Sophie Corcel (par Marine Danaux)

Paty a écrit:

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Thomas est fâché, oui, et a de bonnes raisons de l'être !
A son arrivée, Roland n'avait pas renié François, son fils légitime (ni installé Thomas dans le logement de François), que la reprise du bar n'intéressait pas ! Il était simplement content que quelqu'un de la famille reprenne le bar, grâce à Thomas. Thomas y a travaillé dur pendant des années, jusqu'à en devenir le patron en titre. Ca ne lui est pas tombé tout cuit dans le bec.

 
Et surtout, Roland était au courant pour Lola et Kylian..

ailebrune a écrit:

 
Et l'intrigue continue d'escamoter le fait que Sophie soit installée chez Thomas et Gaby. Complètement  
Sinon, pour les parts, je me rappelle effectivement que Thérèse et Baptiste en avaient reçu des parts, mais j'avais oublié pour Francesco et Barbara. C'est l'hallu

Pareil!
D'ailleurs, pourquoi Roland avait-il donné ces parts à Francesco et Barbara ? Pour les empêcher d'ouvrir un autre resto ?

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chéladoine a écrit:

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 Mais quelle intention idéologique?  Ils voudraient démontrer que c'est très bien de voler l'appartement de quelqu'un? C'est absurde!  Non, cet aspect-là de la situation ne les intéresse pas, voilà tout. Mais c'est une grosse incohérence, ça je suis d'accord.

chéladoine a écrit:

  
 Mais quelle intention idéologique?  Ils voudraient démontrer que c'est très bien de voler l'appartement de quelqu'un? C'est absurde!  Non, cet aspect-là de la situation ne les intéresse pas, voilà tout. Mais c'est une grosse incohérence, ça je suis d'accord.

D'accord avec toi. J'ai surtout l'impression que c'est écrit n'importe comment.

Ca ne s'appelle pas voler, ça s'appelle squatter , qui a été rendu légitime par une loi  que le législateur essaye maintenant non sans mal de modifier devant l'indignation quasi générale.
Quand on écrit n'importe quoi , on ne pense pas au squat  a priori, on n'écrit pas une scène où un policier explique ce que dit la loi en cas de non infraction. Les cenaristes n'écrivent pas n'imposrte quoi; ils écrivent en fonction d'une ligne éditoriale. Faut arrêter le déni.

Des histoires de squats, il y en a plein les journaux, encore ce matin dans le Dauphiné Libéré concernant une maison située en Ardèche du Sud. 
 Mais la loi a changé (ou est en train de changer) après la médiatisation de certaines affaires particulièrement énormes.
"la propriété c'est le vol" ?  Mais plus aucun parti politique, aucun groupuscule d'extrème gauche, aucune association  ne revendique cette affirmation aujourd'hui, ça ne peut pas être une ligne éditoriale.

chéladoine a écrit:

Des histoires de squats, il y en a plein les journaux, encore ce matin dans le Dauphiné Libéré concernant une maison située en Ardèche du Sud. 
 Mais la loi a changé (ou est en train de changer) après la médiatisation de certaines affaires particulièrement énormes.
"la propriété c'est le vol" ?  Mais plus aucun parti politique, aucun groupuscule d'extrème gauche, aucune association  ne revendique cette affirmation aujourd'hui, ça ne peut pas être une ligne éditoriale.

En es-tu si certaine ? 

Il suffit de se pencher sur le cas du "Petit Cambodge" dans le Xe arrondissement de Paris (qui, rappelons-le, avait été la cible des attentats du 13 novembre 2015 !) dont des locaux, dans lesquels les propriétaires du restaurant envisagent d’ouvrir une annexe, ont été squattés depuis la mi-novembre par un collectif militant qui y héberge des sans-abris et des personnes isolées. Ce collectif déplore que le local soit abandonné depuis cinq ans et dit lutter contre la "gentrification" du quartier au profit de "spéculateurs", de la plateforme AirBnb ou de "restaurants de luxe et bobo". Ils ont "changé les serrures, badigeonné les murs" et "organisé des apéros" en pleine crise du Covid-19, regrettent les propriétaires du Petit Cambodge qui ont saisi la justice, laquelle a finalement ordonné l'évacuation.

Pour moi, aucune équivoque concernant PBLV : il y a bien une tentative de faire passer le message selon lequel des personnes en difficulté sont parfaitement légitimes à occuper illégalement des locaux sur lesquels elles ont jeté leur dévolu, en foulant aux pieds le désarroi des propriétaires.

