Leçons, messages, débats de société. (archive 2)

@Maïa et Raylen
Je ne sais pas quelle direction les scénaristes vont donner à l'intrigue Betty-CPE-Mousse.
Je commente sur ce que j'ai vu jusqu'à présent. Ça ne vaut que pour moi bien sûr mais je ne vois pas "Mousse-Le-Gentil" vs "La-CPE-trop-sévère". J'ai plutôt vu Mousse en mode copain démago (donc à mes yeux déficient) avec les élèves et une CPE qui, hormis une ou deux scènes, me paraît avoir des exigences normales mais que Betty a tenté de manipuler d'horrible manière (après avoir tourmenté des semaines durant Kylian en jouant avec ses sentiments).
Par ailleurs, tout à fait d'accord sur le fait que Betty a besoin de cadre et de règles. Et qu'il faut sauver le lycée des perturbations qu'elle peut créer.
Je remarquais juste que des comportements aussi destructeurs et auto-destructeurs ne sont pas innés. On a appris, via la voisine, que la gamine est mal aimée et quasi abandonnée. Il ne s'agit pas de trancher entre des blocs "Betty-victime" et "Betty-coupable". Elle est les deux. Et les deux aspects ont besoin de réponses appropriées.

CHE MARO a écrit:

Quand même les enseignants, le proviseur etc, sont tous montrés un peu ridicules et pas trop débordés... alors qu'ils sont pour la plupart très impliqués bien  au delà de leurs heures de prèsence au collège et au lycée.
La série ne valorise pas la profession !

Rochat a toujours été une espèce de clown incompétent en tant que proviseur. Côté enseignants, Coralie était tout sauf ridicule : le verbe haut, la réplique pleine d'esprit et toujours capable de tenir sa classe, voire super sévère par moments. Depuis son départ, en profs, nous ne voyons plus que Blanche (gnangan) et Nathan (devenu enseignant parce qu'il passait par là et a vu de la lumière). Donc c'est vrai que depuis le départ de Coralie, c'est très bof.

César ?

Pardon, Nathan !!!!! (faut vraiment que je pense à me relire, corrigé, merci)

César!Oups , trop tard.

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ailebrune a écrit:

Rochat a toujours été une espèce de clown incompétent en tant que proviseur. Côté enseignants, Coralie était tout sauf ridicule : le verbe haut, la réplique pleine d'esprit et toujours capable de tenir sa classe, voire super sévère par moments. Depuis son départ, en profs, nous ne voyons plus que Blanche (gnangan) et Nathan (devenu enseignant parce qu'il passait par là et a vu de la lumière). Donc c'est vrai que depuis le départ de Coralie, c'est très bof.

 
Il est vrai que Coralie était la seule prof qui tenait la route dans ce lycée !

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ailebrune a écrit:

@Maïa et Raylen
Je ne sais pas quelle direction les scénaristes vont donner à l'intrigue Betty-CPE-Mousse.
Je commente sur ce que j'ai vu jusqu'à présent. Ça ne vaut que pour moi bien sûr mais je ne vois pas "Mousse-Le-Gentil" vs "La-CPE-trop-sévère". J'ai plutôt vu Mousse en mode copain démago (donc à mes yeux déficient) avec les élèves et une CPE qui, hormis une ou deux scènes, me paraît avoir des exigences normales mais que Betty a tenté de manipuler d'horrible manière (après avoir tourmenté des semaines durant Kylian en jouant avec ses sentiments).
Par ailleurs, tout à fait d'accord sur le fait que Betty a besoin de cadre et de règles. Et qu'il faut sauver le lycée des perturbations qu'elle peut créer.
Je remarquais juste que des comportements aussi destructeurs et auto-destructeurs ne sont pas innés. On a appris, via la voisine, que la gamine est mal aimée et quasi abandonnée. Il ne s'agit pas de trancher entre des blocs "Betty-victime" et "Betty-coupable". Elle est les deux. Et les deux aspects ont besoin de réponses appropriées.

C'est comme ça que ça nous est présenté, quand même.

Ah mais pour le coup je ne pensais pas à Nathan non plus. Je me demandais quel prof de Scotto j'avais zappé

nicolas8401 a écrit:

C'est comme ça que ça nous est présenté, quand même.

