Les incohérences et les invraisemblances de PBLV [Archive 14]

Shinochaz a écrit:

Autre truc classique, les gens qui commandent un verre et se cassent du bar avant même d'avoir été servis

Encore plus courant je trouve : la personne qui quitte la table alors qu'elle vient de s'installer.
Genre : vient de s'installer pour le petit déj, se verse un café, prend un croissant, et alors que rien ne motive cette décision soudaine, après une ou deux répliques, "faut que j'aille en cours/au bureau" etc
Ou, grand classique aussi : quitte le bar ou le restau alors que la consommation semble à peine entamée. Là encore sans raison, pas d'urgence ni rien.

Pas grave c'est gratuit lol! Ou alors ils ont les moyens, café croissant.....ce n'est que du menu frettin

Shinochaz a écrit:

Voici pourquoi les personnages ne disent jamais au revoir lorsqu’ils téléphonent dans les films et les séries

Article qui développe sur les "conventions de fiction" dont je parle quelque fois

Je cite l'article : "il n’est plus nécessaire de parler au téléphone grâce aux messages texte et audio."
C'est eux qui le disent...

Ce qui me fait lever un sourcil dans les scènes de téléphone c'est quand le personnage s'annonce alors que logiquement le numéro est supposé s'afficher sur l'écran de l'interlocuteur ; surtout s'il s'agit d'un proche :
- Maman, c'est moi.
- Allô, chérie, c'est moi.

D'autant qu'i y a toujours la photo affichée en grand!
(Ouais, c'est pour le téléspectateur...  )

Il y a aussi les dialogues récapitulatifs, pas du tout naturels mais qui permettent au téléspectateur occasionnel de raccrocher les wagons. Il y en a eu un beau il y a quelques jours entre Karim et Abdel.

nicolas8401 a écrit:

Il y a aussi les dialogues récapitulatifs, pas du tout naturels mais qui permettent au téléspectateur occasionnel de raccrocher les wagons. Il y en a eu un beau il y a quelques jours entre Karim et Abdel.

Oui au théâtre on appelle ça la "double énonciation", on s'adresse autant, sinon plus au spectateur, qu'à son interlocuteur

Un truc qui m'agace, c'est que les gens n'enlèvent jamais leurs chaussures lorsqu'ils rentrent chez eux. Ils mettent allègrement les pieds sur le canapé avec les grolles du jour. Même les nanas en talons aiguilles, si on les dérange à 23H, elles ont encore leur stilettos aux pieds ! 
Ha oui, et les personnages qui commandent à boire et s'en vont sans jamais finir leur verre ? 
De même, en hiver, il fait toujours grand jour quand les gens se lèvent pour le petit déjeuner...

Oui le coup des chaussures sur le canapé, c'est une constante. Et sur les bancs publics.

les chaussures sur le canapé et SUR LE LIT !!!

Pareil pour les chaussures sur le canapé, le lit. Et aussi que les filles ont toujours leurs talons même le soir à pas d'heure.
Je croyais qu'il n'y avait que moi qui trouvait ça pas normal. Me voilà rassurée 

Et aussi ils ne ferment jamais les portes à clé

Ils trouvent un mot de passe au bout de dix secondes

Ils sont maquillés même au reveil

Ça c'est rien encore,! Des fois c'est même sur la table d'opération lol ! Sortant d'un coma ils parlent banalement !

» Voir le message cité

nicolas8401 a écrit:

Ils trouvent un mot de passe au bout de dix secondes

Oui alors que nous on galère quelque fois avec le nôtre !

Et pour avoir une conversation importante, ils choisissent le moment où leur compagnon/compagne est sur le point de partir bosser. Ou arrivent impromptu sur leur lieu de travail et l'interrompent en plein boulot. Sans parler des flics qui se déplacent personnellement pour aller interroger les uns et les autres chez eux au lieu de les convoquer au commissariat. Mais bon, l'idée c'est de varier les lieux et les décors, compréhensible.

Oui les gens qui débarquent chez toi à n'importe quelle heure pour t'annoncer un truc alors que dans la vraie vie on t'appellerait voir on t'envoie un mail, c'est assez typique aussi

Ou l'avocat qui te donne rendez-vous dans un café avec toute les oreilles indiscrètes qui trainent. Ils n'ont pas de bureau ces gens là ?

Et il faut le dire à personne bien sur ça va de soi!

Shinochaz a écrit:

Ou l'avocat qui te donne rendez-vous dans un café avec toute les oreilles indiscrètes qui trainent. Ils n'ont pas de bureau ces gens là ?

Au cinéma, les espions préfèrent faire ça dans les musées, des lieux pas du tout fréquentés 

Autre poncif : un perso féminin qui vomit, c'est forcément qu'elle est enceinte ! (Alors que, si effectivement certaines femmes enceintes ont des nausées en début de grossesse, ce n'est pas du tout un cas général !)

Autre chose assez récurrente que j'avais surtout remarqué quand je regardais les Feux de l'amour au début des années 2000, j'ai l'impression que c'est moins le cas dans PBLV par contre:

Quand un personnage rend visite à un autre pour discuter (au lieu de s'appeler effectivement), ils passent toutes leurs scènes debout, sans jamais s'asseoir
Et là, si le perso qui habite le lieu reçoit un appel urgent, il s'en va immédiatement et laisse l'autre perso en plan chez lui!

Je ne comprends pas très bien : Ahmet, l'ami journaliste turc de Sacha, a bien expliqué, au début, qu'il faisait des articles de tourisme sur la France, que ça ne lui plaisait pas trop mais qu'il était dans le collimateur des autorités de son pays et qu'il devait faire profil bas pour protéger sa famille (donc, pas d'articles de réflexion, etc.) ; or, voilà qu'il est prêt à se lancer dans ces "regards croisés France-Turquie" avec Sacha ... n'est-ce pas risqué pour lui ?

» Voir le message cité

Flora24 a écrit:

Autre chose assez récurrente que j'avais surtout remarqué quand je regardais les Feux de l'amour au début des années 2000, j'ai l'impression que c'est moins le cas dans PBLV par contre:

Quand un personnage rend visite à un autre pour discuter (au lieu de s'appeler effectivement), ils passent toutes leurs scènes debout, sans jamais s'asseoir
Et là, si le perso qui habite le lieu reçoit un appel urgent, il s'en va immédiatement et laisse l'autre perso en plan chez lui!

Souvent c'est parce qu'ils s'engueulent, et tu te dispute rarement assis  

Et pour ce que tu dis plus bas, j'avais aussi constaté, et trois scènes après tu as un autre qui débarque et qui demande "Mais, Victor n'est pas avec toi ?"  

La personne qui reçoit la visite ne propose jamais spontanément au visiteur d'entrer . C'est le visiteur qui demande : puis-je entrer?.