un et que ça dure.

Flora24 a écrit:

likeasunshine a écrit:

Ninon disait dans la vignette pour les 15 ans que ca n'allait plus trop entre elle et Rudy , ce qui donne un indice concernant son retour au Mistral.
Martin doit avoir environ l'age de Lucie non?

Dommage de séparer un couple fard car seul l'actrice veut revenir..

Pour Martin je pense qu'il doit être un peu plus jeune que Lucie; mais dur à dire étant donné que ni Luna, ni Mirta n'en parlent jamais 
Rudy était-il seulement au courant que sa mère s'est retrouvée en chaise roulante ?

Je ne pense pas, de toute façon, il ne serait pas venu.Déjà que Nathan qui est à côté, n'est pas venue la voir une seule fois ! 

Si, Rudy est au courant que sa mère est en chaise roulante ! Il y avait eu quelques scènes où Luna parlait avec Rudy au téléphone, mais elle lui disait qu'elle ne souhaitait pas qu'il vienne tout de suite pour la voir dans cet état, qu'il pourra venir plus tard quand elle aura récupéré un peu (c'était au début de sa convalescence, bien avant l'histoire de la clinique suisse).

Ce prétexte invraisemblable a bien évidemment été écrit pour ne pas faire apparaître Rudy, mais au moins il a été évoqué.