Je suppose qu'on peut voir les choses comme ça.
On peut aussi, ce qui est mon cas, voir Mousse comme un pion immature et démago, certes gentil et plein de bonne volonté, mais qui se fait rouler dans la farine par les élèves. Avec une manipulatrice comme Betty, il est particulièrement déficient. Quant à la CPE, elle se comporte mal la première fois qu'elle voit Mousse (quand elle le prend pour un élève) et lui balance d'entrée de jeu, sans rien savoir de lui, que c'est pas la peine d'essayer de l'attendrir avec son handicap. A part ça, on la voit exiger que les élèves respectent le règlement intérieur, bon, normal, et se faire manipuler de manière odieuse par Betty. Si les scénaristes voulaient faire croire au Saint-Mousse vs le Monstre-CPE, c'est perdu sur moi en tout cas.

ailebrune a écrit:

Je suppose qu'on peut voir les choses comme ça.
On peut aussi, ce qui est mon cas, voir Mousse comme un pion immature et démago, certes gentil et plein de bonne volonté, mais qui se fait rouler dans la farine par les élèves. Avec une manipulatrice comme Betty, il est particulièrement déficient. Quant à la CPE, elle se comporte mal la première fois qu'elle voit Mousse (quand elle le prend pour un élève) et lui balance d'entrée de jeu, sans rien savoir de lui, que c'est pas la peine d'essayer de l'attendrir avec son handicap. A part ça, on la voit exiger que les élèves respectent le règlement intérieur, bon, normal, et se faire manipuler de manière odieuse par Betty. Si les scénaristes voulaient faire croire au Saint-Mousse vs le Monstre-CPE, c'est perdu sur moi en tout cas.

C'est peut-être perdu pour toi, mais c'est bien ainsi que l'intrigue s'était orientée dès le départ. Je voyais venir l'issue grosse comme une maison, tout en espérant de leur part une lueur de lucidité, qui aurait permis au scénario d'évoluer vers un dénouement plus cohérent et surtout plus moral. J'avoue que je n'imaginais quand même pas que la CPE disparaîtrait si rapidement et si honteusement...

Hélas, c'est raté une fois de plus...

Bah disons que ça pouvait, vu les signes, s'orienter vers quelque chose de plus subtil et plus intéressant.
Là, c'est à la fois grotesque (l'aveuglement imbécile de Rochat/Mouss nommé CPE) et odieux. Fin d'intrigue à gerber.

Et malheureusement, les autres intrigues ne sont pas passionnantes : Adriana, c'est à mourir d'ennui, et Abdel chez les barbus en chemise de nuit...

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ailebrune a écrit:

Bah disons que ça pouvait, vu les signes, s'orienter vers quelque chose de plus subtil et plus intéressant.
Là, c'est à la fois grotesque (l'aveuglement imbécile de Rochat/Mouss nommé CPE) et odieux. Fin d'intrigue à gerber.

Subtil n'est pas vraiment l'adjectif qui s'applique aux scénaristes

J'avoue

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Maïadelsol a écrit:

Et malheureusement, les autres intrigues ne sont pas passionnantes : Adriana, c'est à mourir d'ennui, et Abdel chez les barbus en chemise de nuit...

Je meurs !

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nausikaa991 a écrit:

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Subtil n'est pas vraiment l'adjectif qui s'applique aux scénaristes

Ni honnête.

Pfff moi non plus je ne m'attendais pas à ça... Enfin, le fait que Mouss allait devenir CPE, si: depuis la discussion avec Sabrina, c'était évident. Mais comme dans la vraie vie, ça demande un master et un concours, j'ai cru naïvement que ça deviendrait un projet long-terme.
En attendant, jusqu'à son discours sur les fruits pourris, elle était très bien cette CPE. Elle faisait respecter le règlement, fermement mais avec un sourire sympathique propre à tranquillement désamorcer les situations.
Et puis après c'est parti en vrille, malheureusement, notamment avec cette histoire de conseil de discipline un peu trop hâtive et en mode chantage (et sans se soucier de respecter la procédure en plus, si j'ai bien compris)
Mais elle était touchante quand elle s'est radoucie avec Betty (ce qui a rendu d'autant plus énervante la réaction de Betty après..)

Bref, décevant tout ça...

Il y a encore des gens qui s'offusquent de voir une mère allaiter son enfant dans un lieu public, un quotidien renommé en a parlé récemment, PBLV est vraiment à jour !

Si ce genre d'attitude se rencontre dans la vraie vie, ce n'est pas "encore" mais un phénomène nouveau. Personnellement, le seul exemple récent que j'ai à l'esprit est la demande de la part des employés de Disneyland qui ont conseillé  à une dame qui allaitait   en public  d'aller  dans une salle spéciale mise à la disposition des mères allaitantes .

