USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 25)

Becker encense Nora. Peut-être est-elle une bonne flic, après tout je n’en sais rien, mais à aucun moment il n’évoque son manque de courage en ne se dénonçant pas et son comportement honteux en faisant porter le chapeau à son collègue. Décidément Thierry, quoi qu’on en pense, est quantité négligeable pour ses collègues et son patron.

totale inversion des valeurs. La graffeuse et sa mère ont endossé le costume de martyres et de victimes capitalisant sur l'émotion que suscite la mprt de leur cousin. Nora reste dans le camp du bien. thierry est suspect quoi qu'il advienne.

Citation :

La graffeuse et sa mère ont endossé le costume de martyres et de victimes capitalisant sur l'émotion que suscite la mprt de leur cousin.

Elles ont juste oublié les deux ans de loyers en retard.

Citation :

Nora reste dans le camp du bien.

Une flic modèle.

Si on rajoute les magouilles de Claudine et le comportement pré-pubère de Louis, fils de gros mou, petit-fils d’escroc, et de Kira, ex-caillera échappée d’un centre fermé, au secours.

On n’a plus grand-chose à quoi se raccrocher… ah si peut-être, la mission de Christophe assisté du père Pavan…

Guylaine a écrit:

Becker encense Nora. Peut-être est-elle une bonne flic, après tout je n’en sais rien, mais à aucun moment il n’évoque son manque de courage en ne se dénonçant pas et son comportement honteux en faisant porter le chapeau à son collègue. Décidément Thierry, quoi qu’on en pense, est quantité négligeable pour ses collègues et son patron.

Ah oui ! Hier soir, j'étais focalisée sur ma réponse à Roul'tabille, à tel point que j'en ai oublié de souligner ce point, qui m'avait pourtant scandalisée ! Becker (que pourtant j'apprécie en principe) au chevet de celle par qui, par sa lâcheté, a introduit le cahot au commissariat ! Et comme tu dis, pas un mot à ce sujet, ni sa part à elle, ni de celle de son supérieur... Peut-être aurait-il fallu que Thierry sacrifie sa carrière pour sauver celle de sa dégonflée de collègue ?   

raylen a écrit:

totale inversion des valeurs. La graffeuse et sa mère ont endossé le costume de martyres et de victimes capitalisant sur l'émotion que suscite la mort de leur cousin. Nora reste dans le camp du bien. thierry est suspect quoi qu'il advienne.

Dans quel monde vivons-nous !

» Voir le message cité

Argon a écrit:

Une flic modèle.

Si on rajoute les magouilles de Claudine et le comportement pré-pubère de Louis, fils de gros mou, petit-fils d’escroc, et de Kira, ex-caillera échappée d’un centre fermé, au secours.

On n’a plus grand-chose à quoi se raccrocher… ah si peut-être, la mission de Christophe assisté du père Pavan…

Tellement vrai ! Oui, au secours !

Cette intrigue bâtie (si je puis dire) autour de l'immobilier est franchement nulle et frustrante ! 

Heureusement que Christophe est de retour en effet...

Le plus ironique dans l'histoire est que ces jeunes gens veulent empêcher la construction de maisons sans doute en tous points semblables à celles qu'ils habitent, sans se demander si, par hasard, ils ne dérangeraient les fauvettes.

 Oui, la maison où ils vivent est en tout point semblable à celles qui vont être construites, comme tu dis.

Des flics pourris, des politiciens magouilleurs, des racailles, des écolos barjots, des ados cons comme mes pieds...le tout saupoudré d'une culture axé sur la "réussite". Finalement USGS est bien le reflet de la France d'aujourd'hui

Je vois bien Christophe commettre le meurtre de trop: ciblé trop dangereuse, être gravement blessé et juste le temps de faire don de son coeur à Sylvio.
Mais bon c'est ce que je ressens. Je vois malheureusement Christophe mourir bientôt, ce qui devait arriver un jour......

Citation :

les fauvettes

À lunettes, les fauvettes.

