Exprimez-vous ~ Commentez les épisodes au quotidien ! [Archive 7 Février-Avril 2018]

chéladoine a écrit:

raylen a écrit:

Certes chélidoine, mais le prof d'Histoire aussi fait preuve d'une opinion qui se tient, et ce n'est pas pour autant - si c'était dans la vraie vie - qu'il manquerait d'empathie. 
La réaction de Coralie est épidermique. Celle de la psy est fondée sur les études et l'expérience. 
Ce que je dis, c'est que l'attitude du prof d'Histoire se tient et ne mérite pas d'être balayée d'un revers de main.
quant à mettre la pression sur rochât sous prétexte que d'autres lycées le font….On ne change pas d'Etat civil facilement même pour modifier très légèrement son nom de famille. Comment fera le lycée au moment de présenter les élèves au bac?
Je trouve que PBLV envoie un message inconséquent et  irresponsable.

 Mais encore une fois, pourquoi voir absolument un message, qui serait selon toi: certains ados veulent changer de genre et il faut les encourager?   Ce n'est pas ce que je vois: personne ne comprend vraiment ce que vit et a vécu depuis son enfance le personnage de Clara, et certains le jugent très négativement, d'autres (très peu) essaient de ne pas juger et d'être à l'écoute.
 Ce qui nous est montré, c'est un phénomène qui existe, on ne peut pas le nier, (en quoi est-ce donc "inconséquent?) et c'est l'enfer pour ceux qui s'engagent dans la révélation de ce qu'ils ressentent: en quoi est-ce irresponsable?
 Tu peux juger que le scénario est mal fait, que ça va trop vite, etc, mais s'il y a un "message", il est pour le moins ambivalent.

Tout à fait d’accord avec chéladoine. Rien ici ne pourrait pousser quelque adolescent mal dans sa peau à « tenter l’experience », pour « voir » s’il n’était pas tellement transgenre, vu toutes les difficultés pour les uns et les autres qui nous sont présentées. Il n’y a donc aucun encouragement à se révéler transgenre et pour l’entourage seulement celui d’être aimant.

Il n’y a en effet pas même d’injonction à comprendre celui qui est transgenre, mais tout au plus à tenter 
d’accompagner au mieux (en témoigne l’attitude de Coralie que l’on voit bienveillante alors pourtant qu’elle même n’en comprend pas pour ne pas le vivre dans sa chair. Elle-même continue à dire « elle », « Clara » en l’absence du protagoniste, ce qui montre bien qu’elle non plus ne sait pas ce qu’est la situation mais refuse seulement de juger) et le seul message en fait est celui de continuer à aimer ceux que l’on aimait. Cela ne m’en semble pas être un message totalement dépourvu de sens et de morale ni pousser à une dérive de la société.
Si PBLV entend souvent faire passer des messages il me semble que là son positionnement est très fin en nous montrant simplement qu’on peut ne pas comprendre ce qui est trop difficile à comprendre mais tenter malgré tout d’aimer l’autre.

chéladoine a écrit:

raylen a écrit:

Certes chélidoine, mais le prof d'Histoire aussi fait preuve d'une opinion qui se tient, et ce n'est pas pour autant - si c'était dans la vraie vie - qu'il manquerait d'empathie. 
La réaction de Coralie est épidermique. Celle de la psy est fondée sur les études et l'expérience. 
Ce que je dis, c'est que l'attitude du prof d'Histoire se tient et ne mérite pas d'être balayée d'un revers de main.
quant à mettre la pression sur rochât sous prétexte que d'autres lycées le font….On ne change pas d'Etat civil facilement même pour modifier très légèrement son nom de famille. Comment fera le lycée au moment de présenter les élèves au bac?
Je trouve que PBLV envoie un message inconséquent et  irresponsable.

