GENRE et TRANSIDENTITÉ dans PBLV

Ca recommence à partir en HS.

Vouz alé tatai du fouai ! 

Mais est-ce que ça gêne vraiment quelqu'un ces HS finalement?

» Voir le message cité

ailebrune a écrit:

Certes, c'est positif en soi pour les personnes non-binaires.

Mais si ça rend la lecture, et la compréhension, difficile pour une majorité de la population, ça ne te pose pas de problème ? Le fait que ça ajoute de la difficulté à tous les gens qui ont déjà du mal avec la lecture, donc les gens les plus défavorisés dans notre société, ne te pose pas de problème non plus ?

De toute façon la langue de Molière est déjà bien compliquée, alors un peu plus ou un peu moins...
Je pense qu'il faut voir le problème sous un angle plus général.

nicolas8401 a écrit:

Mais est-ce que ça gêne vraiment quelqu'un ces HS finalement?

Sur le fond non, sur la forme, il faut garder un peu d'ordre, pas transformer tout le forum en "petit mistral"

Shinochaz a écrit:

Sur le fond non, sur la forme, il faut garder un peu d'ordre, pas transformer tout le forum en "petit mistral"

Certes, mais pour prendre l'exemple de ce topic-ci, le thème est étroit et je ne comprends d'ailleurs pas l'existence d'un topic dédié : celui sur les "débats et sujets de société" me paraît plus approprié, plus souple, et plus vaste.
C'est vrai qu'il faut que nous fassions attention, et en même temps c'est un peu compliqué car une conversation passe forcément d'un sujet à l'autre.

J'y vais de mon petit commentaire au sujet de l'écriture inclusiv.e (   ), après avoir lu les vôtres ...

En fait, le français a un neutre : c'est le masculin qui est utilisé en tant que tel. On nous a mis en tête, à l'école, que "le masculin prime", on aurait mieux fait de dire "pour désigner le neutre, on utilise les mêmes formes qu'au masculin".

Moi non plus, je ne suis pas pour l'écriture inclusive : ça alourdit considérablement un texte lu, et ça le rend impossible à lire à haute voix !

Il est bien évident que l'écriture inclusive soit difficilement lisible  puisqu'elle participe de la culture de la déconstruction préconisée par les les Deleuze et autres Derrida, qui a rencontré un grand succès dans les universités américaines et nous revient aujourd'hui. Elle va avec la destruction de l'identité sexuelle au profit du genre : il n'y a pas d'hommes et de femmes, il n'y a que ceux que la société voient hommes ou femmes ou qui se voient hommes ou femmes ou les deux ou ni l'un ni l'autre ou que la .Donc peu importe que des enfants qui ont du mal avec la lecture en aient encore davantage.
A ce propos, on assiste à un boom juteux et florissant des cliniques qui se spécialisent dans les changements de sexe. Toujours aux Etats-Unis, un certain nombre d'opérés le regrettent et veulent l'opération inverse.

raylen a écrit:

Il est bien évident que l'écriture inclusive soit difficilement lisible  puisqu'elle participe de la culture de la déconstruction préconisée par les les Deleuze et autres Derrida, qui a rencontré un grand succès dans les universités américaines et nous revient aujourd'hui. Elle va avec la destruction de l'identité sexuelle au profit du genre : il n'y a pas d'hommes et de femmes, il n'y a que ceux que la société voient hommes ou femmes ou qui se voient hommes ou femmes ou les deux ou ni l'un ni l'autre ou que la .Donc peu importe que des enfants qui ont du mal avec la lecture en aient encore davantage.
A ce propos, on assiste à un boom juteux et florissant des cliniques qui se spécialisent dans les changements de sexe. Toujours aux Etats-Unis, un certain nombre d'opérés le regrettent et veulent l'opération inverse.

Je ne sais pas si l'opération inverse est réalisable. J'ai personnellement connu, il y a une vingtaine d'années, un homme (bien plus âgé que moi) qui était devenu femme, avec opérations, traitement hormonal, etc., et qui regrettait cette transformation. Je l'ai ensuite perdu de vue et j'ignore comment ça s'est terminé.

Paty a écrit:

J'y vais de mon petit commentaire au sujet de l'écriture inclusiv.e (   ), après avoir lu les vôtres ...

En fait, le français a un neutre : c'est le masculin qui est utilisé en tant que tel. On nous a mis en tête, à l'école, que "le masculin prime", on aurait mieux fait de dire "pour désigner le neutre, on utilise les mêmes formes qu'au masculin".

Moi non plus, je ne suis pas pour l'écriture inclusive : ça alourdit considérablement un texte lu, et ça le rend impossible à lire à haute voix !

Et sinon, d'accord avec le reste de ton commentaire. Notamment le rappel de la forme neutre.

raylen a écrit:

Il est bien évident que l'écriture inclusive soit difficilement lisible  puisqu'elle participe de la culture de la déconstruction préconisée par les les Deleuze et autres Derrida, qui a rencontré un grand succès dans les universités américaines et nous revient aujourd'hui. Elle va avec la destruction de l'identité sexuelle au profit du genre : il n'y a pas d'hommes et de femmes, il n'y a que ceux que la société voient hommes ou femmes ou qui se voient hommes ou femmes ou les deux ou ni l'un ni l'autre ou que la .Donc peu importe que des enfants qui ont du mal avec la lecture en aient encore davantage.
A ce propos, on assiste à un boom juteux et florissant des cliniques qui se spécialisent dans les changements de sexe. Toujours aux Etats-Unis, un certain nombre d'opérés le regrettent et veulent l'opération inverse.

