*** topic du PERSO-NAZE !!! *** [archive 26]

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macalan13 a écrit:

La CPE qui ne critique pas la chemise à moitié ouverte de Blanche (après tout les professeurs doivent montrer l'exemple)

Personne ne contrôle les tenues vestimentaires des profs! (Si ça a pu se faire, ce n'était certainement pas en les rabrouant en public; c'était en privé, je suppose et discrètement, dans le bureau du Proviseur). Même pour les élèves, on évite de les cibler "en public", sauf pour les casquettes ou choses clairement ostentatoires. Depuis le début , la Cpe aurait dû convoquer la fille dans son bureau et parler sans la braquer en public. 
Mais il faut tout ça pour faire la série...

D'ailleurs directement le conseil de discipline ça parait excessif, on doit commencer par un avertissement avec convocation de l'élève et des parents.

Oui une intrigue qui s'annonce "rentre dedans" une fois de plus...

Un contraste saisissant entre l’attitude de Mouss et la CPE avec les élèves, c'est bien ça qui est intéressant ...

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kazen a écrit:

D'ailleurs directement le conseil de discipline ça parait excessif, on doit commencer par un avertissement avec convocation de l'élève et des parents.

Mes souvenirs d'école datent, mais jamais vu ça non plus !

Je suis passée en conseil de discipline et je me suis faite virer du lycée à la fin de la sixième pour bien moins que ça (en 1963). Et j'étais pourtant une très bonne élève, surtout dans les matières littéraires.

Alors pour le coup, je trépigne : qu'avais-tu fait ?

ailebrune a écrit:

Alors pour le coup, je trépigne : qu'avais-tu fait ?

A vrai dire, rien de précis, une indiscipline chronique tout au long de l'année par la gamine remuante que j'étais : glisser dans les immenses couloirs cirés, me battre dans la cour de récréation avec les autres élèves, refuser de manger ce qui était servi à la cantine, me lever ou bavarder en classe, répondre aux professeurs (mais bien bien moins les élèves de Scotto !), ne pas me tenir tranquille dans les rangs par deux à l'entrée ou à la sortie du lycée. Je ne suis pourtant jamais arrivée en retard, ni ne me suis trompée de couleur pour la blouse de la semaine, ni ne l'ai oubliée à la maison. Et j'ai fini l'année avec le prix d'excellence en français et le premier prix de latin !

C'était un lycée (public) extrêmement strict, sans aucune figure masculine en son sein (sauf l'aumônier qui venait faire le catéchisme aux croyantes). J'ai entendu dire que ça avait changé du tout au tout lorsqu'il est devenu mixte à partir de 1968.

J'ai été profondément traumatisée par cette exclusion (à onze ans !).

Tu m'étonnes.. Merci pour ce partage, Maïa !

raylen a écrit:

La CpE n'a aucune autorité sur les professeurs. Elle ne peut donc rien dire sur leur tenue. Le proviseur , oui. Mais la scène semble là pour montrer le deux poids deux mesures de la CPE et discréditer le personnage. De même, le fait qu'elle ne dise rien à Betrty qui fume un pétard dans lees couloirs et prépare un dossier pour un conseil de discipline ne va pas du tout dans le sens u personnage qui n'est pas du genre à faire ses coups en douce. Dans la vraie vie, l'administration fera tout pour qu'il n'y at pas de conseil de discipline dans son ycée. Double invraisemblance donc.

Elle a eu une drôle de réaction en voyant Betty. Je ne sais pas pourquoi, elle avait l'air apeuré et hésitant. C'était bizarre.
Cela dit, une élève qui roule un joint dans l'enceinte du lycée, c'est grave ; cela ne relève pas du simple avertissement. Elle aurait dû être immédiatement convoquée dans le bureau de la CPE voire du chef d'établissement.

Ans a écrit:

Elle a eu une drôle de réaction en voyant Betty. Je ne sais pas pourquoi, elle avait l'air apeuré et hésitant. C'était bizarre.
Cela dit, une élève qui roule un joint dans l'enceinte du lycée, c'est grave ; cela ne relève pas du simple avertissement. Elle aurait dû être immédiatement convoquée dans le bureau de la CPE voire du chef d'établissement.

Même Nathan avait été plus sévère à ce sujet lorsqu'il avait lui aussi surpris Betty avec un joint

Il me semble que ce soir, Betty a dit à deux reprises qu'il s'agissait de CBD, et non de hachisch.
Néanmoins, bien entendu, elle a allumé sa clope, quoi qu'elle ait contenu, et ça, déjà, ça ne se fait pas dans l'établissement.

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Maïadelsol a écrit:

A vrai dire, rien de précis, une indiscipline chronique tout au long de l'année par la gamine remuante que j'étais : glisser dans les immenses couloirs cirés, me battre dans la cour de récréation avec les autres élèves, refuser de manger ce qui était servi à la cantine, me lever ou bavarder en classe, répondre aux professeurs (mais bien bien moins les élèves de Scotto !), ne pas me tenir tranquille dans les rangs par deux à l'entrée ou à la sortie du lycée. Je ne suis pourtant jamais arrivée en retard, ni ne me suis trompée de couleur pour la blouse de la semaine, ni ne l'ai oubliée à la maison. Et j'ai fini l'année avec le prix d'excellence en français et le premier prix de latin !