Et fauvettes à lunettes, fauvettes à… euh… non, rien

Les fauvettes à lunettes, fauvettes à... et Kira, ex-caillera m'ont bien fait rire

Ah moi je veux bien expliquer, oui!  
Ne me tentez pas

Si vous receviez un revenu inconditionnel, suffisant pour vivre (et que travailler ne vous faisait pas gagner davantage), que feriez-vous de vos journées ?

Mais pas de propriété privée ne signifie pas du tout qu'on ne puisse pas aménager le logement où on vit. Le principe de la propriété d'usage, c'est que tant que vous vous en servez, il vous appartient, donc vous l'amenagez comme vous voulez, et il est sous votre responsabilité, vous en prenez soin.
Et Nausikaa, personne n'a parlé de salauds de riches. Tu préfères vivre dans un monde où tes parents se saignent aux quatre veines pour acheter un logement secondaire dont tu pourras te servir pour aller mieux, ou que la communauté prenne en charge ta maladie et fasse en sorte de te confier ce domicile? Je propose un monde basé sur la solidarité, simplement, au lieu du "chacun pour soi, tout le monde se débrouille".

Vous partez du principe qu'il faut un emploi pour avoir un salaire, moi du principe que tout être humain, parce qu'il nait, doit avoir les moyens de vivre dignement, quoi qu'il arrive. Et aussi du constat qu'il y a tout un tas d'activités humaines utiles et non rémunérées, et un tas d'emplois inutiles (voire nuisibles) rémunérés. Je pense que si on arrête de se tuer à la tâche sur des emplois de ce type, on aura bien plus de temps pour faire des activités véritablement utiles, et aussi pour du temps de loisir. Je pense que de toute façon, la situation écologique impose de repenser nos modes de vie pour revenir à du local, instaurer une vraie démocratie, organiser la sobriété (d'ailleurs c'est le GIEC qui le dit). Une sobriété heureuse, c'est-à-dire solidaire, reconstruisant les liens sociaux, avec de l'innovation non plus technoscientifique mais frugale, etc.

Et pendant que j'y suis, je veux abolir l'État

Bon, je me doute que vous ne votez toujours pas pour moi, je m'étais déjà rendu compte que ce n'était pas sur ce forum que je trouverais mon électorat  

Et non, ce n'est pas une utopie (la seule chose qui empêche que ça devienne votre réalité, c'est qu'il n'y ait pas suffisamment de gens pour croire que c'est possible). Je crois que l'utopie, c'est de croire qu'un système qui repose sur une croissance exponentielle est viable à long terme. Et de croire qu'un système basé sur l'exploitation et la domination (des femmes, des hommes, des animaux, des plantes) peut être juste. Dans un monde où la majorité des gens n'ont pas d'héritage, vous pensez vraiment que c'est supprimer l'héritage qui serait injuste?

Je saiiiis... J'avais dit que j'arrêtais d'en parler, je suis faible !

Et sinon, d'accord avec vous: incompréhensible le traitement de Nora. Tant qu'on croyait que c'était Thierry, c'était degueu de ne pas se dénoncer, mais maintenant que c'est Nora, c'est une bonne flic que Thierry est un s***** d'avoir balancé alors qu'il était accusé à tort.

Très étrange... Très peu nuancé.

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Rou'letabille a écrit:

Ah moi je veux bien expliquer, oui!  
Ne me tentez pas

Si vous receviez un revenu inconditionnel, suffisant pour vivre (et que travailler ne vous faisait pas gagner davantage), que feriez-vous de vos journées ?

Mais pas de propriété privée ne signifie pas du tout qu'on ne puisse pas aménager le logement où on vit. Le principe de la propriété d'usage, c'est que tant que vous vous en servez, il vous appartient, donc vous l'amenagez comme vous voulez, et il est sous votre responsabilité, vous en prenez soin.
Et Nausikaa, personne n'a parlé de salauds de riches. Tu préfères vivre dans un monde où tes parents se saignent aux quatre veines pour acheter un logement secondaire dont tu pourras te servir pour aller mieux, ou que la communauté prenne en charge ta maladie et fasse en sorte de te confier ce domicile? Je propose un monde basé sur la solidarité, simplement, au lieu du "chacun pour soi, tout le monde se débrouille".

