USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 22)

C'est de la médecine à l'américaine, un système de santé d'excellence pour ceux qui ont les moyens de se l'offrir.

Je comprend ses frustrations à l'hôpital public, mais les arguments de sa femme se tiennent aussi.

Justement, c'est à l'américaine. Mais est-ce bien le reflet de  otre syst!me de santé? On se fait soigner aussi bien dans le privé qua dans le public. Dans ma ville, la cardiologie se fait dans un hôpital privé. Tous les malades sont pris en charge.

Bien sûr. Si tous les médecins (et soignants quels qu'ils soient) qui ont envie de suivre leurs patients avec humanité quittent l'hôpital public, celui-ci sera mal barré.

Pulsion :
aurait pu mettre au point un projet intéressant pour son propre hôpital et en parler avec la direction, chefs de service, cadres infirmiers, etc.

Oui, ce serait une meilleure idée !

R

Pulsion a écrit:

Oui mais son projet s'adresse à une population plus ciblée. Si je grossis un peu le trait c'est moins monsieur tout le monde. Et c'est pourtant ce qui l'agacait.
Il aurait pu mettre au point un projet intéressant pour son propre hôpital et en parler avec la direction, chefs de service, cadres infirmiers, etc.
Les moyens du public le frustrent et il va dans le privé.  La belle affaire si j'ose dire.

D’abord je précise que je soutiens notre système public (enseignement, santé, police.....)et quand on voit l’état dans lequel il se trouve, on ne peut qu’être découragé.
Ceci étant dit, l’hôpital public ne fonctionne plus tout à fait comme du public mais comme une entreprise privée avec des directeurs qui obéissent à des normes du privé. Le personnel médical n’a pas vraiment la possibilité d’intervenir dans le mode de fonctionnement surtout si la direction n’est pas à l’écoute. Ce qui explique que parfois il y a des tensions entre les soignants et leur directeur. C’est ce qui est arrivé par exemple dans l’hôpital public où exerce mon fils car les conditions de travail étaient infernales à cause de prises de décisions arbitraires d’un directeur technocrate.

Shinochaz a écrit:

C'est de la médecine à l'américaine, un système de santé d'excellence pour ceux qui ont les moyens de se l'offrir.

Je comprend ses frustrations à l'hôpital public, mais les arguments de sa femme se tiennent aussi.

Pour aller dans le sens de Raylen, les cliniques privées existent depuis longtemps en France. Je connais des gens très modestes qui s’y rendent car pas d’autres choix possibles et qui sont remboursés comme s’ils allaient dans le public. A mon avis nous sommes loin du système américain puisque nous avons la chance d’avoir la sécurité sociale. Par contre il faut être vigilant et tout faire pour le sauvegarder.

Paty a écrit:

Bien sûr. Si tous les médecins (et soignants quels qu'ils soient) qui ont envie de suivre leurs patients avec humanité quittent l'hôpital public, celui-ci sera mal barré.

Pulsion :
aurait pu mettre au point un projet intéressant pour son propre hôpital et en parler avec la direction, chefs de service, cadres infirmiers, etc.

Oui, ce serait une meilleure idée !

Ta remarque me fait penser à ce qui se passe pour l’école publique mais dans le sens inverse à savoir que de plus en plus de parents même modestes souhaitent inscrire leurs enfants dans le privé. Dans les deux cas ( hôpital et école) cela prouve un réel problème de nos services publics.

C'est vrai que maintenant que vous en parlez, si on omet les problèmes actuels de l'hôpital public, système privé et public cohabitent de manière plutôt harmonieuse en France, et les cliniques privées sont souvent spécialisées dans certaines pathologies, et donc prises en charge par la sécu et les mutuelles.

Pour le coup, les motivations d'Evan ou les reproches de sa femme tombent à côté de la plaque : il n'y a pas vraiment de médecine à deux vitesses en France, puisqu'on ne personne ayant besoin d'un suivi plus spécifique peut déjà le cas échéant être transféré de manière transparente dans un établissement privé.

Guylaine a écrit:

Pour aller dans le sens de Raylen, les cliniques privées existent depuis longtemps en France. Je connais des gens très modestes qui s’y rendent car pas d’autres choix possibles et qui sont remboursés comme s’ils allaient dans le public. A mon avis nous sommes loin du système américain puisque nous avons la chance d’avoir la sécurité sociale. Par contre il faut être vigilant et tout faire pour le sauvegarder.

Oui, chez nous, la plupart des cliniques privées fonctionnent avec la sécu comme l'hôpital public. Et on y va souvent par hasard (sans que ce soit un choix privé /public) : on a un médecin spécialiste en quelque chose, et le jour où il faut se faire hospitaliser, on a tout naturellement envie d'être suivi (ou opéré) par lui... Et s'il travaille dans une clinique (en plus de son cabinet de ville), ben c'est là qu'on ira. Il faut juste faire attention aux dépassements d'honoraires.

» Voir le message cité

Maïadelsol a écrit:

Bref, au revoir le forum... J'en ai par dessus la tête de passer pour une idiote qui ne comprend rien, de me faire accuser de spoiler, de voir mes commentaire placés entre balises...

