Mais c'est n'importe quoi ! Tu peux très bien ne pas discriminer les transsexuels en tant que tels, sans pour autant avoir envie de coucher (sans parler de faire sa vie) avec une personne dont les organes génitaux ne correspondent pas au sexe qu'elle prétend représenter.
Je comprends que Kévin se sente abusé. Il était ok pour une fellation par une 100% femme.
Après je blâme pas Alexandra, je pense que c'est pas facile à dire, qu'elle a l'habitude du rejet, et se protège.
Désolé.e de décevoir, mais je n'étais pas ironique.
Je comprends la réticence de certaines personnes à entretenir une relation avec une personne trans non-opérée, mais je ne pense pas que ce soit non plus réellement légitime de refuser une relation avec une personne trans non-opérée.
Je suis non-binaire personnellement et je suis attiré.e par les hommes, et il est vrai que pendant longtemps je me suis dis que, psychologiquement, j'avais besoin que mon partenaire ait un pénis, c'était vraiment psychologique. Avec le temps, je me suis rendu compte que je pourrais être attiré.e par un homme trans non-opéré, si il dégage une certaine masculinité, un certaine aura que je trouverai alors désirable.
Quand on est attiré.e par un sexe/ un genre, on est rarement attiré.e spécifiquement par les parties génitales de la personne, mais parce qu'elle dégage, et par d'autres parties du corps (la musculature par exemple, elle-même qui peut nous renvoyer une image symbolique). Enfin, sans rentrer dans les détails, c''est ainsi que je vis en grande partie mon attirance.
Inconsciemment, en refusant une relation avec une personne trans non-opérée, on admet l'idée que le pénis serait essentiellement masculin, et le vagin essentiellement féminin, alors que ce sont des organes qui n'ont pas besoin d'être genrés je pense (regardez les personnes intersexe qui peuvent être de tout genres).
J'ai lu au-dessus quelqu'un qui disait qu'une femme trans non-opérée n'était pas une femme, mais si, une femme trans, opérée ou non est une femme. D'ailleurs la loi française n'exige pas l'opération pour reconnaitre une personne trans.
Je comprends, je conçois que ça puisse être compliqué, que ça puisse paraitre loufoque, que c'est tout nouveau, que c'est un nouveau monde...
le sujet de la transidentité est extrêmement complexe comme vous, j'avais des à priori et je suis tombé sur un documentaire datant des années 1990 qui racontait à quel point ces êtes humains étaient marginalisés et j'ai changé mon regard sur le sujet Quand on voit le combat de ces personnes pour aller jusqu'au bout de leur transition, je me fous qu'elles aient un pénis ou un vagin... C'est un choix personnel. Je vous invite à regarder ces reportages issus du Magazine de la santé sur France 5 :
Je n'ai pas vu les débats à ce sujet, mais j'ai peut-être loupé quelque chose. Le seul commentaire qui ouvrait au débat que j'ai lu, c'est toi quand tu as repris Raylen en lui demandant pourquoi elle "mégenrait" Alexandra.
Alors oui, je pense qu'on a tous compris que la question du transgendérisme tenait de la tension entre le genre et le sexe.
Mais c'est quand même un sujet très débattu, entre ceux qui pensent qu'il faut absolument respecter cette nouvelle tendance (avec pour principal argument la liberté des gens à s'auto-définir) et ceux qui pensent qu'elle est au contraire très néfaste (je ne détaille pas l'argument, car il y en a de nombreux, entre ceux avancés par l'extrême-gauche féministe et ceux de la droite traditionnaliste par exemple). Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'avoue qu'à titre personnel, je pense qu'il serait plus sain dans ce forum de respecter le droit démocratique de chacun d'en penser ce qu'il/elle veut et qu'on laisse les gens sur ce forum attribuer le pronom qu'ils veulent à ce personnage au lieu d'imposer leur vision de la question.
