USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 7)

ailebrune a écrit:

Bref, Johanna n'était pas mon personnage préféré jusqu'à présent mais là, je te trouve assez injuste envers elle
Une fois de plus, usgs réussit à montrer une situation complexe, où chacun (Julien, Johanna et Michael) a commis des erreurs, voire de grosses erreurs, mais n'est en rien un monstre. Vraiment, j'adore !

Je me trouve moi-même plutôt injuste, mais plus ça va et plus je la déteste. Elle me crispe.  

Flora24 a écrit:

Je pense qu'on a bien compris que Johanna a eu tort en effet, mais elle n'est pas un monstre, elle n'a pas voulu tout ça.
Et même si on apprécie moins un personnage, cela me semble complexe comme ke dit Ailebrune de lui donner tous les torts.

Elle n'est pas un monstre, elle est juste hautement antipathique et égoïste. Typiquement le genre de bonne femme que je détesterais avoir dans mon entourage...

» Voir le message cité

Flora24 a écrit:

Eliot qui pète les plombs, est odieux avec sa mère et rembarre Charles encore une fois de plus comme un malpropre!
Finalement, cette attitude est assez significative de comment il voit et traite les gens de manière générale.
Si dans leur relation, Sam avait commis un 'pas de travers', elle aurait eu droit au même sort!
Elle fait bien de s'éloigner de lui dès maintenant, même si j'ai l'impression que Gaspard de son côté ne va pas en rester là.

Justine a raison, Eve doit se détacher de son fils sinon il va la détruire pour de bon..

Eliott est mal parti en effet. Tout lui claque entre les doigts (par sa faute, évidemment), mais du coup, son irritabilité est logique. Quant à se détacher de son fils, ça n'est pas si facile. Ça semble aisé de la part de Justine de conseiller ça à Eve, surtout quand on a pas d'enfant...

» Voir le message cité

fiesta34 a écrit:

Moi aussi, jai du mal avec Inés, elle se prend tres au sérieux, donc comme je dis souvent, elle ne se prend pas pour une cabane à lapin.
Elle est directive et tout tourne un peu autour d'elle.Chaque fois, Enzo doit quitter les lieux, à sa place, je resterais.
Une politisation à la Pblv, sait t-on jamais !

Inès est absolument odieuse. Du coup, ça serait à Enzo de renoncer à sortir avec sa bande de copains ? Si elle ne supporte pas sa présence, elle n'a qu'à ne pas venir avec eux...

Maïadelsol a écrit:

Je me trouve moi-même plutôt injuste, mais plus ça va et plus je la déteste. Elle me crispe.  

Elle n'est pas un monstre, elle est juste hautement antipathique et égoïste. Typiquement le genre de bonne femme que je détesterais avoir dans mon entourage...

C'est mignon !


Elle me crisperait aussi dans la vraie vie. Mais c'est justement un des aspects que j'aime dans une bonne fiction (film, série ou roman) : arriver à me faire dépasser ce ressenti en me faisant comprendre les rouages intérieurs, les nuances et les fragilités de quelqu'un que je n'apprécie pas spontanément. C'est un phénomène vraiment intéressant je trouve, et parfois même utile ensuite dans la vraie vie pour porter un regard légèrement plus apaisé. Enfin j'espère

Bon pour les jeunes au lycée, autant je suis d'accord sur la démarche, autant je pense aussi qu'il leur faudrait un encadrement "adulte" avant que ça commence à partir en vrille.

Alors de mon côté, je déteste cette intrigue lycée. C'est prêchi-prêcha et caricatural (comme souvent quand il y a Inès ). L'impression de voir des scènes de pblv, quand pblv s'entiche d'un "combat sociétal"...

C'est vrai que pour le coup c'est très PBLvien, le prof "réac" me fait penser au "frustré" lors des histoires de Clarantoine. Cependant, dans la vraie vie, tout en soutenant les jeunes sur le fond, je pense que sur la forme je me rangerais plutôt de son côté. Parce que distribuer des tracts qui disent "ma chatte n'appartient qu'à moi" (ou quelque chose approchant) sous l'oeil compatissant et encourageant des profs féminins, on tombe dans une forme de militantisme caricatural type "tous des porcs" assez contre-productif, alors que ces sujets devraient être abordés avec de la pédagogie et un vrai dialogue.

ailebrune a écrit:

C'est prêchi-prêcha et caricatural (comme souvent quand il y a Inès )

Par souvent, je suppose que tu voulais dire toujours ?
J'avais déjà du mal avec la Inès, mais alors, en ce moment...
La digne fille de son père.

Et puis, les deux (Anissa / Inès) qui poussent des cris d'orfraie quand Antonin (*) propose La sodomie, non merci, alors qu'elle choisissent finalement Ma chatte est à moi.
Trop fort.

(*) J'ai rêvé ou Anissa a appelé Antonin, mon coeur ?

Shinochaz a écrit:

le prof "réac"

On est un peu (un tout petit peu ) dans le caricatural : le seul qui soit contre cette initiative des élèves est comme par hasard le seul prof homme, et on lui fait tenir des propos virulents.