J'ajouterais : changer une langue au point de la rendre quasi-incompréhensible est d'une extrême gravité. C'est grâce à la langue que nous communiquons et que nous pensons. Les écrits participent à la construction de notre pensée.

Sur un titre, c'est passable. Exemple d'une série documentaire sur france.tv

Si encore sur l'affiche on voyait un homme et une femme. Mais la, ce sont clairement deux femmes. Sauf si on extrapole en disant que l'une des deux est trans, et l'autre pas sûre d'être cis... 

L'image a été tronquée

Bof ! Pour ma part, même dans un titre, je préfèrerais "Infirmières et infirmiers"...

Houlà, attention ! Car "infirmières" et "infirmiers" c'est genré. Ces termes n'incluent pas les non-genrés pas binaires etc... c'est très exclusif... 

Je recopie ici, parce qu'après tout, c'est le sujet du topic, ce que j'ai posté dans "On papote" :

Merci beaucoup à ceux, dont Maïa je crois, qui avaient recommandé le documentaire "Petite Fille", sur une petite Sasha, 7 ans, qui a toujours eu le sentiment d'être une fille alors qu'elle est née dans un corps de garçon. L'histoire se passe dans le Nord de la France, au sein d'une famille ordinaire (au sens : rien d'extravagant).

C'est un bijou de finesse, d'intelligence et de sensibilité. Un vrai documentaire, où le réalisateur a pris le temps de bien connaître et se faire accepter de la famille. Famille au passage très aimante, et bouleversante, dont Sasha elle-même.

Tout le contraire de l'intrigue débilissime d'Antoine en fait.

A mon tour donc de recommander chaleureusement. Pour ceux que ça tenterait, c'est encore en accès libre sur Arte :
https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille/

Merci pour le lien, Ailebrune !
J'ai regardé le docu, wahou quelle claque. C'est un sujet que je connaissais mal, je n'y ai jamais été confronté dans mon entourage proche. J'ai eu la boule au ventre en le voyant. Cette famille est effectivement bouleversante, et cette petite si attachante. Le docu est très bien construit, par étapes, on assiste à des moments difficiles (le passage de la prof de danse russe qui pousse Sacha vers la sortie  ). Et quel contraste avec l'intrigue d'Antoine dans PBLV...

L'image est très belle. La réalisation est parfaite ; ce docu est tout simplement génial (on ne voit pas le temps passer), à mon tour de le recommander ! Il est encore dispo pendant une dizaine de jours.

Je ne sais plus qui avait mis ce lien, mais il n'y a effectivement que des compliments à faire sur ce documentaire.

@Tony


Oui, très belle réalisation également.

Et des moments d'intimité incroyables, pleins de pudeur mais très révélateurs, comme quand Sasha joue seule dans sa chambre ou se pose sur son lit, longuement, silencieusement, la tête basculée en arrière… Il aura fallu instaurer une solide confiance pour pouvoir être ainsi présent au point de presque faire oublier la caméra.
Tant de délicatesse et de sensibilité me rappellent un autre documentaire, "La vie est immense et pleine de danger", qui suivait le long parcours d'un petit garçon atteint de cancer, jusqu'à sa guérison. Le réalisateur avait été présent au moins un an si je me souviens bien. Et ça se sentait. Avec un résultat semblable : justesse, finesse et beauté.Le titre est une phrase prononcée par l'enfant durant sa maladie.

Quant à l'intrigue Antoine, bien sûr que pblv n'a pas les moyens de faire un travail aussi fin. Mais sur un tel sujet, il faut se donner un minimum de moyens ou s'abstenir.
Là, ils les ont accumulées :
- Clara qui d'un coup révèle qu'elle se sent garçon à l'adolescence. Zéro signe avant-coureurs pour sa famille ???
- Tout est présenté sur le mode "crise d'ado boudeur insupportable"
- On aurait pu en faire une belle intrigue avec sa famille qui petit à petit comprend et l'entoure, et ça partait ainsi grâce à la présence de Coralie. Mais non, on introduit une bombe nucléaire, la liaison Coralie/Théo dans une famille déjà prodigieusement secouée par la révélation d'Antoine et les réapparitions de sa mère bipolaire.
Un beau gâchis.

Parmi les aspects les plus touchants de ce documentaire : la mère, qui se demande si tout ça n'est pas de sa faute, son amour inquiet pour sa fille, le père taiseux mais très aimant lui aussi, et les frère et soeur, qui chacun à sa manière, se pose en rempart de Sasha

Tu l'appelle Yasha ? J'avais compris Sacha...

Maïadelsol a écrit:

Tu l'appelle Yasha ? J'avais compris Sacha...

Mais oui, c'est toi qui as raison bien sûr ( )

Heureusement que Shino et toi relevez régulièrement mes étourderies !