Surtout que typiquement, je pense que la réaction de Kevin (aka s'enfuir lorsqu'il a touché la culotte d'Alexandra) montre que le problème de Kevin est justement que pour lui, Alexandra est un "il". Ce qui pose problème à Kevin n'est pas le genre d'Alexandra mais son sexe. On ne peut pas imposer à Kevin d'en faire abstraction pour simplement considérer Alexandra comme une "elle" et rester tout autant attiré qu'il l'était initialement. Donc je trouve que juste reprendre Raylen parce qu'elle "mégenre" Alexandra, c'est un peu occulter tout ce qui fait la complexité de la situation: je ne pense pas que Kevin se soit dit "ah, c'est une femme avec un sexe masculin" mais bien "ahh c'est un homme!"... Et je trouve compliqué de complètement lui donner tort.
Le débat peut bien sûr être ouvert, et il y a des topics pour en discuter (ex: "leçons, débats de société", "Homosexualité/LGBT+ dans pblv"), mais à mon avis ce présent topic ne s'y prête pas.
Voilà, ce n'est pas du tout contre toi Jon et j'espère que tu ne le prends pas mal, ni que je t'ai complètement choqué. Mais comme il est très difficile d'avoir des débats sereins sur ce sujet actuellement, je pense qu'il ne serait pas plus mal d'essayer de respecter les idées de chacun, et les émotions parfois profondes que cette question suscite, et de ne rien imposer à personne.
edit: apparemment il y a effectivement des débats dans "Homosexualité/LGBT+ dans PBLV". J'avais pourtant vérifié avant, je ne comprends pas pourquoi je ne les vois que maintenant.
Dernière édition par Rou'letabille le Mer 5 Oct - 11:42, édité 1 fois
Pierrot , il n'y a rien à comprendre. Tout individu décide avec qui il a envie d'avoir une relation sexuelle ou pas. C'est parfaitement légal, légitime, et compréhensible.
As-tu vraiment besoin d'étaler ta vie sexuelle ici, ce que nul ne te demande, et ce que nul autre ne fait ici.
On n'est pas attiré par les parties génitales ; on est attiré par la globalité. Et si je trouve qu'un mec a de beaux yeux, je m'attends à ce qu'il ait une bite. C'est comme les photons quantiques : c'est connecté.
Heu, oui, le pénis est exclusivement masculin, le vagin , exclusivement féminin. Ce n'est pas inconscient. C'est très conscient au contraire; Il arrive que l'on se sente mal à l'aise dans son sexe ; cela ne fait qu'abonder dans ce sens. Si l'appareil génital était indifférent, cela serait indifférent aux êtres humains qui se sentent d'un autre sexe; pourquoi en changer puisque ça serait pareil?
Une femme qui veut changer de sexe reste une femme qui est mal à l'aise dans son identité sexuelle. Se sentir mal n'y change rien. Si elle est opérée, elle sera un mec opéré, et pas tout à fait la même chose qu'une femme d'origine, si je puis dire. Même chose en sens inverse.
Contrairement à ce que tu crois naöivement, ce n'est pas nouveau. Relis la mythologie grecque; elle te donnera même des idées.
Dernière édition par raylen le Mer 5 Oct - 22:13, édité 1 fois
le sujet de la transidentité est extrêmement complexe comme vous, j'avais des à priori et je suis tombé sur un documentaire datant des années 1990 qui racontait à quel point ces êtes humains étaient marginalisés et j'ai changé mon regard sur le sujet Quand on voit le combat de ces personnes pour aller jusqu'au bout de leur transition, je me fous qu'elles aient un pénis ou un vagin... C'est un choix personnel. Je vous invite à regarder ces reportages issus du Magazine de la santé sur France 5 :
Mais personne n'a dit le contraire, il me semble ?
Les réactions viennent principalement du fait que Kevin a parfaitement le droit de ne pas vouloir coucher avec une femme ayant un pénis.