Vous partez du principe qu'il faut un emploi pour avoir un salaire, moi du principe que tout être humain, parce qu'il nait, doit avoir les moyens de vivre dignement, quoi qu'il arrive. Et aussi du constat qu'il y a tout un tas d'activités humaines utiles et non rémunérées, et un tas d'emplois inutiles (voire nuisibles) rémunérés. Je pense que si on arrête de se tuer à la tâche sur des emplois de ce type, on aura bien plus de temps pour faire des activités véritablement utiles, et aussi pour du temps de loisir. Je pense que de toute façon, la situation écologique impose de repenser nos modes de vie pour revenir à du local, instaurer une vraie démocratie, organiser la sobriété (d'ailleurs c'est le GIEC qui le dit). Une sobriété heureuse, c'est-à-dire solidaire, reconstruisant les liens sociaux, avec de l'innovation non plus technoscientifique mais frugale, etc.

Et pendant que j'y suis, je veux abolir l'État

Bon, je me doute que vous ne votez toujours pas pour moi, je m'étais déjà rendu compte que ce n'était pas sur ce forum que je trouverais mon électorat  

Et non, ce n'est pas une utopie (la seule chose qui empêche que ça devienne votre réalité, c'est qu'il n'y ait pas suffisamment de gens pour croire que c'est possible). Je crois que l'utopie, c'est de croire qu'un système qui repose sur une croissance exponentielle est viable à long terme. Et de croire qu'un système basé sur l'exploitation et la domination (des femmes, des hommes, des animaux, des plantes) peut être juste. Dans un monde où la majorité des gens n'ont pas d'héritage, vous pensez vraiment que c'est supprimer l'héritage qui serait injuste?

Oh oui et de loin, ils m'ont appris le sens du devoir, du sacrifice et ne pas attendre de recevoir tout cuit dans mon bec quelque chose que je n'aurai pas mérité, j'ai mis moi-même leurs principes en application. Il m'est donc impossible de penser comme toi. Et aussi oui je pense que tes idées sont totalement injustes dans leur établissement, même si le principe de base est louable en soi. Car le logement que tu voudrais donner gracieusement à certains, il faudra bien le prendre, le voler à quelqu'un.

Mais si on y réfléchit bien, est-ce que ce n'est pas la propriété, le vol ?  

Aahh le mérite, ça mériterait une dissertation, parce qu'il faut bien réfléchir
1) à ce qu'on entend par là... On doit se sacrifier, pour mériter ?  
2) à si on veut baser la répartition des richesses là-dessus (ce qui n'est probablement pas le cas actuellement). 
3) si oui au 2), aux critères objectifs dont on dispose pour l'évaluer
4) si oui au 2), à ce qu'on donne aux gens qui ne méritent pas (on ne va pas les laisser mourir dans leur coin, j'imagine qu'on est au moins d'accord là-dessus)

Ah et aussi! Je rêve où Ronan et Ludo ont failli en venir aux mains à plusieurs reprises ? Ça ne va pas la tête? Pourquoi ils continuent à se parler ? Chacune de leurs discussions finit, au mieux, en insultes. Personne ne se dit qu'à un moment, il faut faire un truc? Je ne sais pas, moi, arrêter d'aborder ces sujets devant l'autre, arrêter de bosser ensemble, discuter posément et trouver un autre moyen de fonctionner...

On dirait que ça ne choque personne. Noémie s'interpose sur le moment et hop, on prend l'air navré et on passe à autre chose. Ça m'espante, comme dirait Maïa.

Rou'letabille, je ne voudrais surtout pas vivre dans ton monde !

Mes parents sont partis de la base. Ma mère a passé toute son enfance pendant la guerre et a perdu son père à l'adolescence. Mon père était issu d'une famille très nombreuse et a étudié pour s'en sortir. Et ils ont réussi à acquérir un grand appartement en région parisienne et une résidence secondaire en Normandie (la honte ?). Moi, je suis au contraire très fière de ce qu'ils ont accompli.

