Je maintiens que ce n'est pas une question de croyance ; sinon comment expliquer ses succès ? Le fait que le patient se souvienne de quelque chose, et que, suite à ça, il aille mieux ?
Justement, ses succès ne sont absolument pas avérés. C'est même l'inverse. Les évaluations cliniques rigoureuses (qui éliminent les biais, etc) ont conclu à une absence d'efficacité thérapeutique propre. Les théories psychanalytiques ont même parfois causé, et continuent de causer en France, des dommages (dans le cas de l'autisme par exemple). La France est un des rares pays où elles conservent une position dominante. Mais en psychothérapie, la qualité humaine d'un intervenant est cruciale. Le fait de se confier à un humain bienveillant peut faire du bien, en soi.
Je maintiens que ce n'est pas une question de croyance ; sinon comment expliquer ses succès ? Le fait que le patient se souvienne de quelque chose, et que, suite à ça, il aille mieux ?
Justement, ses succès ne sont absolument pas avérés. C'est même l'inverse. Les évaluations cliniques rigoureuses (qui éliminent les biais, etc) ont conclu à une absence d'efficacité thérapeutique propre. Les théories psychanalytiques ont même parfois causé, et continuent de causer en France, des dommages (dans le cas de l'autisme par exemple). La France est un des rares pays où elles conservent une position dominante. Mais en psychothérapie, la qualité humaine d'un intervenant est cruciale. Le fait de se confier à un humain bienveillant peut faire du bien, en soi.
Je connais des autistes pour qui le schéma de la psychanalyse correspondent pourtant, je pense qu'en matière d'autisme, on ne doit éliminer aucunes pistes, surtout qu'à l'heure actuelle on ne connait pas la cause de l'autisme, et que si beaucoup ont éliminé les pistes psychanalytiques c'est juste parce qu'elles ''faisaient culpabiliser les mères'' mais sans chercher à savoir si c'était vrai ou faux.
Je connais des autistes pour qui le schéma de la psychanalyse correspondent pourtant,
C'est pas ce qu'on appelle une preuve au sens scientifique
Et sinon, @pierrot, pour ce qui concerne l'autisme : ça n'est pas juste que ça a fait culpabiliser, à tort et en causant des dommages considérables, les mères. C'est aussi parce qu'il y a un black out sur des thérapies qui, elles, peuvent vraiment aider. Quant aux travaux scientifiques sur les troubles du spectre de l'autisme (qui regroupent, en fait, des situations très, très variées), ils avancent.
@ailebrune Tu parles de la méthode ABA? Cette méthode consiste à aider les autistes à adopter des conduites adaptées et socialement acceptables, mais elle ne cherche en rien les causes de l'autisme. L'idée actuelle autour de l'autisme c'est de se concentrer sur comment contrer concrètement les conséquences plutôt que d'en chercher les causes. Quand à la théorie psychanalytique des mères, Bruno Betheleim avait proposé une thérapie qui n'avait pas fonctionné (couper les enfant autistes de leurs parents considérés froids et toxiques), mais je trouve que c'est vraiment léger pour affirmer que l'autisme n'est pas causé par des facteurs environnementaux. Je connais très très bien le sujet de l'autisme, aujourd'hui on parle de trouble du spectre autistique avec différents degrés, jusqu'à récemment il y avait plusieurs formes (syndrome d'Asperger qui était la forme la plus légère des troubles autistiques, une forme d'autisme sans retard mental, associés à un bon vocabulaire; l'autisme de haut niveau qui était assez proche du syndrome d'Asperger mais avec quelques difficultés sociales supplémentaire et une difficulté langagière plus importante; l'autisme de kanner qui était une forme d'autisme relativement plus importante, qui au mieux, était associés à une intelligence dans la norme, et ''au pire'' je mets bien des guillemets à une déficience intellectuelle; le syndrome de Rett aussi, une forme d'autisme ne touchant que les filles; l'autisme infantile et d'autres formes).
Je regrette d'ailleurs (je ne l'ai pas dis clairement mais j'avais crée un topic autour de cela) qu'il n'y ait pas de personnages avec ce qu'on appelait jusqu'à récemment un ''Asperger'', le seul cas d'autisme semblait être un ''autisme de kanner'' (c'était Arthur, le frère de Margaux).