--------------- "Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'exprimer." (William Shakespeare)
Mais personne n'a dit le contraire, il me semble ?
Les réactions viennent principalement du fait que Kevin a parfaitement le droit de ne pas vouloir coucher avec une femme ayant un pénis.
Mais la question je trouve reste quand même, aurait-on dit pareil, si Alexandra avait une malformation génitale par exemple? Que Kevin aurait ''le droit de refuser à cause de sa malformation''...
le sujet de la transidentité est extrêmement complexe comme vous, j'avais des à priori et je suis tombé sur un documentaire datant des années 1990 qui racontait à quel point ces êtes humains étaient marginalisés et j'ai changé mon regard sur le sujet Quand on voit le combat de ces personnes pour aller jusqu'au bout de leur transition, je me fous qu'elles aient un pénis ou un vagin... C'est un choix personnel. Je vous invite à regarder ces reportages issus du Magazine de la santé sur France 5 :
Tu n'as pas l'air de te rendre compte qu'affirmer que nous avons des a priori montre à quel point toi, tu as des as des a priori sur ceux qui ne voient pas la situation comme toi.
Ce que prouve ton post , c'est que tu as été ému par un témoignage. Et donc? Nul ne doute que ce ne soit difficile de changer de sexe . Voilà pourquoi, il est dangereux voire criminel d'aller bourre le mou aà des enfants et adolescents dans les établissements scolaires, comme cela se fait dans certains pays et comme le nôtre veut le faire. Enfin, pardonne-moi, mais l'attitude "c'est mon choix", ça ne pisse pas loin. Non , l'identité sexuelle ce n'est pas un choix : on ne choisit pas son sexe; la combinaison d'ovule et gamète nous le donne. il arrive - probablement par imprégnation hormonale dans l'utérus : un fétus fille a reçu une forte imprégnation de testostérone dans l'utérus ou à l'inverse, un fétus male d'oestrogène - qu'il y ait conflit. L'individu peut décider de subir - et j'emploie le mot à dessein - une suite de transformations. La personne aura l'apparence du sexe qu'elle revendique, mais il demeurera des différences : le fait de ne pas pouvoir avoir d'enfants par exemple.
Dernière édition par raylen le Jeu 6 Oct - 0:35, édité 1 fois
Mais la question je trouve reste quand même, aurait-on dit pareil, si Alexandra avait une malformation génitale par exemple? Que Kevin aurait ''le droit de refuser à cause de sa malformation''...
Tout le monde peut refuser une relation sexuelle. Et oui, une malformation pourrait être une raison . Intéressant d'ailleurs que tu compares avec une malformation.
Merci Jon pour ton ouverture d'esprit et ton partage!
En l'occurrence, c'est toi qui ne fais pas preuve d'ouverture d'esprit et qui condamne quelqu'un à ne pas avoir le choix de coucher avec qui il veut, et qui a une propension très nette, à coller des étiquettes sur les gens, comme quand tu m'as traitée de raciste.
Dernière édition par raylen le Mer 5 Oct - 13:55, édité 1 fois
Tu n'as pas l'air de te rendre compte qu'affirmer que nous avons des a priori montre à quel point toi, tu as des as des a priori sur ceux qui ne voient pas la situation comme toi.
Ce que prouve ton post , c'est que tu as été ému par un témoignage. Et donc? Nul ne doute que ce ne soit difficile de changer de sexe . Voilà pourquoi, il est dangereux voire criminel d'aller bourre le mou aà des enfants et adolescents dans les établissements scolaires, comme cela se fait dans certains pays et comme le nôtre veut le faire. Enfin, pardonne-moi, mais l'attitude "c'est mon choix", ça ne pisse pas loin. Non , l'identité sexuelle ce n'est pas un choix : on ne choisit pas son sexe; la combinaison d'ovule et gamète nous le donne. il arrive - probablement par imprégnation hormonale dans l'utérus : un fétus fille a reçu une forte imprégnation de testostérone dans l'utérus ou à l'inverse, un fétus male d'oestrogène . Là il peut y avoir conflit. L'individu peut décider de subir - et j'emploie le mot à dessein - une suite de transformations. La personne aura l'apparence du sexe qu'elle revendique, mais il demeurera des différences : le fait de ne pas pouvoir avoir d'enfants par exemple.