Là où je suis d'accord c'est que, sur ce forum tout au moins, la squatteuse Sophie a desservi la cause en se rendant unanimement antipathique.

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chéladoine a écrit:

Des histoires de squats, il y en a plein les journaux, encore ce matin dans le Dauphiné Libéré concernant une maison située en Ardèche du Sud. 
 Mais la loi a changé (ou est en train de changer) après la médiatisation de certaines affaires particulièrement énormes.
"la propriété c'est le vol" ?  Mais plus aucun parti politique, aucun groupuscule d'extrème gauche, aucune association  ne revendique cette affirmation aujourd'hui, ça ne peut pas être une ligne éditoriale.

Détrompe-toi, chéladoine. si l'ensemble des partis politiques ont montré leur soutien à certains cas particuliers (une vieille dame,un couple de retraités qui ont mis de côté pour leur retraite) , le squat n'est pas fermement condamné ou remis en question par nombre d'élus. Un cas de squat a été "réglé" dans mon département par les élus, mais ces derniers n'ont pas remis en cause le principe du squat, ils ont négocié avec le squatteur pour que celui-ci s'en aille contre un logement que d'autres attendent pendant des années et sans dédommagement pour la squattée. Justice n'a pas été rendue et le principe du squat pas remis en cause. Quant aux groupuscules d'extrême-gauche, je t'ai envoyé lien vers Paris-lutte-infos qui fournit un véritable guide du routard pour les squatteurs , ne sont pas de pauvres sans abri mais des activistes comme eux, et très ben briefés sur les questions de droit par des avocats.
C'est l'indignation publique qui a fait un peut, bouger la loi qui n'est pas supprimée mais modifiée par un amendement qui laisse bien des trous à la raquette.
En tous cas, je le répète, il y avait de multiples autres possibilités pour l'installation de Sophie . Les choix scenaristiques ne se font pas au hasard.

P.S : "La propriété, c'est le vol" est une phrase de Proudhon et elle inspire nombre d'intellectuels.

Le principe du squat peut à la rigueur se comprendre quand tant de gens dorment dans la rue pendant que de nombreux locaux sont inoccupés. Mais ce n'était pas le cas de l'appart de Thomas et Gabriel. 
  Donc si le but des scénaristes avait été de donner une image positive d'un squat,c'est pour le moins raté et contre positif!
Personne parmi les spectateurs de cette histoire ne peut approuver ni même comprendre cette situation.

il suffit d'abimer le personnage de Thomas :  le regard est dirigé vers lui, devenu l'empêcheur de tourner en rond de l'histoire;

Il est vrai que c'est Thomas qui passe dorénavant pour le type aigri, rancunier et mauvais coucheur, comme si c'était lui qui avait, par une attitude répréhensible, provoqué un retour de bâton bien mérité de la part de Sophie et Roland. La preuve en est que tous les habitués du bar continuent de le fréquenter (le bar) comme si de rien n'était, en faisant bonne figure à la nouvelle gérante et au nouveau serveur. Quant à Claire qui avait, il faut le reconnaître, commencé par s'insurger lors de l'éviction de Sabrina, elle a, depuis, bien compris où était son intérêt et s'est dépêchée de rentrer dans le rang et de copiner avec Sophie...

C'est quand même un drôle de squat, sans effraction où le père des locataires donne les clés aux "squatteurs" et les locataires sont relogés dans un hôtel ... j'ai pas encore entendu parler de ce genre de cas dans le journaux, et je pense que les téléspectateurs savent aussi faire la différence.

Par contre oui, y a des incohérences car la véritable source du conflit entre Thomas et Roland ce n'est l'appart, mais c'est le fait que Roland favorise Sophie et ses enfants (et ceux de Roland), et que Sophie prend sa place au Bar du Mistral, en faisant confiance à Roland. Est ce qu'elle a tord de faire confiance à Roland avec le passé qu'elle a ?

Pour moi pour qu'il y ait '"message" il faut que le thème traité soit récurrent, or jusqu'ici le thème du squat n'a été (mal) traité qu'une seule fois, avec Sophie. Sinon on peut voir des milliers de messages à chaque épisode...
Quant au fait que Sophie soit patronne du bar, je le vois moins un éloge du squat qu'une manière maladroite d'intégrer ce personnage au Mistral. Bref comme ailebrune, j'y vois plus un scénario mal écrit qu'un message...

