Homosexualité / LGBT+ dans PBLV

Maïadelsol a écrit:

alexi a écrit:

Aujourd'hui, on n'emploie plus le terme "hermaphrodite" mais "intersexué", sujet qui n'a d'ailleurs pas encore été abordé dans PBLV... Mais ce ne serait pas facile (à moins d'aborder ça à l'occasion de la naissance d'un mistalien, mais après, il faut gérer le bébé).
Sinon, sur la pansexualité, perso, j'ai découvert le terme avec Jack Harckness, le héros de Torchwood, qui est indifféremment attiré par les hommes, les femmes et les extraterrestres (y compris des espèces disons très exotiques).

Ben si... j'ai lu un article médical qui stipule que, chez l'humain, la présence simultanée de caractères sexuels féminins et masculins (micropénis et vagin) définit l'hermaphrodisme. C'est une anomalie malformative qui implique habituellement l'infertilité et des organes sexuels peu ou pas développés.

Ça rejoint ce que disait Paty un peu plus haut...

Les personnes concernées refutent le terme d' "hermaphodite" pour les définir https://cia-oiifrance.org/2018/07/03/intersexe-cest-quoi-2/
De plus, l'intersexuation est plus complexe que d'avoir un vagin et un micro-pénis. Il y a des formes qui n'apparaissent qu'à l'adolescence

Je continue à ne pas bien voir l'intérêt d'avoir inventé tous ces nouveaux noms pour désigner des sexualités diverses. Les transgenres par exemple peuvent bien avoir une sexualité soit hétéro soit homo soit bi. Et pareil pour les hermaphrodites, d'ailleurs anomalie très rare je suppose.

chéladoine a écrit:

Je continue à ne pas bien voir l'intérêt d'avoir inventé tous ces nouveaux noms pour désigner des sexualités diverses. Les transgenres par exemple peuvent bien avoir une sexualité soit hétéro soit homo soit bi. Et pareil pour les hermaphrodites, d'ailleurs anomalie très rare je suppose.

L'intersexualité n'est pas une orientation sexuelle (la transidentité non plus, mais c'est un autre sujet), c'est une variation par rapport à la norme des identités sexuelles. Pendant très longtemps, les individus intersexes ne parlaient pas de leur intersexualité. Seuls les médecins parlaient d'eux. 
Dans le mouvement plus général de libération de la parole sur les violences médicales, ils ont commencé à intervenir, et cela a révélé une violence extrême avec des enfants qui ont eu 4, 5 opérations sur les organes génitaux alors que concrètement, cela ne leur aurait posé aucun problème physiologique de ne pas y toucher. 
Quand ces individus ont commencé à parler d'eux, ils ont choisi de refuser le terme que d'autres leur avaient accolé, à savoir hermaphrodite. Aujourd'hui, même au niveau médical, le terme n'est quasiment plus utilisé. Je pense que c'est une question de respect pour ces individus d'utiliser le terme qu'ils ont choisi pour se définir.

Merci de m'avoir répondu: je peux comprendre en effet que ces personnes aient éprouvé le besoin de refuser un terme employé par des médecins  tenants d'une médecine normative et violente.   Mais pour moi qui aime beaucoup la Grèce ancienne et sa mythologie, le terme "hermaphrodite" est plus évocateur et il a du sens.
 A propos de ces violences médicales sur ceux qui n'ont pas "le bon sexe", le docteur Martin Winclerc en parle, dans son roman "le choeur des femmes", je ne sais pas si tu connais.

alexi a écrit:

chéladoine a écrit:

Je continue à ne pas bien voir l'intérêt d'avoir inventé tous ces nouveaux noms pour désigner des sexualités diverses. Les transgenres par exemple peuvent bien avoir une sexualité soit hétéro soit homo soit bi. Et pareil pour les hermaphrodites, d'ailleurs anomalie très rare je suppose.