je précise que je suis cisgenre, donc je ne suis pas concerné à titre personnel par ces sujets. Je suis juste curieux sur ce sujet.
effectivement. Je ne dis pas qu'il faille imposer le changement de sexe : c'est très compliqué et ça peut avoir des conséquences irréversibles comme le soulignent certains psy comme Caroline Eliacheff (la fille de François Giroud) qui a accordé une itw très intéressante sur Sud Radio Néanmoins dans la plupart des cas, les personnes en parcours de transidentité sont accompagnés - et heureusement - par des psychiatres qui valident ou non leur opérations ou prises d'hormones.
Nul besoin de préciser Jon. Heureuse d'apprendre que tu ne souhaites pas imposer à quiconque une changement de sexe qui a des conséquences irreversibles , et il est en effet tout à fait indispensable que la personne soit accompagnée, ce qui prouve la complexité de la situation. Enfin, reconnaissons la grande générosité de notre société, minoritaire en ce domaine. il y a bien des pays dans le monde où ce genre de choses est impensable. Alors avant de brandir l'éculé "c'est la faute à la société", pensons à être un peu reconnaissant.
Dernière édition par raylen le Mer 5 Oct - 13:41, édité 1 fois
oui nous avons la chance que les personnes en transition soient accompagnées par des professionnels de santé pour effectuer leur soin Au fond que reproches-tu ? Tu penses qu'il y a trop de trans opérés sans qu'ils aient consenti à quoi que ce soit ? Je trouve ça cool qu'on échange des propos même s'ils sont divergeants Pour être honnete, je pense qu'il y a une mode de l'androgynie surtout chez les ados et jeunes adultes (à la façon de Bilal Hassani) qui se posent des questions sur leur genre. Mais l'étape de changement de sexe et prise d'hormones est pour moi plus marginale Je crois qu'il y avait un article du Monde qui en parlait
Je reproche à Pierrot d'avoir traité Kevin de transphobe . Même si Kevin est un personnage de fiction , on peut légitimement penser que cette condamnation péremptoire s'applique à toute personne réelle qui réagirait de même. Je lui reproche, à la suite d'ailebrune, l'emploi du mot transphobe , qui relève de la confusion totale .
Je ne pense pas qu'il y ait trop de trans opérés ; je n'ai d'ailleurs aucune idée du nombre, mais je serais vent debout, si en effet, ils l'avaient été sans leur consentement. Ce serait , à mes yeux, l'équivalent d'un meurtre. Et j'ose penser qu'il en serait de même pour la loi française.
Ce que je reproche , à personne en particulier mais à l'idéologie totalitaire qui gagne du terrain dans certains pays et à notre Education Nationale qui n'a pas besoin de ça, c'est de présenter à des enfants la transidentité comme un cas parmi d'autres et de minimiser la portée du changement de sexe et sa difficulté. A noter que des transgenres masculins devenus féminins participent à des compétitions sportives féminines : athlétisme et natation notamment. Ils gagnent invariablement, ce qui a obligé certaines fédérations à réfléchir à la question. Ce qui prouve aussi que le changement n'est que superficiel. Imaginons des femmes transgenres dans un sport comme la boxe , et, outre les injustices sportives, les conséquences dramatiques que cela pourrait avoir.
Je reproche également à Pierrot, éventuellement à toi aussi, mais je ne vais remonter tout le fil, de penser que si l'on voit les choses différemment, ce ne peut être que par fermeture d'esprit et préjugé, et que le visionnage d'un témoignage émouvant va nous faire changer d'avis.