 Mais encore une fois, pourquoi voir absolument un message, qui serait selon toi: certains ados veulent changer de genre et il faut les encourager?   Ce n'est pas ce que je vois: personne ne comprend vraiment ce que vit et a vécu depuis son enfance le personnage de Clara, et certains le jugent très négativement, d'autres (très peu) essaient de ne pas juger et d'être à l'écoute.
 Ce qui nous est montré, c'est un phénomène qui existe, on ne peut pas le nier, (en quoi est-ce donc "inconséquent?) et c'est l'enfer pour ceux qui s'engagent dans la révélation de ce qu'ils ressentent: en quoi est-ce irresponsable?
 Tu peux juger que le scénario est mal fait, que ça va trop vite, etc, mais s'il y a un "message", il est pour le moins ambivalent.

Il y a quand même pour moi un parti pris, avec d'un côté Coralie qui a le beau rôle, et de l'autre ceux qui ne comprennent pas le comportement de Clara-Antoine, et qui sont considérés comme des "frustrés".

nicolas8401 a écrit:

chéladoine a écrit:

 Mais encore une fois, pourquoi voir absolument un message, qui serait selon toi: certains ados veulent changer de genre et il faut les encourager?   Ce n'est pas ce que je vois: personne ne comprend vraiment ce que vit et a vécu depuis son enfance le personnage de Clara, et certains le jugent très négativement, d'autres (très peu) essaient de ne pas juger et d'être à l'écoute.
 Ce qui nous est montré, c'est un phénomène qui existe, on ne peut pas le nier, (en quoi est-ce donc "inconséquent?) et c'est l'enfer pour ceux qui s'engagent dans la révélation de ce qu'ils ressentent: en quoi est-ce irresponsable?
 Tu peux juger que le scénario est mal fait, que ça va trop vite, etc, mais s'il y a un "message", il est pour le moins ambivalent.

Il y a quand même pour moi un parti pris, avec d'un côté Coralie qui a le beau rôle, et de l'autre ceux qui ne comprennent pas le comportement de Clara-Antoine, et qui sont considérés comme des "frustrés".

Mais Coralie non plus ne comprend pas. La seule différence entre elle et les autres est qu’elle tente d’accompagner et d’être présente pour Clara/Antoine mais elle est montrée elle aussi comme déroutée. Elle essaye simplement de ne pas juger. C’est pour moi ici la subtilité du traitement de l’intrigue: entre comprendre et rejeter l’autre en bloc il y a aussi la possibilité d’être là, même si les choses nous dépassent et qu’on ne pourra de facto jamais les comprendre si on ne les vit pas dans sa propre chair

nicolas8401 a écrit:

chéladoine a écrit:

 Mais encore une fois, pourquoi voir absolument un message, qui serait selon toi: certains ados veulent changer de genre et il faut les encourager?   Ce n'est pas ce que je vois: personne ne comprend vraiment ce que vit et a vécu depuis son enfance le personnage de Clara, et certains le jugent très négativement, d'autres (très peu) essaient de ne pas juger et d'être à l'écoute.
 Ce qui nous est montré, c'est un phénomène qui existe, on ne peut pas le nier, (en quoi est-ce donc "inconséquent?) et c'est l'enfer pour ceux qui s'engagent dans la révélation de ce qu'ils ressentent: en quoi est-ce irresponsable?
 Tu peux juger que le scénario est mal fait, que ça va trop vite, etc, mais s'il y a un "message", il est pour le moins ambivalent.

Il y a quand même pour moi un parti pris, avec d'un côté Coralie qui a le beau rôle, et de l'autre ceux qui ne comprennent pas le comportement de Clara-Antoine, et qui sont considérés comme des "frustrés".

  Mais c'est seulement Coralie qui a dit que le prof d'histoire-Géo est un "frustré", et elle le dit à Clara, pour la réconforter. Cela ne veut absolument pas dire que tous ceux "qui ne comprennent pas" sont des frustrés.
 D'ailleurs, comme le dit aussi Kersane, on voit bien que personne, même pas Coralie, ne comprend vraiment ce qui se passe dans l'esprit de Clara.  Coralie a "le beau rôle" parce qu'elle est bienveillante, dans cette histoire, et c'est tout.       Donc je ne vois aucun parti pris.

Kersane a écrit:

nicolas8401 a écrit:

Il y a quand même pour moi un parti pris, avec d'un côté Coralie qui a le beau rôle, et de l'autre ceux qui ne comprennent pas le comportement de Clara-Antoine, et qui sont considérés comme des "frustrés".