Reste Maïa, ce serait vraiment trop bête que tu t'en ailles pour une misérable histoire de mélange d'épisodes qui n'est pas de ta faute, en plus... Que celui qui n'a jamais spoilé te jette la première pierre, sérieux, on l'a tous fait !

Shino et Paty   « Cohabitation harmonieuse des deux systèmes » c’est tout à fait ça !

Je pense que cette "leçon" sur l'opposition entre public et privé s'arrêtera là, que c'était un prétexte pour lancer l'intrigue "montage de business plan" par un Evan pas vraiment prêt à se mettre dans la peau d'un futur entrepreneur.

Mais pour le coup, si USGS voulait faire une intrigue sur les difficultés de l'hôpital public façon "séries à l'américaine", ils pourraient s'inspirer de New Amsterdam.

Citation :

La série suit l'histoire du Dr Max Goodwin alors qu'il devient le directeur de l'un des plus vieux hôpitaux des États-Unis, le New Amsterdam (inspiré du Bellevue Hospital) à New York. Il vise à réformer les aménagements négligés en se débarrassant de la bureaucratie afin de donner des soins exceptionnels à ses patients.

Shinochaz a écrit:

Je pense que cette "leçon" sur l'opposition entre public et privé s'arrêtera là, que c'était un prétexte pour lancer l'intrigue "montage de business plan" par un Evan pas vraiment prêt à se mettre dans la peau d'un futur entrepreneur.

Mais pour le coup, si USGS voulait faire une intrigue sur les difficultés de l'hôpital public façon "séries à l'américaine", ils pourraient s'inspirer de New Amsterdam.

Une série américaine qui met en avant le système hospitalier tel qu’il existait en France avant qu’on y introduise la bureaucratie des technocrates ! C’est le monde à l’envers.

Au tout début de l’intrigue, j’ai pensé que le but était de faire chanceler le couple Evan/Chloé et qu’Evan trouverait du réconfort dans les bras de Laurine. Et puis je me suis dit que le motif n’était pas suffisant.

Evan n'est pas prêt là pour l'instant, c'est une constatation.
On dirait un doux rêveur qui n'en revient pas quand on lui fait comprendre qu'il doit bosser plus concrètement ( plus sérieusement dirais-je) son projet pour intéresser et rassurer d'éventuels investisseurs.  
Il est assez naïf et n'a pas trop les pieds sur terre à ce niveau là en tout cas.
Il croit qu'on va lui filer du fric comme ça sur sa bonne gueule et sa néanmoins sincère motivation ?

Paty a écrit:

Il faut juste faire attention aux dépassements d'honoraires.

En effet, l'opposition n'est pas entre public et privé mais entre public plus privé conventionné et privé non-conventionné.

L'objectif du docteur est avant tout d'offrir un parcours de soin complet et suivi sans longueurs administratives. Par exemple, à l'hôpital, l'imagerie, la traumatologie, la chirurgie, la rééducation sont des services cloisonnés qui peinent à communiquer entre eux. Le docteur aimerait qu'un patient puisse passer de l'un à l'autre aisément, sans devoir attendre des jours qu'une place se libère.

Pulsion a écrit:

Evans n'est pas prêt là pour l'instant, c'est une constatation.
On dirait un doux rêveur qui n'en reviens pas quand on lui fait comprendre qu'il doit bosser plus concrètement ( plus sérieusement dirais-je) son projet pour intéresser et rassurer d'éventuels investisseurs.  
Il est assez naïf et n'a pas trop les pieds sur terre à ce niveau là en tout cas.
Il croit qu'on va lui filer du fric comme ça sur sa bonne gueule et sa néanmoins sincère motivation

Lui-même dit que ce n’est pas son univers. Mais s’il a la motivation il peut apprendre et nous surprendre. Et puis Elisabeth va le « coacher » avec toute l’énergie qui la caractérise.

nausikaa991 a écrit:

Reste Maïa, ce serait vraiment trop bête que tu t'en ailles pour une misérable histoire de mélange d'épisodes qui n'est pas de ta faute, en plus... Que celui qui n'a jamais spoilé te jette la première pierre, sérieux, on l'a tous fait !

Mais oui, tu ne vas pas quitter le forum et nous priver de tes commentaires suite à ce méli-mélo sur les plateformes et aux remarques qui ont suivi. 

Pour ma part, je ne reconnaissais plus le forum ces derniers jours et j’attendais un retour aux commentaires sur la série.

Guylaine a écrit:

Une série américaine qui met en avant le système hospitalier tel qu’il existait en France avant qu’on y introduise la bureaucratie des technocrates ! C’est le monde à l’envers.

Au tout début de l’intrigue, j’ai pensé que le but était de faire chanceler le couple Evan/Chloé et qu’Evan trouverait du réconfort dans les bras de Laurine. Et puis je me suis dit que le motif n’était pas suffisant.