Je reproche à une certaine idéologie déconstructrice de dire que le sexe d'un individu n'est pas la même chose que le genre et que l'on choisit son genre à défaut de choisir son sexe.Il y a effectivement des cas de dissonances pour des raisons avancés par des médecins que j'ai exposées plus haut. Peut-être y a t-il d'autres explications. Je pense que l'on naît femme ou homme, condition tout à fait indispensable à la survie d'une espèce sexuée comme la nôtre, qu'il y a énormément de points communs entre les deux sexes de la même espèce, et quelques différences, minimes, XX ou XY, qui induisent des différences anatomiques, physiologiques, et sans doute aussi, psychologiques. . Je pense que , homme ou femme, devient ce que ses aptitudes lui permettent et ce que nos sociétés lui permettent de devenir. En Afghanistan, si tu es fille, tu n'as plus droit à l'école. Là, il s'agit de choix politiques et de civilisation. Ce n'est pas me cas chez nous.
Dernière édition par raylen le Mer 5 Oct - 13:57, édité 3 fois
Oula, quand j'ai lu que Kevin était transphobe parce qu'il refusait une relation sexuelle avec Alexandra, j'ai failli tomber de ma chaise. Et comme Ailebrune, je trouve très dangereux cette tendance à juger "-phobes" tous ceux qui ne pensent pas comme nous.
En ce moment, avec MeToo, on a parlé du consentement en large et en travers. Il ne s'agit pas que de consentir à un acte donné (coucher ou pas avec quelqu'un), mais aussi de connaître le contexte de l'acte au-delà des simples apparences. Par exemple, selon moi, une femme qui consentirait à coucher avec un homme, et apprendrait ensuite qu'il est marié, aurait été abusée.
Il est important que la personne qui consent sache à quoi elle consent. C'est une question d'honnêteté. Alexandra sait pertinemment que son sexe peut déranger son partenaire, voire le traumatiser, pourquoi pas. Il me semble donc qu'il fallait l'annoncer avant d'entreprendre un rapport intime avec lui - car avec l'intimité vient une forme de responsabilité, me semble-t-il. Bien sûr, c'est quelque chose de très difficile à annoncer; donc le comportement d'Alexandra peut être... si ce n'est excusable (ça, c'est à Kevin d'en juger), du moins compréhensible. Mais Kevin devrait avoir le droit de choisir, et pour cela d'être averti.
Ce n'est pas parce qu'il s'enfuit qu'il est transphobe. Il a encore le droit d'être attiré par les gens qu'il veut! Merci pour ton partage d'expérience Pierrot, mais ça ne prouve rien du tout. Tu as ta façon de vivre ton attirance, ça te convient ainsi, et tout le monde est très heureux pour toi. Tu n'apprécierais pas forcément que quelqu'un vienne te faire la morale là-dessus en te disant "oui mais pourquoi tu n'es pas attiré par les seins, alors? Tu es féminophobe!", et tu aurais bien raison. Mais du coup tu peux aussi tout à fait comprendre que Kevin n'est pas attiré par les pénis. Peu importe les raisons: habitudes, représentations sociales, vécu psychique, normes intériorisées, excitation biologique, etc., il reste important de respecter les goûts et dégoûts de chacun, sans les juger. J'ai une amie qui flirtait avec un homme, et en passant ses mains sous son tee-shirt, elle s'est rendu compte qu'il avait le torse velu et a préféré interrompre la relation. Ca fait d'elle quelqu'un d'hommepoiluphobe? Je ne pense pas que ç'aurait changé quoi que ce soit s'il s'était identifié non poilu. Je trouve ça fou de demander autant de tolérance, mais de ne pas du tout en accorder aux gens en face, ne pas respecter leurs émotions et leurs sentiments, leur droit à accepter ou non d'avoir une relation sexuelle avec quelqu'un.