Pour ma part, étant fille unique, j'ai hérité (horreur !) il y a trois ans. Mais ma maison dans le Tarn-et Garonne, je l'ai obtenue grâce à mon travail et je l'en apprécie d'autant mieux. Elle est à moi, j'en assume l'entretien, je l'aménage comme je veux, je n'ai de comptes à rendre à personne. Je suis heureuse de savoir que je la transmettrai à mes deux fils, qui la garderont, la vendront, peu importe. Tous deux travaillent et si cet héritage peut accroître leur patrimoine, puis celui de leurs enfants après eux, eh bien j'en suis fort aise...

La société que tu souhaiterais instaurer, outre qu'elle n'est absolument pas viable, me révulse littéralement !

Cela dit, je suis d'accord avec toi sur un point : dans les Pyrénées Altantiques, où tu habites si j'ai bien compris, et comme dans toutes les régions littorales, l'immobilier est devenu extrêmement cher et les propriétaires préfèrent louer leurs biens en résidences saisonnières, ce qui rapporte davantage, plutôt que de les laisser à des autochtones qui cherchent à se loger chez eux. Ceci est injuste et certains maires (je pense en particulier à Saint-Malo) ont commencé à réguler le nombre de Airbnb dans leur commune. C'est une très bonne initiative. Mais confisquer les résidences secondaires, sous prétexte qu'elles ne sont occupées que quelques semaines par an, jamais de la vie !

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Rou'letabille a écrit:

Ah et aussi! Je rêve où Ronan et Ludo ont failli en venir aux mains à plusieurs reprises ? Ça ne va pas la tête? Pourquoi ils continuent à se parler ? Chacune de leurs discussions finit, au mieux, en insultes. Personne ne se dit qu'à un moment, il faut faire un truc? Je ne sais pas, moi, arrêter d'aborder ces sujets devant l'autre, arrêter de bosser ensemble, discuter posément et trouver un autre moyen de fonctionner...

On dirait que ça ne choque personne. Noémie s'interpose sur le moment et hop, on prend l'air navré et on passe à autre chose. Ça m'espante, comme dirait Maïa.

C'est vrai que c'est incompréhensible ! Ce Ronan n'a que récriminations à la bouche. Il est là pour bosser ou pour se harpougner sans cesse avec son employeur ? S'il n'est pas d'accord avec ce qui se passe à la ferme, qu'il aille voir ailleurs ! Je me demande ce que Noémie attend pour le lui dire...

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Pulsion a écrit:

Je vois bien Christophe commettre le meurtre de trop: ciblé trop dangereuse, être gravement blessé et juste le temps de faire don de son coeur à Sylvio.
Mais bon c'est ce que je ressens. Je vois malheureusement Christophe mourir  bientôt, ce qui devait arriver un jour......

Mais peut-on faire don d'un cœur qui a été déjà greffé une première fois ???

J'espère d'autre part que Christophe ne va pas mourir de sitôt. Un tel personnage manquerait énormément au feuilleton.

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Argon a écrit:

À lunettes, les fauvettes.

Et fauvettes à lunettes, fauvettes à… euh… non, rien

Euh, tu crois ? C'est assez rare chez les fauvettes, et je comprends donc qu'il faille absolument sauvegarder l'espèce !

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Rou'letabille a écrit:

Ah moi je veux bien expliquer, oui!  
Ne me tentez pas

Si vous receviez un revenu inconditionnel, suffisant pour vivre (et que travailler ne vous faisait pas gagner davantage), que feriez-vous de vos journées ?

Mais pas de propriété privée ne signifie pas du tout qu'on ne puisse pas aménager le logement où on vit. Le principe de la propriété d'usage, c'est que tant que vous vous en servez, il vous appartient, donc vous l'amenagez comme vous voulez, et il est sous votre responsabilité, vous en prenez soin.
Et Nausikaa, personne n'a parlé de salauds de riches. Tu préfères vivre dans un monde où tes parents se saignent aux quatre veines pour acheter un logement secondaire dont tu pourras te servir pour aller mieux, ou que la communauté prenne en charge ta maladie et fasse en sorte de te confier ce domicile? Je propose un monde basé sur la solidarité, simplement, au lieu du "chacun pour soi, tout le monde se débrouille".