Mais Coralie non plus ne comprend pas. La seule différence entre elle et les autres est qu’elle tente d’accompagner et d’être présente pour Clara/Antoine mais elle est montrée elle aussi comme déroutée. Elle essaye simplement de ne pas juger. C’est pour moi ici la subtilité du traitement de l’intrigue: entre comprendre et rejeter l’autre en bloc il y a aussi la possibilité d’être là, même si les choses nous dépassent et qu’on ne pourra de facto jamais les comprendre si on ne les vit pas dans sa propre chair

Je suis d'accord Coralie a affirme a Nathan qu'elle etait aussi deboussolee dans cette histoire mais elle n'en montre rien et essaie de garder la tete froide pour soutenir tous les membres de la famille! 
Apres je comprends aussi le desarroi de Clement , ce doit etre tres dur pour lui aussi et ce serait completement incoherent que le pere et le frere acceptent cette situation du jour au lendemain 

chéladoine a écrit:

nicolas8401 a écrit:

Il y a quand même pour moi un parti pris, avec d'un côté Coralie qui a le beau rôle, et de l'autre ceux qui ne comprennent pas le comportement de Clara-Antoine, et qui sont considérés comme des "frustrés".

  Mais c'est seulement Coralie qui a dit que le prof d'histoire-Géo est un "frustré", et elle le dit à Clara, pour la réconforter. Cela ne veut absolument pas dire que tous ceux "qui ne comprennent pas" sont des frustrés.
 D'ailleurs, comme le dit aussi Kersane, on voit bien que personne, même pas Coralie, ne comprend vraiment ce qui se passe dans l'esprit de Clara.  Coralie a "le beau rôle" parce qu'elle est bienveillante, dans cette histoire, et c'est tout.       Donc je ne vois aucun parti pris.

Je pense malgré tout que Coralie est présentée comme l'exemple à prendre. Je trouve aussi dommage qu'elle ne dise pas à Clara qu'elle va un peu vite en besogne en exigeant à tout le monde, y compris au lycée, qu'on l'appelle par un nouveau prénom. Elle pourrait essayer de la modérer au lieu de la conforter dans une attitude que je trouve quand même assez radicale.
Quant à la question du parti pris, on ne tombera pas d'accord sur ce point alors

Kersane a écrit:

chéladoine a écrit:

 Mais encore une fois, pourquoi voir absolument un message, qui serait selon toi: certains ados veulent changer de genre et il faut les encourager?   Ce n'est pas ce que je vois: personne ne comprend vraiment ce que vit et a vécu depuis son enfance le personnage de Clara, et certains le jugent très négativement, d'autres (très peu) essaient de ne pas juger et d'être à l'écoute.
 Ce qui nous est montré, c'est un phénomène qui existe, on ne peut pas le nier, (en quoi est-ce donc "inconséquent?) et c'est l'enfer pour ceux qui s'engagent dans la révélation de ce qu'ils ressentent: en quoi est-ce irresponsable?
 Tu peux juger que le scénario est mal fait, que ça va trop vite, etc, mais s'il y a un "message", il est pour le moins ambivalent.

Tout à fait d’accord avec chéladoine. Rien ici ne pourrait pousser quelque adolescent mal dans sa peau à « tenter l’experience », pour « voir » s’il n’était pas tellement transgenre, vu toutes les difficultés pour les uns et les autres qui nous sont présentées. Il n’y a donc aucun encouragement à se révéler transgenre et pour l’entourage seulement celui d’être aimant.

Il n’y a en effet pas même d’injonction à comprendre celui qui est transgenre, mais tout au plus à tenter 
d’accompagner au mieux (en témoigne l’attitude de Coralie que l’on voit bienveillante alors pourtant qu’elle même n’en comprend pas pour ne pas le vivre dans sa chair. Elle-même continue à dire « elle », « Clara » en l’absence du protagoniste, ce qui montre bien qu’elle non plus ne sait pas ce qu’est la situation mais refuse seulement de juger) et le seul message en fait est celui de continuer à aimer ceux que l’on aimait. Cela ne m’en semble pas être un message totalement dépourvu de sens et de morale ni pousser à une dérive de la société.
Si PBLV entend souvent faire passer des messages il me semble que là son positionnement est très fin en nous montrant simplement qu’on peut ne pas comprendre ce qui est trop difficile à comprendre mais tenter malgré tout d’aimer l’autre.