Ce n'est pas une question de nouveauté ni de loufoquerie. Je trouve qu'on autre danger de ces questions est de considérer qu'il s'agit de progrès social, donc qu'il ne faudrait jamais que ce soit questionné (sinon on est réac')
Ce que je trouve étrange, c'est de considérer que le vagin ne soit pas un organe féminin et le pénis un organe masculin. Les humains se sont construits en formulant cette différence sexuelle et biologique. Ce n'est pas parce qu'ensuite le genre vient ajouter ses propres représentations à cette réalité biologique que la distinction féminin/masculin est invalidée. Ca fait partie des caractères sexuels des individus. Bien sûr il existe des exceptions, mais ça ne change pas le fait qu'il y ait majoritairement deux sexes distincts, qui sont formés en fonction de l'imprégnation hormonale des individus (et de leur sexe génétique). C'est la définition du dictionnaire en fait: "pénis: organe sexuel reproducteur des mâles". Comment veux-tu donner du sens aux mots et nommer la réalité, si tu t'interdis de telles distinctions conceptuelles? Moi je trouve ça assez effrayant d'aller jusqu'à nier ça, on dirait que certaines idéologies justifient de distordre la réalité, au point que décrire la réalité serait "-phobe". Je trouve que ça fait très "dictature de la bienveillance". Je n'aime pas trop qu'on me dise quoi penser pour être dans le bien.
Personnellement, je n'étais pas particulièrement gênée par le transgendérisme au tout début; j'ai dans mon entourage quelques personnes transgenres, ou "gender fluide" et voilà, je les écoutais en étant tout à fait contente qu'ils/elles se sentent mieux après avoir trouvé comment exprimer mieux leur identité. Puis j'ai vu des amies féministes radicales se mobiliser contre le transgendérisme. Au début je n'ai pas compris, j'ai naïvement questionné: "mais les femmes et les trans ne sont pas dans le même camp, celui des dominés [par le patriarcat, le capitalisme]?" puis j'ai écouté leurs arguments (très proches de ceux d'une partie de la gauche.. une gauche anticapitaliste technocritique, également opposée au mouvement transgendériste, donc) et je me suis dit que.. Oui, en fait, ça se défend. Que les choses sont bien plus complexes que ce que nous disent tous ces discours manichéens. Que ce sont aussi ces débats polarisés à l'extrême, cet assassinat de la pensée dialectique, cette haine déversée sur les réseaux sociaux, ces qualificatifs venant étiqueter et dénigrer tous ceux qui ne pensent pas comme nous, ces discours sans nuances que se maintient l'oppression du peuple et l'exploitation effrénée de notre planète, malgré tous les signaux d'alerte.
Bref, je respecte les choix des individus et leur manière de se définir dans un monde où ont lieu de profonds bouleversements conceptuels et anthropologiques, notamment en raison des "progrès" techniques et technologiques. Je ne pense absolument rien de mal de quelqu'un qui transitionne. Mais ça n'empêche pas de questionner ce que révèlent ces tendances et possiblement de s'inquiéter de leurs conséquences.
Je n'ai pas vu les débats à ce sujet, mais j'ai peut-être loupé quelque chose. Le seul commentaire qui ouvrait au débat que j'ai lu, c'est toi quand tu as repris Raylen en lui demandant pourquoi elle "mégenrait" Alexandra.
Alors oui, je pense qu'on a tous compris que la question du transgendérisme tenait de la tension entre le genre et le sexe.
Mais c'est quand même un sujet très débattu, entre ceux qui pensent qu'il faut absolument respecter cette nouvelle tendance (avec pour principal argument la liberté des gens à s'auto-définir) et ceux qui pensent qu'elle est au contraire très néfaste (je ne détaille pas l'argument, car il y en a de nombreux, entre ceux avancés par l'extrême-gauche féministe et ceux de la droite traditionnaliste par exemple). Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'avoue qu'à titre personnel, je pense qu'il serait plus sain dans ce forum de respecter le droit démocratique de chacun d'en penser ce qu'il/elle veut et qu'on laisse les gens sur ce forum attribuer le pronom qu'ils veulent à ce personnage au lieu d'imposer leur vision de la question.