Bon, puisqu'on parle d'autisme, j'en profite pour faire mon "coming-out" autistique : je souffre d'un TSA léger de type asperger (sans retard mental ni langagier donc, comme Pierrot l'a évoqué) et j'ai pu, malgré quelques handicaps inhérents à ce trouble (manque d'autonomie, besoin d'accompagnements spécifiques, quelques difficultés au niveau de certaines interactions sociales et communicationnelles, entre autres) suivre un cursus scolaire et universitaire à peu près normal. J'ai été diagnostiqué à l'adolescence grâce à des tests avec une psychologue et une orthophoniste et je suis aujourd'hui toujours accompagné par des spécialistes dans ma recherche actuelle d'emploi, sachant que j'ai déjà travaillé auparavant. Ce n'est pas toujours facile pour moi mais je m'en sors plutôt pas mal et j'ai la chance d'être bien entouré au quotidien, que ce soit familialement ou par les professionnels que j'ai évoqués. Cela dit, je suis, comme plein d'autres personnes dans mon cas, assez frustré que l'on ne connaisse toujours pas la cause de l'autisme quelles qu'en soient les formes mais j'ai bon espoir qu'un jour on le saura enfin.
Dernière édition par Martingale le 1/2/2020, 16:00, édité 3 fois
Bon, puisqu'on parle d'autisme, j'en profite pour faire mon "coming-out" autistique : je souffre d'un TSA léger de type asperger (sans retard mental ni langagier donc, comme Pierrot l'a évoqué) et j'ai pu, malgré quelques handicaps inhérents à ce trouble (manque d'autonomie, besoin d'accompagnements spécifiques, quelques difficultés au niveau de certaines interactions sociales et communicationnelles, entre autres) suivre un cursus scolaire et universitaire à peu près normal. J'ai été diagnostiqué à l'adolescence grâce à des tests avec une psychologue et une orthophoniste et je suis aujourd'hui toujours accompagné par des spécialistes dans ma recherche actuelle d'emploi, sachant que j'ai déjà travaillé auparavant. Ce n'est pas toujours facile pour moi mais je m'en sors plutôt pas mal et j'ai la chance d'être bien entouré au quotidien, que ce soit familialement ou par les professionnels que j'ai évoqués. Cela dit, je suis, comme plein d'autres personnes dans mon cas, assez frustré que l'on ne connaisse toujours pas la cause de l'autisme quelles qu'en soient les formes mais j'ai bon espoir qu'un jour on le saura enfin.
Bon, puisqu'on parle d'autisme, j'en profite pour faire mon "coming-out" autistique : je souffre d'un TSA léger de type asperger (sans retard mental ni langagier donc, comme Pierrot l'a évoqué) et j'ai pu, malgré quelques handicaps inhérents à ce trouble (manque d'autonomie, besoin d'accompagnements spécifiques, quelques difficultés au niveau de certaines interactions sociales et communicationnelles, entre autres) suivre un cursus scolaire et universitaire à peu près normal. J'ai été diagnostiqué à l'adolescence grâce à des tests avec une psychologue et une orthophoniste et je suis aujourd'hui toujours accompagné par des spécialistes dans ma recherche actuelle d'emploi, sachant que j'ai déjà travaillé auparavant. Ce n'est pas toujours facile pour moi mais je m'en sors plutôt pas mal et j'ai la chance d'être bien entouré au quotidien, que ce soit familialement ou par les professionnels que j'ai évoqués. Cela dit, je suis, comme plein d'autres personnes dans mon cas, assez frustré que l'on ne connaisse toujours pas la cause de l'autisme quelles qu'en soient les formes mais j'ai bon espoir qu'un jour on le saura enfin.