L'intersexualité n'est pas une orientation sexuelle (la transidentité non plus, mais c'est un autre sujet), c'est une variation par rapport à la norme des identités sexuelles. Pendant très longtemps, les individus intersexes ne parlaient pas de leur intersexualité. Seuls les médecins parlaient d'eux. 
Dans le mouvement plus général de libération de la parole sur les violences médicales, ils ont commencé à intervenir, et cela a révélé une violence extrême avec des enfants qui ont eu 4, 5 opérations sur les organes génitaux alors que concrètement, cela ne leur aurait posé aucun problème physiologique de ne pas y toucher. 
Quand ces individus ont commencé à parler d'eux, ils ont choisi de refuser le terme que d'autres leur avaient accolé, à savoir hermaphrodite. Aujourd'hui, même au niveau médical, le terme n'est quasiment plus utilisé. Je pense que c'est une question de respect pour ces individus d'utiliser le terme qu'ils ont choisi pour se définir.

Physiologiquement, peut-être pas, mais psychologiquement ? Je me demande si "réparer" une telle anomalie (présence d'un micropénis + d'un vagin) ne permet pas à ces personnes d'avoir une vie sentimentale plus épanouie. C'est juste une interrogation à laquelle je ne prétends pas apporter de réponse.

chéladoine a écrit:

Merci de m'avoir répondu: je peux comprendre en effet que ces personnes aient éprouvé le besoin de refuser un terme employé par des médecins  tenants d'une médecine normative et violente.   Mais pour moi qui aime beaucoup la Grèce ancienne et sa mythologie, le terme "hermaphrodite" est plus évocateur et il a du sens.
 A propos de ces violences médicales sur ceux qui n'ont pas "le bon sexe", le docteur Martin Winclerc en parle, dans son roman "le choeur des femmes", je ne sais pas si tu connais.

Maïadelsol a écrit:

alexi a écrit:

L'intersexualité n'est pas une orientation sexuelle (la transidentité non plus, mais c'est un autre sujet), c'est une variation par rapport à la norme des identités sexuelles. Pendant très longtemps, les individus intersexes ne parlaient pas de leur intersexualité. Seuls les médecins parlaient d'eux. 
Dans le mouvement plus général de libération de la parole sur les violences médicales, ils ont commencé à intervenir, et cela a révélé une violence extrême avec des enfants qui ont eu 4, 5 opérations sur les organes génitaux alors que concrètement, cela ne leur aurait posé aucun problème physiologique de ne pas y toucher. 
Quand ces individus ont commencé à parler d'eux, ils ont choisi de refuser le terme que d'autres leur avaient accolé, à savoir hermaphrodite. Aujourd'hui, même au niveau médical, le terme n'est quasiment plus utilisé. Je pense que c'est une question de respect pour ces individus d'utiliser le terme qu'ils ont choisi pour se définir.

Physiologiquement, peut-être pas, mais psychologiquement ? Je me demande si "réparer" une telle anomalie (présence d'un micropénis + d'un vagin) ne permet pas à ces personnes d'avoir une vie sentimentale plus épanouie. C'est juste une interrogation à laquelle je ne prétends pas apporter de réponse.

"Réparer" une telle "anomalie" chez des enfants, ça implique de multiples opérations chez des enfants dans une zone hyper-innervée, avec des risques d'insensibilisation (ou d'hypersensibilisation), de complications (voire d'incontinence) urinaires, etc. On ne parle pas d'une chirurgie anodine, mais d'une chirurgie extrêmement lourde sur des très jeunes enfants (on a des témoignages de personnes qui ont été opérés sept fois entre 4 et 7 ans), sans leur demander leur avis. 
Plus des traitements hormonaux qui peuvent être très lourds, avec des effets secondaires, etc... 
Avoir une vie sentimentale plus épanouie après avoir subi ces chirurgies dites de réassignation durant l'enfance... franchement, ça me semble plus que douteux.

alexi a écrit:

Maïadelsol a écrit:

Physiologiquement, peut-être pas, mais psychologiquement ? Je me demande si "réparer" une telle anomalie (présence d'un micropénis + d'un vagin) ne permet pas à ces personnes d'avoir une vie sentimentale plus épanouie. C'est juste une interrogation à laquelle je ne prétends pas apporter de réponse.