C'était un lycée (public) extrêmement strict, sans aucune figure masculine en son sein (sauf l'aumônier qui venait faire le catéchisme aux croyantes). J'ai entendu dire que ça avait changé du tout au tout lorsqu'il est devenu mixte à partir de 1968.

J'ai été profondément traumatisée par cette exclusion (à onze ans !).

Merci pour ce partage ... ça rappelle une époque bien révolue ! Moi aussi, j'ai connu -en primaire puis jusqu'au bac- l'école non-mixte, les blouses ...

En effet ! A la base, on ne fume déjà pas dans le lycée. Et ne se moque pas non plus impunément (enfin en principe) de la CPE qui vous inflige une punition méritée. Quant à Rochat, il aurait pu discuter du sujet avec elle dans l'intimité de son bureau, plutôt que de la recadrer avec autant de désinvolture devant un pion ! Décidément, il y a un véritable laxisme envers les élèves dans cet établissement...

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Paty a écrit:

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Merci pour ce partage ... ça rappelle une époque bien révolue ! Moi aussi, j'ai connu -en primaire puis jusqu'au bac- l'école non-mixte, les blouses ...

Disons que là, c'était vraiment excessif. Mais à tout prendre, je ne trouve pas ça plus malsain que le laxisme qui règne à Scotto. Et je pense surtout que c'est un exemple très dangereux de présenter ce laxisme comme quelque chose de désopilant, où la morale serait que la gentille qui va gagner est l'élève odieuse, tandis que la CPE attachée à la discipline serait la méchante qui va être ridiculisée.

J'espère que ce ne sera pas ce genre de fin simpliste ...

Parions que si... 

Peut-être bien, mais dans ce cas, ils forceront le côté antipathique de Léandri (elle fera un truc vraiment pas bien) et le côté malheureux de Betty (on apprendra que ses parents sont odieux, etc.) ... mais ça m'énervera quand même.

Pour Betty, tu as peut-être raison, mais pour Léandri, à mon avis, elle est déjà suffisamment chargée en antipathie aux yeux des scénaristes...

Ce qui est étonnant, c'est que Jules, a souvent parlé du côté fantasque et peu fiable de sa cousine, mais n'a jamais évoqué de difficultés au sein de son cercle familial.

Maïadelsol a écrit:

A vrai dire, rien de précis, une indiscipline chronique tout au long de l'année par la gamine remuante que j'étais : glisser dans les immenses couloirs cirés, me battre dans la cour de récréation avec les autres élèves, refuser de manger ce qui était servi à la cantine, me lever ou bavarder en classe, répondre aux professeurs (mais bien bien moins les élèves de Scotto !), ne pas me tenir tranquille dans les rangs par deux à l'entrée ou à la sortie du lycée. Je ne suis pourtant jamais arrivée en retard, ni ne me suis trompée de couleur pour la blouse de la semaine, ni ne l'ai oubliée à la maison. Et j'ai fini l'année avec le prix d'excellence en français et le premier prix de latin !

C'était un lycée (public) extrêmement strict, sans aucune figure masculine en son sein (sauf l'aumônier qui venait faire le catéchisme aux croyantes). J'ai entendu dire que ça avait changé du tout au tout lorsqu'il est devenu mixte à partir de 1968.

J'ai été profondément traumatisée par cette exclusion (à onze ans !).

Je comprends !
J'ai connu, comme toi, un établissement extrêmement strict au cours de ma scolarité. Rétrospectivement, j'en juge certains aspects, comme ce que tu viens de raconter, sévèrement. Mais à tout prendre, je préfère l'excès dans ce sens que dans l'autre (ce qu'on voit à Scotto par exemple).

Ans a écrit:

Elle a eu une drôle de réaction en voyant Betty. Je ne sais pas pourquoi, elle avait l'air apeuré et hésitant. C'était bizarre.

Oui, ça m'a fait la même impression, et ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Je ne sais pas si c'est l'actrice qui ne joue pas très bien où si la CPE est en fait un peu fragile. En tout cas, pour l'instant, je trouve qu'elle n'a rien d'une terreur.

ailebrune a écrit:

Oui, ça m'a fait la même impression, et ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Je ne sais pas si c'est l'actrice qui ne joue pas très bien où si la CPE est en fait un peu fragile. En tout cas, pour l'instant, je trouve qu'elle n'a rien d'une terreur.

Et si la CPE était la mère de Betty ? On n'a jamais vu ses parents, et ça expliquerait pourquoi les deux ont l'air d'avoir un rapport étrange l'un envers l'autre...

Ah tiens ... pourquoi pas ?

Mais non, Jules l'aurait reconnue !