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chéladoine a écrit:

Le principe du squat peut à la rigueur se comprendre quand tant de gens dorment dans la rue pendant que de nombreux locaux sont inoccupés. Mais ce n'était pas le cas de l'appart de Thomas et Gabriel. 
  Donc si le but des scénaristes avait été de donner une image positive d'un squat,c'est pour le moins raté et contre positif!
Personne parmi les spectateurs de cette histoire ne peut approuver ni même comprendre cette situation.

Comme tu le dis, dans des locaux inoccupés, parfois depuis des années ; or, les cas scandaleux rapportés ces derniers temps dans les médias concernent des résidences principales (pendant les vacances de résidents) ou secondaires (régulièrement utilisés par leurs propriétaires). Ce sont des cas très différents.

D'autre part, assimiler le cas de Sophie à un squat, c'est n'importe quoi ! Sophie a été introduite dans ce logement au vu et au su de tout le monde, par le père de l'un des locataires (ou proprios, je ne sais plus), comme une solution provisoire de quelques jours ; puis il y a eu un glissement vers le permanent, après le changement de serrure par cette naze. Personne n'a porté plainte, personne ne trouve apparemment à y redire, sauf Thomas et dans une bien moindre mesure, tout à fait incompréhensible, Gaby.

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nicolas8401 a écrit:

Pour moi pour qu'il y ait '"message" il faut que le thème traité soit récurrent, or jusqu'ici le thème du squat n'a été (mal) traité qu'une seule fois, avec Sophie. Sinon on peut voir des milliers de messages à chaque épisode...
Quant au fait que Sophie soit patronne du bar, je le vois moins un éloge du squat qu'une manière maladroite d'intégrer ce personnage au Mistral. Bref comme ailebrune, j'y vois plus un scénario mal écrit qu'un message...

Ben non, pourquoi faudrait-il que ce soit récurrent?D'ailleurs, il ne s'agit demettre des sous-titres à un épisode"attention,le squatteur est normal et le squat est sympa, c'est le squatté qui est un mauvais perdant" ( mais c'est quand même un peu l'idée qui transpire), c'est une ligne générale : on donne tort au commerçant et raison au voleur,on donne tort à l'industriel, on donne qu tortau squatté, etc...

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Paty a écrit:

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Comme tu le dis, dans des locaux inoccupés, parfois depuis des années ; or, les cas scandaleux rapportés ces derniers temps dans les médias concernent des résidences principales (pendant les vacances de résidents) ou secondaires (régulièrement utilisés par leurs propriétaires). Ce sont des cas très différents.

D'autre part, assimiler le cas de Sophie à un squat, c'est n'importe quoi ! Sophie a été introduite dans ce logement au vu et au su de tout le monde, par le père de l'un des locataires (ou proprios, je ne sais plus), comme une solution provisoire de quelques jours ; puis il y a eu un glissement vers le permanent, après le changement de serrure par cette naze. Personne n'a porté plainte, personne ne trouve apparemment à y redire, sauf Thomas et dans une bien moindre mesure, tout à fait incompréhensible, Gaby.

Quand on occupe l'appartement de quelqu'un sans son autorisation, que l'on change les serrures et que l'on met son nom sur la porte, ça s'appelle squatter. La loi a été ainsi faite qu'elle permet ce genre de choses pour la plus grande incompréhension des gens. Il suffit que l'occupant légal de l'habitation s'absente 48 heures pour qu'un appartement puisse être squatté et les squatteurs impossibles à déloger, jusqu'au dernier amendement tout récent de la loi.Mais il semble que ce soit plutôt le fait qu'un cas de squat soit mediatisé et émeuve l'opinion publique pour que le préfet se décide à agir et pas systématiquement, laissant72 heures aux squatteurs pour partir, c'est-à-dire, en leur permettant de dégrader l'appartement.
Dans cette intrigue, Sophie est entrée avec les clés de Roland mais il s'agissait de rester quelques jours . A partir du moment où elle restée défintivement, elle squatte.