Bon, puisqu'on parle d'autisme, j'en profite pour faire mon "coming-out" autistique : je souffre d'un TSA léger de type asperger (sans retard mental ni langagier donc, comme Pierrot l'a évoqué) et j'ai pu, malgré quelques handicaps inhérents à ce trouble (manque d'autonomie, besoin d'accompagnements spécifiques, quelques difficultés au niveau de certaines interactions sociales et communicationnelles, entre autres) suivre un cursus scolaire et universitaire à peu près normal. J'ai été diagnostiqué à l'adolescence grâce à des tests avec une psychologue et une orthophoniste et je suis aujourd'hui toujours accompagné par des spécialistes dans ma recherche actuelle d'emploi, sachant que j'ai déjà travaillé auparavant. Ce n'est pas toujours facile pour moi mais je m'en sors plutôt pas mal et j'ai la chance d'être bien entouré au quotidien, que ce soit familialement ou par les professionnels que j'ai évoqués. Cela dit, je suis, comme plein d'autres personnes dans mon cas, assez frustré que l'on ne connaisse toujours pas la cause de l'autisme quelles qu'en soient les formes mais j'ai bon espoir qu'un jour on le saura enfin.
Merci pour ton témoignage.
--------------- "Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'exprimer." (William Shakespeare)
Bon, puisqu'on parle d'autisme, j'en profite pour faire mon "coming-out" autistique : je souffre d'un TSA léger de type asperger (sans retard mental ni langagier donc, comme Pierrot l'a évoqué) et j'ai pu, malgré quelques handicaps inhérents à ce trouble (manque d'autonomie, besoin d'accompagnements spécifiques, quelques difficultés au niveau de certaines interactions sociales et communicationnelles, entre autres) suivre un cursus scolaire et universitaire à peu près normal. J'ai été diagnostiqué à l'adolescence grâce à des tests avec une psychologue et une orthophoniste et je suis aujourd'hui toujours accompagné par des spécialistes dans ma recherche actuelle d'emploi, sachant que j'ai déjà travaillé auparavant. Ce n'est pas toujours facile pour moi mais je m'en sors plutôt pas mal et j'ai la chance d'être bien entouré au quotidien, que ce soit familialement ou par les professionnels que j'ai évoqués. Cela dit, je suis, comme plein d'autres personnes dans mon cas, assez frustré que l'on ne connaisse toujours pas la cause de l'autisme quelles qu'en soient les formes mais j'ai bon espoir qu'un jour on le saura enfin.
Merci pour ton témoignage, Martingale
De mon côté, j'ai trouvé très intéressant le témoignage d'un youtubeur recommandé par Fanfan (dans le cadre d'une conversation sur les trans). Il est trans mais aussi autiste, et a fait tout une série de vidéos sur le thème "Mieux comprendre l'autisme". Il explique très bien ce qu'il ressent, pourquoi il fait certains gestes peu habituels, etc. Ça m'intéresserait d'avoir ton avis sur ces vidéos.
En parlant de l'autisme, il y a un personnage qui, à force de regarder, je me pose des questions à son sujet pour un éventuel léger syndrome d'Asperger (mais il est très très loin d'être cliché): c'est Claude Rochat! Plus j'y pense, plus je me dis qu'il pourrait avoir un autisme très très léger...
Ceci dit, je suis peut-être le seul à me poser la question...
Il peut être intéressant de coller une étiquette lorsqu'une personne a un comportement qui pose problème dans la vie quotidienne, ce n'est pas le cas de Rochat : il est bien intégré socialement, il entre facilement en relation avec les autres...
Toi aussi, tu parles du personnage comme s'il existait et que , grâce à ta perspicacité, tu avais décelé des signes , bien minces au demeurant. Le fait que Rochat soit autiste Asperger n'est jamais dit ou sous-entendu dans le feuilleton. Si les auteurs avaient créé un personnage autiste, ce serait pour s'en servir et ce serait clairement montré. Delphine est dite bipolaire et ça sert dans les intrigues. Rochat est tout simplement présenté comme un bourgeois , un peu naïf, un peu ridicule, qui cherche une compagne et a beaucoup de mal.C'est tout.
Dans ma boîte qui emploie des personnes autistes - des informaticiens et à l’accueil .. je ne vois rien dans le jeu de ce comédien qui me fasse penser que son personnage est autiste !! Je pense que le comédien a une façon particulière d’articuler. Déjà dans la série PJ il était comme ça
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