Alors qu'il a raison en contestant la forme que prend cette manifestation, d'autant plus qu'il est plutôt d'accord sur le fond.
J'ai adoré son Vulgarité à tous les étages.

L'intrigue sur la mort de Beaulieu est, de loin, plus intéressante.

ailebrune a écrit:

Alors de mon côté, je déteste cette intrigue lycée. C'est prêchi-prêcha et caricatural (comme souvent quand il y a Inès ). L'impression de voir des scènes de pblv, quand pblv s'entiche d'un "combat sociétal"...

Pourtant le sujet est important, et là-dessus, je suis d'accord avec les filles, on n'en parle pas assez et certains hommes ne se rendent pas compte de la pression que peuvent ressentir les femmes à ce sujet.

Chose dommage en revanche, c'est de voir Enzo se faire monter la tête par le pion..

Après je suis d'accord qu'Inès a un côté très dirigiste, même si le combat est louable, autant elle a des côtés très bienveillants dans certaines situations. 

Perso, j'aurais aimé qu'on me parle de tels sujets quand j'étais au lycée!

Je suis entièrement d'accord avec Ailebrune, Shino, Argon au sujet de l'intrigue sur le féminisme. Nous voilà plongés dans une intrigue Plusbellelavieèsque avec tout ce que cela comporte comme exagérations, discriminations, caricatures... Je déteste.

Argon a écrit:

Par souvent, je suppose que tu voulais dire toujours ?
J'avais déjà du mal avec la Inès, mais alors, en ce moment...
La digne fille de son père.

Et puis, les deux (Anissa / Inès) qui poussent des cris d'orfraie quand Antonin (*) propose La sodomie, non merci, alors qu'elle choisissent finalement Ma chatte est à moi.
Trop fort.

(*) J'ai rêvé ou Anissa a appelé Antonin, mon coeur ?

@Danton Q ne serait pas d'accord avec ça

Antonin était de toute façon à côté de la plaque, puisque le consentement concerne avant tout un rapport sexuel quel qu'il soit. Pour aller au fond des choses  , une fille peut accepter une sodomie la veille mais ne pas avoir envie d'un très traditionnel missionnaire le lendemain  

Flora24 a écrit:

Pourtant le sujet est important, et là-dessus, je suis d'accord avec les filles, on n'en parle pas assez et certains hommes ne se rendent pas compte de la pression que peuvent ressentir les femmes à ce sujet.

Chose dommage en revanche, c'est de voir Enzo se faire monter la tête par le pion..

Après je suis d'accord qu'Inès a un côté très dirigiste, même si le combat est louable, autant elle a des côtés très bienveillants dans certaines situations. 

Perso, j'aurais aimé qu'on me parle de tels sujets quand j'étais au lycée!

On est tous d'accord la dessus, sauf que là personne n'en parle vraiment. Ca ressemble surtout à du militantisme sans dialogue et sans débat objectif. Et on a une proviseur qui refuse de se mouiller (alors que c'est son rôle) en faisant son Rochat (mais que vont en dire les parents ?)

Je viens de voir l'épisode de ce soir, donc j'écris mes commentaires (pendant que j'ai accès à internet) entre balises, afin de de pas spoiler (Shino ou Flora, vous pourrez les retirer après la diffusion):

Je viens de les retirer moi-même.

Johanna a donc menti (elle aussi). Ne serait-elle pas aussi innocente qu'elle en a l'air ? J'aimerais bien mais je n'y crois pas une seconde malgré tout...

Eliott a beau avoir tous les défauts de la terre, à le voir si désemparé et acculé de toutes parts, je ne parviens pas à le détester. et même, j'ai de l'empathie pour lui...

C'est bizarre que je sois si intransigeante avec elle et si indulgente avec lui...  

Je sens de plus en plus un rapprochement se dessiner entre Eve et Virgile !

Je l'ai vu aussi, mais je répondrai après la diffusion, parce qu'il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord.
(surtout le premier point )

Flora24 a écrit:

Pourtant le sujet est important, et là-dessus, je suis d'accord avec les filles, on n'en parle pas assez et certains hommes ne se rendent pas compte de la pression que peuvent ressentir les femmes à ce sujet.
Chose dommage en revanche, c'est de voir Enzo se faire monter la tête par le pion..
Après je suis d'accord qu'Inès a un côté très dirigiste, même si le combat est louable, autant elle a des côtés très bienveillants dans certaines situations.
Perso, j'aurais aimé qu'on me parle de tels sujets quand j'étais au lycée!

Moi aussi, Flora.
Au lycée, nous avions même des profs qui nous draguaient dans les couloirs et qui faisaient des remarques salaces à l'une ou l'autre en plein cours.
Je suis TRES contente que la parole se libère et que des limites soient posées. Je trouve vital que filles et garçons soient informés de ces questions. Ça n'a rien de simple car les générations précédentes n'ont pas forcément les idées claires sur la question. Et il n'est pas si facile de comprendre où le curseur se positionne. Certains hommes et garçons sont authentiquement perdus sur ces questions.
Donc, oui, le sujet est important, et oui il faut en parler, etc.
Comme tout un tas d'autres sujets importants dans notre société.