Vous partez du principe qu'il faut un emploi pour avoir un salaire, moi du principe que tout être humain, parce qu'il nait, doit avoir les moyens de vivre dignement, quoi qu'il arrive. Et aussi du constat qu'il y a tout un tas d'activités humaines utiles et non rémunérées, et un tas d'emplois inutiles (voire nuisibles) rémunérés. Je pense que si on arrête de se tuer à la tâche sur des emplois de ce type, on aura bien plus de temps pour faire des activités véritablement utiles, et aussi pour du temps de loisir. Je pense que de toute façon, la situation écologique impose de repenser nos modes de vie pour revenir à du local, instaurer une vraie démocratie, organiser la sobriété (d'ailleurs c'est le GIEC qui le dit). Une sobriété heureuse, c'est-à-dire solidaire, reconstruisant les liens sociaux, avec de l'innovation non plus technoscientifique mais frugale, etc.

Et pendant que j'y suis, je veux abolir l'État

Bon, je me doute que vous ne votez toujours pas pour moi, je m'étais déjà rendu compte que ce n'était pas sur ce forum que je trouverais mon électorat  

Et non, ce n'est pas une utopie (la seule chose qui empêche que ça devienne votre réalité, c'est qu'il n'y ait pas suffisamment de gens pour croire que c'est possible). Je crois que l'utopie, c'est de croire qu'un système qui repose sur une croissance exponentielle est viable à long terme. Et de croire qu'un système basé sur l'exploitation et la domination (des femmes, des hommes, des animaux, des plantes) peut être juste. Dans un monde où la majorité des gens n'ont pas d'héritage, vous pensez vraiment que c'est supprimer l'héritage qui serait injuste?

Pour faire bref, le monde que tu préconises a déjà existé, Roul'tabille : les monastères.

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Maïadelsol a écrit:

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C'est vrai que c'est incompréhensible ! Ce Ronan n'a que récriminations à la bouche. Il est là pour bosser ou pour se harpougner sans cesse avec son employeur ? S'il n'est pas d'accord avec ce qui se passe à la ferme, qu'il aille voir ailleurs ! Je me demande ce que Noémie attend pour le lui dire...

Quel joli mot ! 

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raylen a écrit:

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Pour faire bref, le monde que tu préconises a déjà existé, Roul'tabille : les monastères.

Tu m'avais déjà fait cette remarque il y a quelques années  
Il y a quelques différences, néanmoins: laïcité, liberté individuelle, etc.

Maïa: Mon monde te révulse (un monde d'égalité et de solidarité, quelle horreur! :-D ), et pas le monde actuel? Le monde actuel: un monde où on laisse crever les gens dans les rues sous prétexte que.. Quoi? Ils n'ont pas suffisamment mérité, selon des critères que personne n'a jamais définis? Un système très peu solidaire, très inégalitaire, prétendument méritocratique. Ce qui m'étonne, c'est que ce sont que des gens qui ne seront jamais riches, qui ont pas mal morflé à cause de ce système, qui ont dû faire des sacrifices (donc qui ont vécu les inégalités dans leur chair) le défendent aussi âprement. Enfin, ça m'étonne toujours, et pourtant je comprends bien pourquoi, je l'ai étudié un petit bout de temps. Et je sais que je ne vous convaincrai jamais, il y a des choses tellement ancrées qu'elles deviennent viscérales. Tu imagines des gens venir te voler ce que tu as gagné à la sueur de ton front. Et pourtant ce n'est pas du tout de ça dont il s'agit, vraiment pas. Il s'agit de revenir au niveau local et discuter tous ensemble de la manière dont on gère le territoire. Si pour toi, garder ta maison est important, personne ne viendra te la prendre. Tu t'imagines une grosse bureaucratie infernale, qui écrase tout sur son passage sans prendre les émotions des gens (leur attachement à la terre, aux objets, aux souvenirs) en compte, mais c'est notre monde actuel, ça. Un monde libertaire, c'est complètement différent, et c'est pour ça que le retour au local est complètement différent: pour que tout le monde puisse s'exprimer et qu'on discute ensemble pour trouver un compromis. L'anarchisme (le mot est lancé   ), ce n'est probablement pas du tout ce que vous imaginez.

Mais il paraît qu'il faut avoir expérimenté pour comprendre, parce que c'est très dur à imaginer