"Réparer" une telle "anomalie" chez des enfants, ça implique de multiples opérations chez des enfants dans une zone hyper-innervée, avec des risques d'insensibilisation (ou d'hypersensibilisation), de complications (voire d'incontinence) urinaires, etc. On ne parle pas d'une chirurgie anodine, mais d'une chirurgie extrêmement lourde sur des très jeunes enfants (on a des témoignages de personnes qui ont été opérés sept fois entre 4 et 7 ans), sans leur demander leur avis. 
Plus des traitements hormonaux qui peuvent être très lourds, avec des effets secondaires, etc... 
Avoir une vie sentimentale plus épanouie après avoir subi ces chirurgies dites de réassignation durant l'enfance... franchement, ça me semble plus que douteux.

Je ne sais pas. Ces traitements sont effectivement très lourds. Mais à défaut, que deviennent ces personnes à l'adolescence, au moment des premiers rapports sexuels ? Ce genre de malformation (je ne sais pas comment appeler ça) doit tout de même créer chez eux un grave traumatisme, voire un blocage, et peut-être même de la répulsion chez le partenaire... Et ça aussi, ils le traîneront toute leur vie. Qu'est-ce qui est pire ?

Rien à voir avec PBLV, mais Telfrance va produire la version française de la célèbre série Queer as Folk.

jozephine a écrit:

Rien à voir avec PBLV, mais Telfrance va produire la version française de la célèbre série Queer as Folk.

J'avais entendu parler de cette version francaise de Queer as folk mais je ne savais pas que ce serait Telfrance qui la mettrait en chantier.

Je trouve que l’homosexualité est bien représentée dans cette série : on a le gay qui s’assume ouvertement, le gay plus masculin, le gay qui ne s’assume pas, le jeune gay au lycée etc.
Le seul hic c’est le peu de scènes que l’on peut avoir au lit entre deux hommes alors que entre filles ça passe beaucoup mieux pour les scénaristes (Léa et la mère mariée) et bien évidemment pour les couples hétérosexuels .

Oui c'est vraiment bien, étant moi même bi j'approuve (voilà j'ai fait mon coming out  )

imperialpop_ a écrit:

Je trouve que l’homosexualité est bien représentée dans cette série : on a le gay qui s’assume ouvertement, le gay plus masculin, le gay qui ne s’assume pas, le jeune gay au lycée etc.
Le seul hic c’est le peu de scènes que l’on peut avoir au lit entre deux hommes alors que entre filles ça passe beaucoup mieux pour les scénaristes (Léa et la mère mariée) et bien évidemment pour les couples hétérosexuels .

Je me souviens tres bien de la serie originale britannique et il y avait des scenes assez ole ole pour l'epoque!    Du coup hate de savoir si cette version francaise va se censurer a ce niveau la ou pas...

 Ce remake peut etre interessant car a l'epoque il n'y avait pas les reseaux sociaux ni internet , ni la Prep...

Maïadelsol a écrit:

alexi a écrit:

"Réparer" une telle "anomalie" chez des enfants, ça implique de multiples opérations chez des enfants dans une zone hyper-innervée, avec des risques d'insensibilisation (ou d'hypersensibilisation), de complications (voire d'incontinence) urinaires, etc. On ne parle pas d'une chirurgie anodine, mais d'une chirurgie extrêmement lourde sur des très jeunes enfants (on a des témoignages de personnes qui ont été opérés sept fois entre 4 et 7 ans), sans leur demander leur avis. 
Plus des traitements hormonaux qui peuvent être très lourds, avec des effets secondaires, etc... 
Avoir une vie sentimentale plus épanouie après avoir subi ces chirurgies dites de réassignation durant l'enfance... franchement, ça me semble plus que douteux.

Je ne sais pas. Ces traitements sont effectivement très lourds. Mais à défaut, que deviennent ces personnes à l'adolescence, au moment des premiers rapports sexuels ? Ce genre de malformation (je ne sais pas comment appeler ça) doit tout de même créer chez eux un grave traumatisme, voire un blocage, et peut-être même de la répulsion chez le partenaire... Et ça aussi, ils le traîneront toute leur vie. Qu'est-ce qui est pire ?