Mais pitié, pas de cette manière caricaturale et pas dans un feuilleton. C'est un des énormes défauts de pblv à mes yeux.
Qu'une intrigue montre une situation x ou y qui, au passage, relève d'un problème de société, OK.
Mais là, on fait clairement l'inverse dans l'écriture du scénario. Et de manière caricaturale : d'un côté, les "bons" qui assènent la vérité. De l'autre, un "méchant" qui manipule le pauvre Enzo.
Ce genre de procédé convainc qui à part les déjà convaincus ?

Je crains que ça ne soit très contreproductif.
Et je trouve que ça fait plonger la qualité d'usgs, si subtil et intéressant d'habitude. Navrant.

Ce n'est pas mon impression; déjà on a un très joli dialogue entre Antonin et Arthur justement sur la question, que je n'ai pas trouvé caricatural du tout.
Tout comme Laetitia qui se montre choquée que sa fille ait déjà pu voir un film porno, ce qui illustre une sorte de clivage entre les générations comme l'expliquait Shino. 

Le point de vue du pion, je ne pense pas que ce soit dans l'esprit de le voir comme un 'méchant', mais d'exprimer le ressenti de certains hommes (et mêmes de femmes! on serait étonné) que les femmes prennent plaisir à se victimiser, à 'exagérer' selon eux; car ils ne se rendent pas compte de ce que l'on peut subir au quotidien. Et je pense que cela reste le noeux du problème, qu'il y a tout de même encore tout un groupe de personnes qui ne prend pas au sérieux les histoires d'harcèlement ou de consentement. 
Et il y en a encore un paquet des 'oh mais on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire'. 

Et au bout d'un moment, il n'y a pas 36 manières de le dire ou de l'exprimer.
Rien que la semaine dernière, j'ai encore été suivie dans la rue, et le gars en question s'est permi de me toucher sans broncher.
Donc qui y a t'il de caricatural à demander aux hommes de nous respecter et à nous foutre la paix ?

@Flora
S'il te plaît, ne me méprends pas  
Encore une fois, je suis archi d'accord sur l'importance de cette question, la nécessité d'en parler, de poser des limites, d'expliquer où elle se situent et même de l'imposer dans certaines circonstances.

D'accord avec toi pour la conversation entre Antonin et Arthur.
Pour le reste, je persiste à penser que ce n'est pas une bonne idée pour une fiction, quelle qu'elle soit de prendre les choses dans ce sens : 1/ Il y a un problème 2/ Nous avons la solution 3/ Affichons-la grâce à un scénario.

Quant aux autres exemples de personnages, justement, je n'ai pas aimé :
- Laetitia est un personnage pour l'essentiel négatif depuis le départ.
- Le pion a une attitude détestable puisqu'il pousse Enzo à se méfier des filles en général, penser qu'elles exagèrent, etc. On en voit tout de suite l'impact à la maison quand il refuse de prendre au sérieux le point de vue de Kira, qui a vécu des choses graves quand elle était à la rue.

Mais le fond de la question, encore une fois, est pour moi qu'une fiction n'a pas à "faire passer des messages"

@Shino
Je ne peux évidemment pas savoir si tu fais partie des "frotteurs" décrit par les filles à Nancy. Mais j'en doute fort.
Par expérience personnelle (autour de moi et moi-même) je ne suis absolument pas surprise par leur taux de réponse positive. Quand j'étais ado, c'était notre expérience à toutes à Paris. Et crois-moi, c'était sans ambiguïté : quand un mec colle sa main sur ton pubis ou tes fesses, ou entre tes jambes et l'y laisse, voire bien plus.

Ça m'est encore arrivé récemment, et pas dans un métro bondé. En montant un escalator étroit (une seule personne à la fois, tu ne peux pas te mettre côte à côte) de la ligne 6. J'ai pas entendu le gars arriver. Tout à coup, je sens une main sur mes fesses, qui tente de se glisser entre mes jambes. Je me retourne, je hurle "mais ça va pas !", le gars me bouscule, me dépasse et monte l'escalator en courant vers le quai.

S'il a mis un masque et du gel hydroalcoolique, ça va

Oui va te cacher Danton

Maïadelsol a écrit:

Je viens de voir l'épisode de ce soir, donc j'écris mes commentaires (pendant que j'ai accès à internet) entre balises, afin de de pas spoiler (Shino ou Flora, vous pourrez les retirer après la diffusion):

Spoiler:

Les modos, vous pourriez enlever les balises spoiler maintenant que l'épisode est passé ?
Merci beaucoup !!!

Adoré le supsense de la scène finale avec Delmas qui tombe sur la voiture de Johanna devant la maison de Michael

Et sinon, d'accord avec toi Maïa pour Eliott, il fait vraiment de la peine. Mais je note ton indulgence coupable à son égard

Sinon, ravie qu'on nous ai un peu fichu la paix avec le bahut et qu'on soit revenus sur Eliott, Gaspard, Eve... Terrible mais bien méritée la réplique d'Eve sur Eliott.