En théorie fumeuse, on avait déjà Thaïs qui s'était mise en couple avec Robin dans le but de se rapprocher de son père 

Par contre, on a de nouveau zappé Hélène et sa vengeance contre le marchand d'art 

Shinochaz a écrit:

En théorie fumeuse, on avait déjà Thaïs qui s'était mise en couple avec Robin dans le but de se rapprocher de son père 

Par contre, on a de nouveau zappé Hélène et sa vengeance contre le marchand d'art 

Mais la vengeance est un plat qui se mange froid.
Aux dernières nouvelles, il me semble qu’elle lui a proposé, au téléphone, de rester bons amis.

Oui, elle avait pris sur elle en prétendant prendre tout ça avec légèreté, alors qu'on sait bien qu'elle avait été dévastée : nul doute qu'elle va se venger, tiens !

Danton Q a écrit:

En effet, l'opposition n'est pas entre public et privé mais entre public plus privé conventionné et privé non-conventionné.

L'objectif du docteur est avant tout d'offrir un parcours de soin complet et suivi sans longueurs administratives. Par exemple, à l'hôpital, l'imagerie, la traumatologie, la chirurgie, la rééducation sont des services cloisonnés qui peinent à communiquer entre eux. Le docteur aimerait qu'un patient puisse passer de l'un à l'autre aisément, sans devoir attendre des jours qu'une place se libère.

Lorsque les analyses basiques (prises de sang...) font suite à une consultation, on peut souvent les faire immédiatement (enfin, au bout d'une demi-heure de déambulation dans les méandres labyrinthiques de l'hôpital  ). 

Experience perso : en septembre dernier, voyant qu'un spécialiste que je consultais depuis des années avait pris sa retraite, j'ai pris rv à l'hôpital (4 mois d'attente seulement contre 6 minimum chez les médecins de ville). Rv à 9h,, j'en suis sortie à 12h30. Deux heures d'attente dans une salle d'attente vide (les médecins qui consultent à l'hôpital ont aussi leur cabinet en ville, il faut donc attendre qu'ils soient dispo.)

Une charmante dame me fait passer quelques tests, puis me renvoie en salle d'attente... "Ah, mais ce n'est pas vous le docteur M.?" - "Non, il faut l'attendre". 
Arrivée du médecin. Efficace (le traitement qu'il m'a prescrit fonctionnait mieux que le précédent), mais désagréable et pressé. Il me prescrit une prise de sang, je tourne et retourne dans les couloirs, je dois demander mon chemin à plusieurs reprises (moment d'humour quand j'ai atterri à la morgue, mais ce n'était pas là ). 

Hier, donc trois mois plus tard, je reçois le compte-rendu de la consultation par écrit... Furax j'étais, car il y avait plein d'erreurs, à croire qu'on ne m'avait pas écouté !
Enfin, le traitement fonctionne c'est l'essentiel...

Dans un hôpital qui "tourne" bien, tu n'aurais peut-être pas eu besoin de déambuler, un infirmier serait venu te faire la prise de sang. Si de plus l'hôpital possède un labo, on t'aurait proposé d'attendre 3 heures pour avoir les résultats.

Paty a écrit:

Lorsque les analyses basiques (prises de sang...) font suite à une consultation, on peut souvent les faire immédiatement (enfin, au bout d'une demi-heure de déambulation dans les méandres labyrinthiques de l'hôpital  ). 

Experience perso : en septembre dernier, voyant qu'un spécialiste que je consultais depuis des années avait pris sa retraite, j'ai pris rv à l'hôpital (4 mois d'attente seulement contre 6 minimum chez les médecins de ville). Rv à 9h,, j'en suis sortie à 12h30. Deux heures d'attente dans une salle d'attente vide (les médecins qui consultent à l'hôpital ont aussi leur cabinet en ville, il faut donc attendre qu'ils soient dispo.)

Une charmante dame me fait passer quelques tests, puis me renvoie en salle d'attente... "Ah, mais ce n'est pas vous le docteur M.?" - "Non, il faut l'attendre". 
Arrivée du médecin. Efficace (le traitement qu'il m'a prescrit fonctionnait mieux que le précédent), mais désagréable et pressé. Il me prescrit une prise de sang, je tourne et retourne dans les couloirs, je dois demander mon chemin à plusieurs reprises (moment d'humour quand j'ai atterri à la morgue, mais ce n'était pas là ). 

Hier, donc trois mois plus tard, je reçois le compte-rendu de la consultation par écrit... Furax j'étais, car il y avait plein d'erreurs, à croire qu'on ne m'avait pas écouté !
Enfin, le traitement fonctionne c'est l'essentiel...

On a tellement limité le nombre de médecins avec ce numerus clausus qu’à présent c’est la galère dans certaines spécialités et même chez les généralistes. Mais ce qui m’agace le plus c’est la difficulté que j’ai pour prendre des rdv
par téléphone, par exemple dans une clinique mutualiste où je vais souvent, alors que l’année dernière encore tout était si simple. 

» Voir le message cité

Guylaine a écrit:

Mais la vengeance est un plat qui se mange froid.
Aux dernières nouvelles, il me semble qu’elle lui a proposé, au téléphone, de rester bons amis.

Mais on l'a vue s'exercer au tir avec rage !

D'où mon smiley "mitraillette"