Surtout que typiquement, je pense que la réaction de Kevin (aka s'enfuir lorsqu'il a touché la culotte d'Alexandra) montre que le problème de Kevin est justement que pour lui, Alexandra est un "il". Ce qui pose problème à Kevin n'est pas le genre d'Alexandra mais son sexe. On ne peut pas imposer à Kevin d'en faire abstraction pour simplement considérer Alexandra comme une "elle" et rester tout autant attiré qu'il l'était initialement. Donc je trouve que juste reprendre Raylen parce qu'elle "mégenre" Alexandra, c'est un peu occulter tout ce qui fait la complexité de la situation: je ne pense pas que Kevin se soit dit "ah, c'est une femme avec un sexe masculin" mais bien "ahh c'est un homme!"... Et je trouve compliqué de complètement lui donner tort.
Le débat peut bien sûr être ouvert, et il y a des topics pour en discuter (ex: "leçons, débats de société", "Homosexualité/LGBT+ dans pblv"), mais à mon avis ce présent topic ne s'y prête pas.
Voilà, ce n'est pas du tout contre toi Jon et j'espère que tu ne le prends pas mal, ni que je t'ai complètement choqué. Mais comme il est très difficile d'avoir des débats sereins sur ce sujet actuellement, je pense qu'il ne serait pas plus mal d'essayer de respecter les idées de chacun, et les émotions parfois profondes que cette question suscite, et de ne rien imposer à personne.
edit: apparemment il y a effectivement des débats dans "Homosexualité/LGBT+ dans PBLV". J'avais pourtant vérifié avant, je ne comprends pas pourquoi je ne les vois que maintenant.
On parle d'hommes et femmes cisgenres lorsqu'ils se sentent assignés au genre qui leur a été définis à la naissance : ce qui représente la majorité de la population. Concernant les transgenres homme à femme (qui d'ailleurs suscitent souvent plus la polémique que l'inverse car ça doit toucher à la virilité de base), rien ne les oblige à effectuer toutes les opérations pour être assignées dans le corps féminin.
Et on ne doit pas réduire la personne transgenre - souvent en transition - à son objet intime. Je trouve dommage qu'on soit dans la binarité : pourquoi l'appeler au masculin juste parce qu'elle n'a pas de vagin. Allez au delà des caricatures. Comme vous j'étais étonné de voir tout cela et je me suis documenté, et mon regard a changé.
Comme dit plus haut, certaines trans choisissent d'être opéré.e.s ou non. Par contre je ne comprends pas pourquoi ça entraine autant de vives réactions.
Concernant la réaction de Kévin, elle se comprend. Il ne connaissait pas son secret, il le découvre : ce n'est pas à mon sens de la transphobie. Ca va être l'occasion pour lui de découvrir un univers qu'il ne connait pas, voilà tout.
Une teubectomie (je ne connais pas le terme médical exact ), c'est pas anodin du tout. On parle de l'amputation d'un membre génital. On parle beaucoup de l'excision chez les femmes. Imaginez la même chose pour un homme. Même si il se sent femme dans sa tête, il faut avoir un dégoût profond de sa masculinité pour en arriver là.
--------------- Membre unique et permanent de la brigade antispoil et de la team Delport ! Une main de velours dans un gant de fer !
Ça s'appelle la vaginoplastie Après il y a deux sortes d'opérations. Coupez le pénis avec la construction de l'appareil génital de la femme et ils peuvent aussi faire cette même opération avec en plus la construction de la cavité vaginale
Après certaines restent avec l'appareil génital masculin.
Oui mais rien que le fait de "couper" c'est pas une opération banale. On parle pas juste de se laisser pousser les cheveux... d'où le fait que pas mal de trans hésitent à se faire amputer leur trompe !
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