Cela dit je n'aimerais pas du tout que la France, dans ce domaine, dérive vers la pratique en cours aux Etats-Unis où on peut administrer des médocs qui bloquent la puberté à des enfants qui se déclarent transgenres, puis, s'ils le souhaitent, à la fin de cette adolescence sans puberté, des médocs pour changer de sexe !!!

nicolas8401 a écrit:

chéladoine a écrit:

  Mais c'est seulement Coralie qui a dit que le prof d'histoire-Géo est un "frustré", et elle le dit à Clara, pour la réconforter. Cela ne veut absolument pas dire que tous ceux "qui ne comprennent pas" sont des frustrés.
 D'ailleurs, comme le dit aussi Kersane, on voit bien que personne, même pas Coralie, ne comprend vraiment ce qui se passe dans l'esprit de Clara.  Coralie a "le beau rôle" parce qu'elle est bienveillante, dans cette histoire, et c'est tout.       Donc je ne vois aucun parti pris.

Je pense malgré tout que Coralie est présentée comme l'exemple à prendre. Je trouve aussi dommage qu'elle ne dise pas à Clara qu'elle va un peu vite en besogne en exigeant à tout le monde, y compris au lycée, qu'on l'appelle par un nouveau prénom. Elle pourrait essayer de la modérer au lieu de la conforter dans une attitude que je trouve quand même assez radicale.
Quant à la question du parti pris, on ne tombera pas d'accord sur ce point alors

Plutôt d'accord avec toi là. Je trouve tout cela extrêmement rapide. Je sais bien que c'est sans doute pour les besoins de la fiction, mais vu qu'il s'agit d'un sujet extrêmement délicat et compliqué, rarement abordé en fiction et rare dans la réalité, il faudrait beaucoup plus de patience et longueur de temps me semble-t-il. Déjà, j'aurais préféré qu'il y ait plein d'indices du malaise depuis que Clara est arrivée dans PBLV.

Citation :

Cela dit je n'aimerais pas du tout que la France, dans ce domaine, dérive vers la pratique en cours aux Etats-Unis où on peut administrer des médocs qui bloquent la puberté à des enfants qui se déclarent transgenres, puis, s'ils le souhaitent, à la fin de cette adolescence sans puberté, des médocs pour changer de sexe !!!

Ce n'est pas qu'aux Etats-Unis... Et pourtant, ça me semble souhaitable! Les bloqueurs de puberté sont réversibles, et ils permettent justement aux adolescents d'explorer leur ressenti et de prendre le temps de comprendre ce qui leur arrive sans passer par le traumatisme additionnel de la transformation du corps... Et d'ensuite prendre la décision définitive à un âge approprié.

polkafrik a écrit:

Citation :

Cela dit je n'aimerais pas du tout que la France, dans ce domaine, dérive vers la pratique en cours aux Etats-Unis où on peut administrer des médocs qui bloquent la puberté à des enfants qui se déclarent transgenres, puis, s'ils le souhaitent, à la fin de cette adolescence sans puberté, des médocs pour changer de sexe !!!

Ce n'est pas qu'aux Etats-Unis... Et pourtant, ça me semble souhaitable! Les bloqueurs de puberté sont réversibles, et ils permettent justement aux adolescents d'explorer leur ressenti et de prendre le temps de comprendre ce qui leur arrive sans passer par le traumatisme additionnel de la transformation du corps... Et d'ensuite prendre la décision définitive à un âge approprié.