Ah oui, c'est terrible ça! Mais on a un vrai problème avec l'allaitement en France... Il faut allaiter parce que c'est important pour la santé du bébé et que si on est une bonne mère, on allaite, mais pas trop longtemps parce que ça nuit à l'autonomie du bébé et qu'en plus c'est très bizarre... Perso, je n'ai jamais eu de réflexion (je les enverrais bien paître je pense!.. Mais j'avoue que parfois j'ai des appréhensions à donner le sein au resto par exemple), mais j'ai une copine qui allaitait sur un banc, et une passante a dit "eh bah dis donc, elle aime se faire sucer les seins celle-là, il a bien neuf mois le gamin!"

A l'opposé, mais pas mieux, j'ai vu qu'aux Emirats Arabes Unis, les femmes sont obligées légalement à allaiter jusqu'aux deux ans des enfants.

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Sagewin44 a écrit:

Il y a encore des gens qui s'offusquent de voir une mère allaiter son enfant dans un lieu public, un quotidien renommé en a parlé récemment, PBLV est vraiment à jour !

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raylen a écrit:

Si ce genre d'attitude se rencontre dans la vraie vie, ce n'est pas "encore" mais un phénomène nouveau. Personnellement, le seul exemple récent que j'ai à l'esprit est la demande de la part des employés de Disneyland qui ont conseillé  à une dame qui allaitait   en public  d'aller  dans une salle spéciale mise à la disposition des mères allaitantes .

Il y avait eu une femme qui s'était fait gifler à la gare de Bordeaux aussi, il y a quelques mois. Ce sont des faits assez isolés, heureusement, mais le problème c'est plus qu'il y a quand même une perception générale assez partagée au sujet de l'allaitement. 

Dans mon entourage, certains (rares) trouvent "formidable" que j'allaite encore (alors qu'en France, 30% de femmes allaitent encore à trois mois je crois), et d'autres me font des critiques plus ou moins sympa. Ca va du "heu... mais tu comptes allaiter encore longtemps?" (avec un ton sceptique) au  "mais si tu allaites, ça fait des bébés collés! Moi ma fille peut rester à jouer des heures seule dans sa chambre, elle est indépendante, j'ai même dû mettre une caméra dans sa chambre. La prochaine fois, tu ne feras pas la même erreur, et tu mettras ton bébé au lait artificiel direct! C'est pour le bien-être de ton bébé, il faut qu'il prenne son autonomie"

Bon, et la majorité ne fait aucun commentaire 

Ce sont en effet des faits isolés et , dans le cas que tu cites, la violence de la réaction semble témoigner d'un problème psychiatrique de la part du passant, me semble-t-il.
Si je t'ai bien comprise, tu as mis plus haut sur le même plan , l'attitude de certains individus ici et celle de l'Arabie Saoudite. Ces  deux cas ne sont pas à renvoyer  dos à dos. Dans l'un , il s'agit de réactions individuelles , dans l'autre d'une décision d'Etat qui contraint les femmes à allaiter et ce, jusqu'à l'âge de deux ans du nourrisson.
Le sujet de l'allaitement a toujours suscité des controverses. Mais là, il ne s'agit pas de l'allaitement en public mais de l'allaitement tout court. Tu reçois des remarques de la part d'amies ou prétendues telles parce que tu allaites, mais on peut dire la même chose des femmes qui n'allaitent pas. Quant aux femmes qui allaitent , c'est l'âge du nourrisson qui semble faire la différence . A partir du moment où le bébé a des dents et où il peut commencer une alimentation diversifiée, on considère qu'il est temps de sevrer. Je peux me tromper bien sûr, mais il me semble que la psychanalyse , qui n'a pas toujours les mères en odeur de sainteté ,  parle ou parlait d'érotisation du corps du bébé de la part de certaines mères frôlant parfois l'inceste.
PBLV, pour en revenir à notre feuilleton, a mis en scène une femme typée socialement : il ne lui manquait plus que le légendaire serre-tête catholique. Tout ça pour signaler ce qui m'a paru être un biais cathophobe, bourgeoisphobe de plus, je peux me tromper mais on ne prête qu'aux riches. Or les anti-allaitement ou anti-allaitement en public ne sont pas forcément chez ceux que l'on pense.
Au final, constat-t-on la moindre différence chez les bébés nourris &u sein ou au biberon? Personnellement, je  dirais que non. Et je suis heureuse de vivre dans un pays où l'on n'est forcée ni a l'un ni à l'autre. Bravo à toi et tant pis pour les grincheux.