On dirait que le fait d'avoir été introduite au vu et au su de tout le monde légitime l'opéraiton . Mais Baptiste a protesté auprès de son grand-père et tenté de prévenir ses parents. Il y a aussi eu plainte au commissariat mais l'affaire a été traitée par Eric par-dessus la jambe. La raison donnée était ambigüe, c'est qu'il n'y avait pas eu effraction. C'est une manière commode de rendre le fait acceptable et de passer à autre chose. Dans la réalité, effraction ou pas ne changerait rien. Ce qui aurait pu enclencher une procédure est le fait que l'appartement était la résidence principale. Mais même là, l'affaire aurait pris du temps avant d'être réglée et sans dédommagement des occupants initiaux.

chéladoine a écrit:

Le principe du squat peut à la rigueur se comprendre quand tant de gens dorment dans la rue pendant que de nombreux locaux sont inoccupés. Mais ce n'était pas le cas de l'appart de Thomas et Gabriel. 
  Donc si le but des scénaristes avait été de donner une image positive d'un squat,c'est pour le moins raté et contre positif!
Personne parmi les spectateurs de cette histoire ne peut approuver ni même comprendre cette situation.

Paty a écrit:

Comme tu le dis, dans des locaux inoccupés, parfois depuis des années ; or, les cas scandaleux rapportés ces derniers temps dans les médias concernent des résidences principales (pendant les vacances de résidents) ou secondaires (régulièrement utilisés par leurs propriétaires). Ce sont des cas très différents.

D'autre part, assimiler le cas de Sophie à un squat, c'est n'importe quoi ! Sophie a été introduite dans ce logement au vu et au su de tout le monde, par le père de l'un des locataires (ou proprios, je ne sais plus), comme une solution provisoire de quelques jours ; puis il y a eu un glissement vers le permanent, après le changement de serrure par cette naze. Personne n'a porté plainte, personne ne trouve apparemment à y redire, sauf Thomas et dans une bien moindre mesure, tout à fait incompréhensible, Gaby.

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Maïadelsol a écrit:

Il est vrai que c'est Thomas qui passe dorénavant pour le type aigri, rancunier et mauvais coucheur, comme si c'était lui qui avait, par une attitude répréhensible, provoqué un retour de bâton bien mérité de la part de Sophie et Roland. La preuve en est que tous les habitués du bar continuent de le fréquenter (le bar) comme si de rien n'était, en faisant bonne figure à la nouvelle gérante et au nouveau serveur. Quant à Claire qui avait, il faut le reconnaître, commencé par s'insurger lors de l'éviction de Sabrina, elle a, depuis, bien compris où était son intérêt et s'est dépêchée de rentrer dans le rang et de copiner avec Sophie...

Dans la série, ça se passe comme ça, mais tout le monde ici dans le forum dénonce ces comportements comme incompréhensibles, incohérents! Donc, s'il s'agissait de convaincre le spectateur que ce "squat" est normal, justifié etc, c'est complètement raté!

Que PBLV rate son but, est tout à fait possible. Tout le monde n'est pas persuadé que la police ressemble à ce qu'en montre le feuilleton.
Mais bon, tu connais la phrase de Francis Bacon : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose".

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chéladoine a écrit:

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Dans la série, ça se passe comme ça, mais tout le monde ici dans le forum dénonce ces comportements comme incompréhensibles, incohérents! Donc, s'il s'agissait de convaincre le spectateur que ce "squat" est normal, justifié etc, c'est complètement raté!

C'est clair que c'est raté. Je l'ai souligné plusieurs fois. Mais qu'il y ait tentative de message, visant à faire passer les pauvres squatteurs pour légitimes à occuper un logement dans la mesure où eux-mêmes sont en galère, j'en reste persuadée.

chéladoine a écrit:

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Dans la série, ça se passe comme ça, mais tout le monde ici dans le forum dénonce ces comportements comme incompréhensibles, incohérents! Donc, s'il s'agissait de convaincre le spectateur que ce "squat" est normal, justifié etc, c'est complètement raté!

Et je pense que la réaction du forum reflète ce que penseraient une majorité de gens.
Pour moi, cette histoire est plutôt à ranger dans la liste des choix scénaristiques aussi ahurissants qu'odieux : Abdel qui fait exploser un fourgon rempli de gens, Coralie qui finit par se mettre en couple avec son beau-fils...

Quel culot la squatteuse de se plaindre parce que Thomas s'installe en face du Mistal, en prétendant qu'il allait lui piquer SA clientèle.  Quand est-ce qu'elle va enfin dégager?

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Titi de PANAME a écrit:

Je propose qu'on échange le chat par sophie

Signé Thomas