C'est vrai que là, on est tout de suite rassurés.

ailebrune a écrit:

nicolas8401 a écrit:

Je pense malgré tout que Coralie est présentée comme l'exemple à prendre. Je trouve aussi dommage qu'elle ne dise pas à Clara qu'elle va un peu vite en besogne en exigeant à tout le monde, y compris au lycée, qu'on l'appelle par un nouveau prénom. Elle pourrait essayer de la modérer au lieu de la conforter dans une attitude que je trouve quand même assez radicale.
Quant à la question du parti pris, on ne tombera pas d'accord sur ce point alors

Plutôt d'accord avec toi là. Je trouve tout cela extrêmement rapide. Je sais bien que c'est sans doute pour les besoins de la fiction, mais vu qu'il s'agit d'un sujet extrêmement délicat et compliqué, rarement abordé en fiction et rare dans la réalité, il faudrait beaucoup plus de patience et longueur de temps me semble-t-il. Déjà, j'aurais préféré qu'il y ait plein d'indices du malaise depuis que Clara est arrivée dans PBLV.

C'est vrai quoi, l'homme ne s'est pas fait en un jour  

Moi aussi je trouve tout ça trop rapide dans la présentation que fait PBLV, ils auraient dû faire comme pour la maladie de Jocelyn, étirer l'histoire sur plusieurs périodes 
 D'autres part, je ne sais pas plus que d'autres ce qu'il faudrait faire, dans la réalité. 
Ignorer le phénomène et dire à ces enfants: c'est un caprice et ça va te passer, en attendant tu t'occupes de tes études?
 J'ai l'impression que certains n'y croient tout simplement pas. Hors, même si c'est très rare, ça existe.

chéladoine a écrit:

Moi aussi je trouve tout ça trop rapide dans la présentation que fait PBLV, ils auraient dû faire comme pour la maladie de Jocelyn, étirer l'histoire sur plusieurs périodes 
 D'autres part, je ne sais pas plus que d'autres ce qu'il faudrait faire, dans la réalité. 
Ignorer le phénomène et dire à ces enfants: c'est un caprice et ça va te passer, en attendant tu t'occupes de tes études?
 J'ai l'impression que certains n'y croient tout simplement pas. Hors, même si c'est très rare, ça existe.

Mais, indépendamment de la rapidité,  est-ce que ça se présente de cette façon?
on connaît les cas de transexualité. Cela ne se présente pas seulement sur le plan du ressenti.

ailebrune a écrit:

Kersane a écrit:

Tout à fait d’accord avec chéladoine. Rien ici ne pourrait pousser quelque adolescent mal dans sa peau à « tenter l’experience », pour « voir » s’il n’était pas tellement transgenre, vu toutes les difficultés pour les uns et les autres qui nous sont présentées. Il n’y a donc aucun encouragement à se révéler transgenre et pour l’entourage seulement celui d’être aimant.

Il n’y a en effet pas même d’injonction à comprendre celui qui est transgenre, mais tout au plus à tenter 
d’accompagner au mieux (en témoigne l’attitude de Coralie que l’on voit bienveillante alors pourtant qu’elle même n’en comprend pas pour ne pas le vivre dans sa chair. Elle-même continue à dire « elle », « Clara » en l’absence du protagoniste, ce qui montre bien qu’elle non plus ne sait pas ce qu’est la situation mais refuse seulement de juger) et le seul message en fait est celui de continuer à aimer ceux que l’on aimait. Cela ne m’en semble pas être un message totalement dépourvu de sens et de morale ni pousser à une dérive de la société.
Si PBLV entend souvent faire passer des messages il me semble que là son positionnement est très fin en nous montrant simplement qu’on peut ne pas comprendre ce qui est trop difficile à comprendre mais tenter malgré tout d’aimer l’autre.

Cela dit je n'aimerais pas du tout que la France, dans ce domaine, dérive vers la pratique en cours aux Etats-Unis où on peut administrer des médocs qui bloquent la puberté à des enfants qui se déclarent transgenres, puis, s'ils le souhaitent, à la fin de cette adolescence sans puberté, des médocs pour changer de sexe !!!