Les plus graves traumatismes sont dus aux effets des préjugés (médicaux notamment) sur ces personnes, comme elles le disent elles-mêmes dans cet excellent documentaire d'ARTE : https://www.arte.tv/fr/videos/069070-000-A/entre-deux-sexes/

Shark quelle ordure!

La question de l'homosexualité de nouveau abordé avec l'histoire de Tom et Eddy!
Comme je l'ai dis plusieurs fois, cette nouvelle génération en terme d'identité sexuelle, d'orientation sexuelle, semble bien plus ouverte que les précédentes: c'est je crois par exemple là, la première fois qu'on a une bande d'ados dans lequel il y a un couple gay...

Et le problème de l'homophobie refait surface avec le père d'Eddy!

Pierrot a écrit:

La question de l'homosexualité de nouveau abordé avec l'histoire de Tom et Eddy!
Comme je l'ai dis plusieurs fois, cette nouvelle génération en terme d'identité sexuelle, d'orientation sexuelle, semble bien plus ouverte que les précédentes: c'est je crois par exemple là, la première fois qu'on a une bande d'ados dans lequel il y a un couple gay...

Et le problème de l'homophobie refait surface avec le père d'Eddy!

A la TV Française !!??? Non il y a la série Skam  la saison 3 a abordé ce thème, de l'acceptation et le coming-out dans un groupe d'ados.
Skam est à l'origine une série hollandaise, mais la version française de la saison 3 a cartonné dans le monde entier auprès des ados, ou adulescents.
La crédibilité et le jeu et pour certains le physique du couple y sont pour beaucoup. Ils n'ont pas eu "peur" !

Série produite par France TV
https://www.france.tv/slash/skam-france/saison-3/

Je les dit et redit depuis plus de deux ans ici mais je peut enfin le crier : ON A ENFIN UN COUPLE HOMO CHEZ LES JEUNES SUR LESQUELS LES JEUNES JUSTEMENT PEUVENT S’IDENTIFIER.
Pourvu que ça dure maintenant.

jozephine a écrit:

Pierrot a écrit:

La question de l'homosexualité de nouveau abordé avec l'histoire de Tom et Eddy!
Comme je l'ai dis plusieurs fois, cette nouvelle génération en terme d'identité sexuelle, d'orientation sexuelle, semble bien plus ouverte que les précédentes: c'est je crois par exemple là, la première fois qu'on a une bande d'ados dans lequel il y a un couple gay...

Et le problème de l'homophobie refait surface avec le père d'Eddy!

A la TV Française !!??? Non il y a la série Skam  la saison 3 a abordé ce thème, de l'acceptation et le coming-out dans un groupe d'ados.
Skam est à l'origine une série hollandaise, mais la version française de la saison 3 a cartonné dans le monde entier auprès des ados, ou adulescents.
La crédibilité et le jeu et pour certains le physique du couple y sont pour beaucoup. Ils n'ont pas eu "peur" !

Série produite par France TV
https://www.france.tv/slash/skam-france/saison-3/

Non dans plus belle la vie.

imperialpop_ a écrit:

Je les dit et redit depuis plus de deux ans ici mais je peut enfin le crier : ON A ENFIN UN COUPLE HOMO CHEZ LES JEUNES SUR LESQUELS LES JEUNES JUSTEMENT PEUVENT S’IDENTIFIER.
Pourvu que ça dure maintenant.

J'AI TOUJOURS DIS QUE CETTE BANDE ETAIT PLUS MODERNE.  
Et elle me semble plus mature que les autres, mais bon là pleins sont pas d'accord avec moi.

Vous oubliez tous Lea et Crystal il y a quelques annees, et c'etait encore plus inedit car c'etait un couple lesbien donc non ce n'est pas une innovation dans Pblv.

likeasunshine a écrit:

Vous oubliez tous Lea et Crystal il y a quelques annees, et c'etait encore plus inedit car c'etait un couple lesbien donc non ce n'est pas une innovation dans Pblv.

C'est vrai que j'avais oublié mais elles sont vite parties en Suisse!
Et l'homosexualité féminine, bien que peut être bien discriminée, est plus acceptée que l'homosexualité masculine généralement, qui elle serait encore beaucoup discriminée