Moi aussi,  cela me choque que l'on permette à des enfants pré-pubères de changer de sexe. Comment être sûr qu'il ne s'agir pas d'un caprice ou d'une lubie ?

raylen a écrit:

chéladoine a écrit:

Moi aussi je trouve tout ça trop rapide dans la présentation que fait PBLV, ils auraient dû faire comme pour la maladie de Jocelyn, étirer l'histoire sur plusieurs périodes 
 D'autres part, je ne sais pas plus que d'autres ce qu'il faudrait faire, dans la réalité. 
Ignorer le phénomène et dire à ces enfants: c'est un caprice et ça va te passer, en attendant tu t'occupes de tes études?
 J'ai l'impression que certains n'y croient tout simplement pas. Hors, même si c'est très rare, ça existe.

Mais, indépendamment de la rapidité,  est-ce que ça se présente de cette façon?
on connaît les cas de transexualité. Cela ne se présente pas seulement sur le plan du ressenti.

Oui ça peut tout à fait se présenter de cette façon. Je connais le sujet. Et les cas sont tous différents, Clara/Antoine est tout à fait crédible. 

Qu'est-ce que tu veux dire par "Cela ne se présente pas seulement sur le plan du ressenti." ?

Ce n'est pas non plus qu'aux Etats-Unis. En France il est aussi possible d'avoir des médicaments pour bloquer la puberté, ils peuvent le prescrire à des jeunes ados, même si en général ce n'est pas le cas : les trans passent souvent plusieurs années (surtout s'ils sont mineurs) avant qu'un médecin accepte de leur prescrire quelque chose, même réversible.

Il est également possible de prendre des hormones (même celles avec effets irréversibles) et de se faire opérer (surtout la poitrine, mais pas uniquement) en étant mineur. Tout cela avec l'accord des parents. 

Mais souvent la découverte se fait en fin d'adolescence ou à l'âge adulte donc ces traitements sont rarement prescrits à des mineurs.

L'histoire d'Antoine paraît tout à fait crédible (pour l'instant...) et pas trop rapide.

Je trouve étonnant la façon que certains ont de penser que ça peut être "un caprice". Vous pensez sérieusement que ça arrive souvent? Vous imaginez que c'est si facile que ça? Certes, il y a des cas où c'est le signe d'une maladie mentale autre et pas de transidentité, mais ils sont encore plus rares, et les psys sont là pour les détecter. Quant aux bloqueurs de puberté, je ne vois pas ce qu'ils auraient d'inquiétant. Il faut bien réaliser que quand on est là, pour beaucoup, c'est ça ou ne plus supporter la vie... Dans un cas comme celui d'Antoine, il s'agit de se présenter comme garçon, pas de changer son identité officielle ni son corps, et cette étape lui permettra justement d'effectuer sa transition au moment voulu.
J'aime cette phrase que j'ai vue plusieurs fois : Quand on demande à des futurs parents s'ils préféreraient une fille ou un garçon, ils répondent toujours "Peu importe, tant qu'il est en bonne santé." Pourquoi cela prend-il tant d'importance 20 ans plus tard.

Laurent12345 a écrit:

Ce n'est pas non plus qu'aux Etats-Unis. En France il est aussi possible d'avoir des médicaments pour bloquer la puberté, ils peuvent le prescrire à des jeunes ados, même si en général ce n'est pas le cas : les trans passent souvent plusieurs années (surtout s'ils sont mineurs) avant qu'un médecin accepte de leur prescrire quelque chose, même réversible.

Il est également possible de prendre des hormones (même celles avec effets irréversibles) et de se faire opérer (surtout la poitrine, mais pas uniquement) en étant mineur. Tout cela avec l'accord des parents. 

Mais souvent la découverte se fait en fin d'adolescence ou à l'âge adulte donc ces traitements sont rarement prescrits à des mineurs.

L'histoire d'Antoine paraît tout à fait crédible (pour l'instant...) et pas trop rapide.

Je suis tout de même surprise par tout ceci. Tout d'abord que des médecins (en France !) acceptent de prescrire des bloqueurs de puberté à des ados, m'étonne beaucoup. Et que des parents donnent leur autorisation, encore plus !

Ensuite, il me semble qu'un changement de sexe (ou de genre, je ne sais pas s'il y a une différence) est une démarche qui, du fait de son irréversibilité, ne devrait intervenir qu'à l'âge adulte. Un ado est malléable, influençable, susceptible d'être mal dans sa peau pour moult raison. Est-il réellement en mesure d'identifier à coup sûr l'origine de son mal-être ? J'ai par exemple eu connaissance, il y a quelques années, du frère d'un ami qui avait subi toutes les opérations et tous les traitements possibles afin de devenir une femme... et qui l'avait ensuite regretté. Il (elle) se sentait encore plus mal par la suite. Il s'agissait pourtant d'une personne d'une cinquantaine d'années. Alors un ado...

C'est bien pour cela qu'il n'y a rien de réversible qui soit proposé aux ados! Et les psys sont censés être là pour que les cas comme tu le décris n'arrivent pas. Un transgenre n'est pas nécessairement opéré, il peut garder ses organes d'origine. Il s'agit d'être reconnu comme du genre de son choix par la société et de se présenter de la façon que l'on souhaite. Et les bloqueurs de puberté, ils sauvent des vies.

polkafrik a écrit:

Je trouve étonnant la façon que certains ont de penser que ça peut être "un caprice". Vous pensez sérieusement que ça arrive souvent? Vous imaginez que c'est si facile que ça? Certes, il y a des cas où c'est le signe d'une maladie mentale autre et pas de transidentité, mais ils sont encore plus rares, et les psys sont là pour les détecter. Quant aux bloqueurs de puberté, je ne vois pas ce qu'ils auraient d'inquiétant. Il faut bien réaliser que quand on est là, pour beaucoup, c'est ça ou ne plus supporter la vie... Dans un cas comme celui d'Antoine, il s'agit de se présenter comme garçon, pas de changer son identité officielle ni son corps, et cette étape lui permettra justement d'effectuer sa transition au moment voulu.
J'aime cette phrase que j'ai vue plusieurs fois : Quand on demande à des futurs parents s'ils préféreraient une fille ou un garçon, ils répondent toujours "Peu importe, tant qu'il est en bonne santé." Pourquoi cela prend-il tant d'importance 20 ans plus tard.

Parce que, comme l'a fort bien exprimé Théo (j'espère que je ne spoile pas, là, car j'ai oublié de quel épisode il s'agissait), les parents, les frères et sœurs, connaissent leur proche, avec le(la)quel(le) ils ont développé une relation d'un certain type et que ce changement chamboule aussi bien leur regard que leurs habitudes vis-à-vis de la nouvelle personnalité de cet enfant. Personnellement, sans qu'il soit question de renier qui que ce soit, je conçois que ce soit difficile à intégrer au sein de la cellule familiale.

polkafrik a écrit:

C'est bien pour cela qu'il n'y a rien de réversible qui soit proposé aux ados! Et les psys sont censés être là pour que les cas comme tu le décris n'arrivent pas. Un transgenre n'est pas nécessairement opéré, il peut garder ses organes d'origine. Il s'agit d'être reconnu comme du genre de son choix par la société et de se présenter de la façon que l'on souhaite. Et les bloqueurs de puberté, ils sauvent des vies.

Tu sembles visiblement plus informé que moi sur ce sujet, donc je veux bien te croire. Il me semble cependant assez précaire de souhaiter changer de genre, et donc d'identité, tout en conservant son apparence physique d'origine. Dans le cas de Clara, par exemple, sa coupe de cheveux et son bandage de seins ne la font absolument pas ressembler à un garçon. Donc lorsqu'elle se présentera en tant qu'Antoine (avec sa voix de fille), elle risque de susciter pas mal de questions et je ne suis pas sûre que son mal-être s'en trouvera résolu.

Maïadelsol a écrit:

polkafrik a écrit:

Je trouve étonnant la façon que certains ont de penser que ça peut être "un caprice". Vous pensez sérieusement que ça arrive souvent? Vous imaginez que c'est si facile que ça? Certes, il y a des cas où c'est le signe d'une maladie mentale autre et pas de transidentité, mais ils sont encore plus rares, et les psys sont là pour les détecter. Quant aux bloqueurs de puberté, je ne vois pas ce qu'ils auraient d'inquiétant. Il faut bien réaliser que quand on est là, pour beaucoup, c'est ça ou ne plus supporter la vie... Dans un cas comme celui d'Antoine, il s'agit de se présenter comme garçon, pas de changer son identité officielle ni son corps, et cette étape lui permettra justement d'effectuer sa transition au moment voulu.
J'aime cette phrase que j'ai vue plusieurs fois : Quand on demande à des futurs parents s'ils préféreraient une fille ou un garçon, ils répondent toujours "Peu importe, tant qu'il est en bonne santé." Pourquoi cela prend-il tant d'importance 20 ans plus tard.

Parce que, comme l'a fort bien exprimé Théo (j'espère que je ne spoile pas, là, car j'ai oublié de quel épisode il s'agissait), les parents, les frères et sœurs, connaissent leur proche, avec le(la)quel(le) ils ont développé une relation d'un certain type et que ce changement chamboule aussi bien leur regard que leurs habitudes vis-à-vis de la nouvelle personnalité de cet enfant. Personnellement, sans qu'il soit question de renier qui que ce soit, je conçois que ce soit difficile à intégrer au sein de la cellule familiale.

C'est bien la question : ils n'ont pas une nouvelle personnalité! C'est toujours la même personne!

polkafrik a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Parce que, comme l'a fort bien exprimé Théo (j'espère que je ne spoile pas, là, car j'ai oublié de quel épisode il s'agissait), les parents, les frères et sœurs, connaissent leur proche, avec le(la)quel(le) ils ont développé une relation d'un certain type et que ce changement chamboule aussi bien leur regard que leurs habitudes vis-à-vis de la nouvelle personnalité de cet enfant. Personnellement, sans qu'il soit question de renier qui que ce soit, je conçois que ce soit difficile à intégrer au sein de la cellule familiale.

C'est bien la question : ils n'ont pas une nouvelle personnalité! C'est toujours la même personne!

Oui et non. Personnellement, j'ai eu deux garçons. Si, à l'adolescence, l'un d'entre eux s'était subitement révélé être une fille, il me semble que mon attitude envers lui/elle aurait été différente. Je me serais sentie mal à l'aise car j'aurais eu l'impression de me trouver face à une autre personne. Ce qui ne signifie nullement que mon amour aurait disparu. Enfin, j'ai du mal à l'exprimer, mais je comprends fort bien le trouble de Clément et la rancœur de Théo, même si je trouve que Coralie est parfaite dans cette intrigue. C'est évidemment beaucoup plus facile pour elle qui n'a connu Clara "en fille" que depuis très peu de temps.

Maïadelsol a écrit:

Oui et non. Personnellement, j'ai eu deux garçons. Si, à l'adolescence, l'un d'entre eux s'était subitement révélé être une fille, il me semble que mon attitude envers lui/elle aurait été différente. Je me serais sentie mal à l'aise car j'aurais eu l'impression de me trouver face à une autre personne. Ce qui ne signifie nullement que mon amour aurait disparu. Enfin, j'ai du mal à l'exprimer, mais je comprends fort bien le trouble de Clément et la rancœur de Théo, même si je trouve que Coralie est parfaite dans cette intrigue. C'est évidemment beaucoup plus facile pour elle qui n'a connu Clara "en fille" que depuis très peu de temps.

Moi aussi je comprends Clément et Théo pour qui ça doit être difficile de passer à fils et frère après plus de 15 ans.
Et en même temps, cette difficulté qu'ils rencontrent à projeter une image masculine sur Clara me semble être du même ressort que la difficulté d'Antoine à se projeter en fille. Parce que dans son intelligence, son humour, ses goûts, Antoine n'est pas différent de Clara. Je trouve que ça peut peut-être aider à comprendre la douleur d'un transgenre si on arrive à comprendre ce que vit son entourage.

Coralie a une bonne attitude avec Antoine de par son ouverture et son acceptation de l'autre tel qu'il est, mais aussi parce qu'elle a la place qui le permet. Ni trop proche ni trop éloignée, elle peut vivre la situation avec le bon recul et être l'aide, la médiatrice dont ils ont besoin.